{jcomments on}DAM,NY,AGNEWS, le 20 juin 2010 – Selon M. Roeland Van De Geer, l’envoyé spécial de l’UE dans les Grands lacs, l’Assemblée nationale et le Sénat constituent le noyau dur de la démocratie » … Les élections législatives et sénatoriales burundaises sont annoncées pour les 23 et 28 juillet 2010. La CENI [Commission Electorale Nationale Indépendante] a annoncé qu’elle attend les dossiers des candidatures pour ces deux scrutins entre le 9 au 23 juin 2010 (pour les Législatives) et le 14 au 28 juin 2010 (pour les Législatives).
Derrière cette bataille du contrôle du Parlement bicéphale des Barundi se cachent celle de la prise de contrôle des Provinces burundaises. D’après les résultats des Communales 2010, les vrais combats risquent d’être celle des contrôles de provinces de Bujumbura Mairie, Bujumbura, et Bururi.
Au Présidentielle 2010, tout comme en 2005, seul un candidat est en lisse, S.E. le Président Nkurunziza Pierre. Les autres candidats se sont désistés au vue des rapports de forces trop marqués lors des Communales, et ce, malgré des scrutins à la proportionnelle, et la participation de plus de 40 partis politiques. Du jamais vue au Burundi !
L’impulsion donnée au CNDD/FDD, par S.E. Nkurunziza Pierre, y est pour grand chose. Selon les sondages, S.E. Nkurunziza est le Président le plus aimé que le Burundi ait eu. Le CNDD/FDD a eu 64,03 % et sort comme le premier parti des Barundi, et ensuite vient loin derrière, le FNL avec 14,15 % ; l’Uprona 6,25 % ;et le Sahwanya Frodebu 5,43. Toutes les autres formations politiques sont en dessous du seuil des 5%. Pour ces derniers, l’espoir de participer à la prochaine équipe gouvernementale de la nouvelle législature est donc très mince.
En coulisse, les tractations pour les futurs coalitions commencent … Une coalition [CNDD/FDD et Sahwanya Frodebu], ou [CNDD/FDD et FNL] , ou encore [CNDD/FDD ; Sahwanya Frodebu ; FNL] ne serait pas à exclure ! Wait and See. La prochaine “première vice présidence” reviendra soit au FRODEBU ou au FNL.
Les bruits racontent chez les Barundi que l’UPRONA n’a pas été un partenaire politique “positif” pendant cette législature finissante. Comme ex-parti unique, sous la dictature sanglante avec ses 2,5 millions de victimes barundi, l’UPRONA a mobilisé pendant 5 ans sa société civile [media, syndicats, associations …], et ses réseaux internationaux contre le pays. Des experts financiers estiment que, sous cette législature, le Burundi a perdu près d’un milliard de Dollars à cause de l’image négative répandue par – ce réseau uprona – . Paradoxe, l’UPRONA était dans la coalition gouvernementale !