{jcomments on}A Montreux (Suisse), le président de RD Congo, Joseph Kabila, a reçu pour mandat de recevoir le sommet de la Francophonie à Kinshasa en 2012. Comme l’indique un citoyen burundais, pendant ce weekend de Francophonie alors que les Barundi se souviennent des assassinats du Président Feu Ndadaye (démocratiquement élu) en 1993 et de nombreux de ses collaborateurs : “L’AFP et RFI préfèrent rapporter – l’assassinat d’un jeune albinos par démembrement – , mort atroce dû certainement à des praticiens occultes de -culte ancien- fortement condamner par la loi burundaise (réclusion criminelle à perpétuité). Voilà l’image qu’aime donner la France du Burundi …”. “Imaginez l’humiliation pour les représentants du Burundi à Montreux !”, termine le jeune analyste politique burundais.

La nouvelle -Francophonie Kinshasa 2012- n’est pas des plus optimistes à Bujumbura. “Elle ne rassure pas -géopolitiquement parlant- ! Les relations de la France et du Burundi ne sont pas des meilleurs…” dit un diplomate de la Région des Grands Lacs. Ce dernier reprend :” Au regard de RFI ou de l’AFP qui ne tarissent pas à -assombrir- l’image du Burundi. La France a participé activement à aider Micombero à renverser la Royauté Rundi, et à commettre le génocide de 1972. Aujourd’hui, elle ne cesse de pousser à -éclaircir- l’image du dictateur Buyoya (responsable de Ntega Marangara (en 1988), et de  la guerre civile burundaise (1993-2003) dont des camps de concentration (1996-2001). Le Burundi, c’est plus de 2,5 millions de victimes (morts, déplacés, et réfugiés) en 40 ans de dictature militaire des Bahima, soit de soutien français !”.

Le diplomate finit en disant : “Désormais le Burundi tourne sa page et dirige sa destiné vers l’EAC (East African Community), et le CPGL. Culturement, il s’agira pour les prochaines générations barundi d’épouser, internationalement-, le Swahili, et la langue de Shakespeare. Toutefois, le Français demeurera encore quelque temps.”( DAM, NY, AGNEWS, le 25 octobre 2010 )

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