[Le président sortant du Sénégal, Abdoulaye Wade, a reconnu dimanche, au soir du second tour de la présidentielle, que Macky Sall avait remporté le scrutin. Les premiers résultats officiels ne sont pas attendus avant mardi ou mercredi, mais les chiffres égrenés par les médias sénégalais donnent en effet l’opposant en tête dans la plupart des bureaux de vote.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

Burundi: appel à la grève générale mardi pour protester contre la vie chère

dimanche 25 mars 2012 / Source: Belga

 

(Belga) Deux confédérations de travailleurs et plusieurs associations de la société civile ont appelé la population burundaise à observer mardi une journée d’arrêt de travail pour protester contre la vie chère, un appel jugé “insensé” par le gouvernement, a rapporté dimanche la presse locale.

 

Un collectif contre la vie chère au Burundi, formé des deux centrales syndicales du Burundi qui regroupent plus de 70% des fonctionnaires burundais, ainsi que plus de 480 associations de la société civile, a appelé à une grève générale mardi, pour obtenir notamment la suspension des récentes augmentations du prix de l’eau et de l’électricité. “Le mobile de cet arrêt de travail reste la cherté de la vie que subit la population burundaise”, a indiqué le président de la principale organisation syndicale COSYBU, Tharcisse Gahungu, au cours d’un point de presse vendredi à Bujumbura. Mais cet appel à la grève générale est “insensé”, a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement Philippe Nzobonariba, tout en jugeant que cette campagne est “légitime”. “Appeler à un arrêt de travail est insensé (car) l’Assemblée nationale l’a condamné, le Sénat l’a condamné, (…) le gouvernement lance un appel aux citoyens de ne pas suivre ce mouvement car il ne constitue pas une solution à la vie chère”, a dit M. Nzobonariba. “La campagne contre la vie chère est légitime car les préoccupations de la société civile sont aussi celles du gouvernement, mais elle n’est pas légale car une association n’est pas habilitée à donner une injonction pour arrêter le travail”, a-t-il ajouté. “Se mettre en grève, arrêter le travail n’est pas une solution à la pauvreté généralisée, c’est plutôt une façon de l’aggraver”, a plaidé le porte-parole gouvernemental. (JAV)

 

 

 

26-03-2012 : Le gouvernement du Burundi accuse International Crisis Group de servir les intérêts de l’opposition

PANA /26-03-2012

 

 “Pour une troisième fois, International Crisis Group (ICG) vient de sortir un rapport négatif sur une crise de corruption au Burundi qui cache mal sa détermination à dénigrer les institutions nationales, ternir l’image du pays et à le discréditer auprès de ses partenaires”, a réagi le gouvernement burundais en réponse aux récentes critiques de cette organisation internationale d’alerte contre les crises dans le monde.

 

Selon le gouvernement burundais, dans le premier rapport de l’ICG, “très négatif”, produit le 12 février 2010, à la veille des élections générales du mois de mai de la même année, l’organisation minimisait la capacité des forces de sécurité burundaises à assurer la sécurisation des scrutins jusqu’à recommander l’envoi des troupes étrangères à venir le faire à leur place.

 

“Le deuxième rapport, aussi méprisant que le premier, a été sorti en date du 7 février 2011 où cette organisation critiquait les dernières élections au Burundi (pourtant reconnues et acceptées par les observateurs internationaux) et qui qualifiait la situation burundaise d’impasse politique, alors que le pays venait de se doter des institutions issues desdites élections”, peut-on lire dans la déclaration du gouvernement.

 

Le rapport produit ce 21 mars par l’ICG dénonce “la montée de la corruption” et la lecture qu’en fait le pouvoir en place au Burundi est que les conclusions sont “tendancieuses”, ce qui constitue selon le gouvernement, “une fois de plus, la volonté délibérée de l’ICG et de ses complices politiciens infiltrés dans certaines associations de la Société civile burundaise, de saper les efforts jusqu’ici déployés par l’Etat pour relever un pays qui sort à peine d’une longue période de crise socio-sécuritaire”.

 

De l’avis de l’Etat burundais, cette organisation “ignore complètement toutes les initiatives déjà prises par le gouvernement en matière de lutte contre la corruption et, à part les institutions mises en place, d’autres actions ont été menées, les plus récentes étant la retraite gouvernementale qui a été organisée dernièrement à l’intérieur du pays en collaboration avec Transparency International autour du thème d’éradiquer le phénomène de corruption, ainsi qu’une autre rencontre qui a eu lieu récemment sur les Initiatives à Résultats Rapides en collaboration avec la Banque mondiale, toujours dans le souci d’aller de l’avant dans la bataille engagée contre la corruption”.

 

“En faisant un rapprochement des trois rapports, il y a lieu de conclure en quelque sorte que l’ICG roule pour les intérêts de certaines organisations travaillant étroitement avec l’opposition politique et pilote d’une manière déguisée depuis bientôt trois ans un processus visant la déstabilisation des institutions pour finalement récupérer un pouvoir que le peuple burundais a mis en place”, conclut la déclaration du gouvernement burundais.

 

 

 

Le gouvernement burundais accuse les rebelles FNL de trouver refuge en RDC

radiookapi.net/ 2012/03/25

 

Bujumbura éprouve des difficultés pour traquer les rebelles burundais des Forces nationale de libération (FNL) qui, à chaque assaut des forces loyalistes, trouvent refuge en RDC.

Le chef de cabinet du président burundais en charge des questions militaires, le général Evariste Ndishimiye l’a dit, samedi 24 mars, à un envoyé spécial de la Radio Okapi à Bujunbura, capitale du Burundi où se préparent les festivités du cinquantenaire du pays.

 

«Il n’y a pas de problème à la frontière entre le Burundi et la RDC, mais la configuration géographique de la forêt de Rukoko, en partie congolaise, ne facilite pas l’armée burundaise dans la traque contre les combattants des FNL», s’est plaint cet officier burundais.

 

Il regrette que ces rebelles de la FNL trouvent de l’espace pour se cacher sur le territoire congolais.

 

Le général Evariste Ndishimiye a demandé au gouvernement congolais de renforcer le contrôle à la frontière pour ne pas servir de bases arrière à ces rebelles.

 

«C’est pourquoi, les Burundais qui se sont marginalisés vont en RDC pour vivre en tranquillité et là ils savent où passer pour qu’ils passent inaperçus », a-t-il expliqué.

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Qatar Airways begins Rwandan operations

Sunday, 25 March 2012/www.thepeninsulaqatar.com

 

DOHA: Qatar Airways has further expanded operations in Africa with the launch of its 17th destination on the Continent – daily scheduled flights to Rwanda. The arrival of flight QR 536 to Rwanda’s capital city of Kigali takes the airline’s African capacity up to 132 passenger flights each week across a diverse network of cities.

 

A dramatic water salute soon after touchdown at Kigali International Airport signaled the arrival of Qatar Airways to its 113th international destination – a remarkable feat for an airline celebrating only 15 years of operations.

 

Qatar Airways CEO Akbar Al Baker flew on the inaugural service from Doha, and received a colourful welcome by traditional Rwandan dancers followed by an airport ceremony attended by over 150 guests, including government ministers, local dignitaries, business leaders, airport officials and media. Chief guest was Rwanda’s Minister of Infrastructure, Albert Nsengiyumva.

 

With a strong focus on operating to underserved markets worldwide, Kigali is one destination which clearly fitted the bill for Qatar Airways, said Al Baker during an arrival speech at the city’s international airport.

 

“We have extended our reach to yet another underserved market with today’s launch of flights to Kigali,” he said. He said the direct daily air link between Doha and Kigali is further testament to Qatar Airways’ commitment to expanding our presence in Africa and East Africa in particular, a dynamic region to where Qatar Airways already fly twice daily to both Nairobi and Dar es Salaam, and daily to Entebbe.

 

Nsengiyumva, in his welcome address, said the arrival of a young and dynamic airline from the Middle East was a great boost for the aviation sector in Rwanda.

 

“The coming of Qatar Airways signals mutual development which will have a positive impact on the economic growth of both Rwanda and Qatar,” he said, adding that the CEO’s leadership of the award-winning airline was highly commendable.”

 

In recent months, Qatar Airways launched new African services to Benghazi in Libya and the Ugandan city of Entebbe, with a further three route start-ups planned over the next few months – Mombasa in Kenya, and both Kilimanjaro and Zanzibar in Tanzania.

 

The Kigali flights are operated via Entebbe in Uganda. Passengers can purchase tickets between Kigali and Entebbe, allowing them to travel on business or leisure between the two cities. The addition of daily flights to the Rwandan capital Kigali takes Qatar Airways’ East African coverage, including Kenya, Tanzania and Uganda, up to 42 flights every week.

 

Other destinations currently served across Africa from Doha are Johannesburg, Cape Town, Lagos, Khartoum, Seychelles, Cairo, Luxor, Alexandria, Benghazi, Tripoli, Algiers, Tunis and Casablanca.

 

The Peninsula

 

 

 

Blast in northern Rwanda kills one

3/25/12 /www.portalangop.co.ao

 

KIGALI – An explosion killed one person and wounded five in northern Rwanda on Friday, police said, the second blast to hit the central African country this year.

 

The attack struck near a ticketing office for buses in Musanze, a small town 120 km north of Kigali, police said, adding that no suspects had been arrested. The force of the explosion partly destroyed a minibus window.

 

“There was a blast, we don’t know exactly if it was a grenade,” police spokesman, Theos Badege, said.

 

Rwanda’s capital was hit by a string of grenade attacks in 2010, which the government blamed on two high-ranking army officers now in exile.

 

One of the those, Lieutenant-General Faustin Kayumba Nyamwasa, a former chief of staff and ambassador to India, denied the allegations at the time saying the authorities had staged the attacks and then accused him of being behind them.

 

The landlocked central African nation suffered at least two more grenade attacks last year. Rwanda’s High Court sentenced 10 people to life in prison for their part in the attacks in January this year. A further nine received sentences of between five and 20 years in prison.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RDC : Reynders à la rencontre d’un Kabila isolé

lundi 26 mars 2012 /www.levif.be

 

Isolé sur la scène internationale, privé de plusieurs piliers de son régime, le président congolais a tout intérêt à se rapprocher de Bruxelles.

 

Didier Reynders s’envole aujourd’hui pour Kinshasa. Le Congo n’est pas tout à fait une terra incognita pour le chef de la diplomatie belge. Il y avait séjourné le week-end de la Pentecôte 2006, juste avant la précédente campagne électorale, et avait été reçu par Joseph Kabila à Lubumbashi en compagnie d’Armand De Decker, alors en charge de la Coopération.

 

« Ce sont les deux seuls jours de ma vie que j’ai passés au Congo, rappelle Reynders. L’ambiance entre les candidats était celle d’une guerre civile. » Alors ministre des Finances, il n’était pas venu au Katanga les mains vides : il avait annulé 10 % de la dette d’Etat du Congo à l’égard de la Belgique. Un geste destiné à encourager la stabilité du pays en vue du scrutin présidentiel.

 

Près de six ans ont passé. Kabila a été réélu à l’issue d’un scrutin émaillé d’irrégularités et la fraude a été encore plus flagrante lors des législatives. « Elle a même dépassé les instructions du pouvoir central, glisse une source belge à Kinshasa : les gouverneurs et les échelons inférieurs, dans les provinces, ont fait de l’excès de zèle, et pas seulement au Katanga. Dans certaines régions, faute de résultats crédibles, les partis se sont arbitrairement répartis les parts du gâteau ! »

 

Pourtant, Reynders a estimé que les « déficiences » électorales n’étaient « pas de nature à remettre en cause l’ordre des résultats » à la présidentielle. Il avait même envisagé, en décembre dernier, de se rendre au Congo afin d’assister à la prestation de serment du « raïs ». Ce voyage « a été annulé de justesse, sous la pression de Londres et Paris », affirment Peter Luyckx et Karl Vanlouwe, deux parlementaires N-VA, observateurs lors des élections.

 

Le ministre des Affaires étrangères a finalement reconnu, ce mois-ci, que « la légitimité des scrutins a été sérieusement mise en cause » et que « des fraudes ont été commises à l’issue de la fermeture des bureaux. » Le ministre propose qu’à l’avenir les missions d’observateurs internationaux se prolongent après le vote pour contrôler le dépouillement et la compilation des résultats. Reste à voir si la Belgique, appelée à participer au financement des élections provinciales et locales en RDC – aucune décision en ce sens n’a encore été prise -, aura des exigences fortes de transparence et de régularité.

 

Le président Kabila a, pour sa part, tout intérêt à jouer le carte « belge ». « Il est complètement isolé sur la scène internationale, constate le député CDH Georges Dallemagne. Le seul chef d’Etat à s’être déplacé à Kinshasa pour la prestation de serment de Kabila est l’infréquentable Robert Mugabe, président du Zimbabwe. Le président congolais est en outre affaibli par la perte de plusieurs piliers du régime. » Certains ont été désavoués par l’électeur. D’autres ont perdu la vie ou ont été grièvement blessés lors du crash du jet Katanga Express près de Bukavu, au Sud-Kivu. Parmi les disparus : Augustin Katumba Mwanke, l’éminence grise, l’homme des contrats passés avec la Chine, la Corée du Sud, le Brésil, l’Afrique du Sud… Sous l’influence de Katumba, le régime s’était détourné des Européens.

 

Olivier Rogeau

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur26032012.doc

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