Economie D’après le très sérieux hebdomadaire – The East African Business Week – , l’économie rundi est en croissance depuis l’entrée du Burundi dans la zone EAC (East African Community) en 2007. Pourtant des craintes subsitaient au départ … Semblable à celles pour l’Ouganda ou la Tanzanie, qui avaient peur de se faire avaler par une grande économie comme celle du Kenya. Le point positif pour les Barundi est certainement le renforcement de son secteur privé. En cette fin d’année 2010, on attend les retombés sur -le nombre de création d’emploi- Les indicateurs forts de cette économie en marche sont notamment : – les fréquences de vols entre Bujumbura, Kigali, Kampla, Naïrobie, et DAR (Il ya trois vols par jour à partir de Bujumbura vers les autres pays de la région EAC); le secteur horéca qui se développe (l’hôtellerie surtout); et le nombre de création d’entreprises privés.{jcomments on}

Selon un employé à la deuxième présidence burundaise : “les jeunes diplômés barundi ont beaucoup à gagner dans ce nouvelle dynamique EAC. L’esprit d’initiative est à vue de nez ! Une nouvelle culture économique à découvrir, et surtout à faire sienne … Ce que l’Etat va essayer de mettre en place, c’est des conditions pour aider ces jeunes à percer dans ce nouveau marché. Le secteur tertiaire va croître de manière exponentielle ces prochaines années”.

Une multitude de société de transport vienne de voir le jour ces derniers mois. En moins de 10 mois, le Burundi a vu sept grandes entreprises qui ont été enregistrées et qui sont déjà opérationnels. La suppression des frais de visa par la Tanzanie et celle des tarifs de passage des véhicules aux postes frontaliers font le bonheur des nombreux commerçants rundi.

La libre circulation des services en termes d’investissements transfrontaliers (par exemple le monde bancaire) change de manière surprenante les Barundi. Les gens ont de nouvelles attitudes. Aujourd’hui, les banques sont ouverts le samedi et le dimanche et pendant l’heure du midi. La concurrence dans le secteur financier fait que de plus en plus les commerçants ne ferment plus entre 12 heures 30-14h30.

Comme le dit – The East African Business Week -, autrefois un des plus grands contributeurs à l’Etat burundais était Brarudi (producteur de la bière Amstel). Avec le temps, avec la prolifération de sociétés de téléphonie mobile, les choses évoluent -pour le bien- des Barundi. “De l’argent en plus pour aider aux politiques socio-économiques tels la santé, et l’éducation”, renchérit notre employé cité plus haut. Grâce à ce développement dans le domaine des télécommunications – , l’ Ecocash, un système de transfert d’argent mobile, se vulgarise peu à peu …

L’économie burundaise va bien et pourrait tendre en 2011 vers une croissance de 4.8% selon les experts du FMI. Le gouvernement Nkurunziza, concentré sur la réussite des OMD (Objectifs du Millénaire) et l’accompagnement des Barundi vers l’accomplissement du projet “Vision 2025” (nécessitant plus de 5 milliards d’US dollars), est encouragé par ces signes très positifs de l’économie rundi. ( DAM, NY, AGNEWS, le 25 octobre 2010)


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