[A rebel group in northern Mali has declared independence for a region it calls Azawad, after seizing control of the area late last month.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Jailed Rwanda journalists’ prison terms cut

(AFP) /05042012 

 

KIGALI — Rwanda’s supreme court reduced the prison sentences Thursday being served by journalists Agnes Uwimana Nkusi and Saidati Mukakibibi.

 

Nkusi, editor of the Umurabyo newspaper, was last year convicted of defamation, causing divisions and denying Rwanda’s 1994 genocide.

 

Mukakibibi, the publication’s reporter, was found guilty of inciting civil disobedience.

 

The supreme court cleared Nkusi of genocide denial and promoting ethnic divisions, but upheld her convictions for defamation for insulting President Paul Kagame and inciting public disorder. Her total sentence was reduced to four years from 17.

 

The court upheld Mukabibibi’s conviction for inciting civil disobedience but reduced her sentence from seven years to three years.

 

Chief Justice Sam Rugege said: “the fact that both are widows with children and one is HIV positive does not prevent them from being sentenced in accordance with the law.”

 

“Freedom of expression … is not an absolute right. Like other rights, it is subject to regulation,” he said.

 

Defence lawyers had argued that Rwanda’s High Court had erred in their application of the law, effectively placing the burden of proof on the defendants, while not giving due priority to fundamental rights of expression.

 

“We welcome the acquittal on charges of genocide denial and divisionism as well as the sentence reductions,” Nani Jansen, who represented the journalists in their appeal for the London-based Media Legal Defense Initiative, told AFP. “But we will continue to explore options to clear their names fully.”

 

The case drew widespread attention because of the severity of Nkusi’s 17 year sentence.

 

In March 2011, the Rwandan government announced a series of media reforms.

 

Since then, no press outlets have been closed and no journalists have been charged with crimes related to their work. This stands in stark contrast to the string of media crackdowns during the run-up to the 2010 presidential election.

 

 

 

Low internet rates to position Rwanda as EAC services hub

By Monitor correspondent  /Posted  Friday, April 6  2012

 

With its diminutive competitive edge over its counterparts in the East African bloc, Rwanda is embarking on information and technology to position itself as the region’s services hub, a move that will see it benefit from the region’s integration.

 

Head of Information and Communication Technology at Rwanda Development Board, Patrick Nyirishema, believes that access to cheaper internet rollout would help the country to transform into a service based economy and register higher sustained growth trends.

 

“We are using demand aggregation for bandwidth to drive down prices of internet capacity, to stimulate investment into regional network infrastructure and ensure that affordable access is made available to all market participants on an open access basis,” he observed.

 

Mr Nyirishema is optimistic that affordable internet access will expand market potential and enable Rwanda to be more competitive in the region.

 

Strategic positioning

“Rwanda strongly believes in regional integration and is strategically positioned as a link between East and Central Africa,” he pointed out, yesterday, during the signing of a memorandum of understanding between Tanzania Telecommunications Company Limited and the government of Rwanda.

 

The memorandum that envisages that a ten year $6.7 million contract to Tanzania Telecommunications Company Limited to provide 1.244 Giga bytes per second of internet speed will help Rwanda cushion the current shortage of access to low cost international connectivity.

 

Rwanda currently uses around 1.1 to 1.2 Giga bytes per second of the international bandwidth compared to current demand of 5 gigabytes needed to connect to the rest of the world. It further boosts of full local bandwidth that was stepped up by the successful completion of the 2,300 kilometre fibre optic cable.

 

“This purchase of bulk international capacity on regional and international networks will significantly boost our vision to make bandwidth a commodity on the Rwandan market,” he underscored.

 

editorial@ug.nationmedia.com

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

Est RDC: défection de plusieurs officiers de l’armée, dont des ex-rebelles

AFP / 05 avril 2012

 

KINSHASA – Plusieurs officiers des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), parmi lesquels des ex-rebelles, ont fait défection ces derniers jours dans les provinces instables du Nord et du Sud-Kivu (est), a-t-on appris jeudi de source militaire.

 

Dans le sud-Kivu, trois officiers, dont le commandant d’un régiment, ont fait défection avec plusieurs de leurs hommes dans les régions de Baraka et Uvira (Sud-Kivu), selon le porte-parole des FARDC dans les deux provinces, le lieutenant-colonel Sylvain Ekenge.

 

Deux de ces officiers sont des ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés début 2009 dans les FARDC après un accord de paix avec Kinshasa.

 

Des unités FARDC se sont opposées à ces officiers, il y a eu échange de coups de feu, nous les avons neutralisés, nous avons récupéré toutes les armes et des véhicules et des soldats qui avaient défection sont rentrés (dans le rang). Les trois officiers ont fui seuls dans la brousse, a affirmé à l’AFP le porte-parole militaire.

 

Dans le Nord-Kivu, il y a eu défection (des unités positionnées) à Pinga et Nyabiondo et là, les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), et les (miliciens congolais de) l’Alliance pour un Congo libre et souverain (APCLS) ont récupéré ces positions. Il y a des unités (FARDC) qui sont en route pour reprendre ces deux localités situés dans le territoire de Rutshuru et à sa frontière, a ajouté le lieutenant-colonel Ekenge.

 

Le porte-parole a également évoqué des tentatives de défection à Nyonvera et Katale, dans le territoire de Rutshuru.

 

Il n’a pas donné le nombre total d’hommes ayant fait défection, mais selon des sources de l’armée congolaise et onusienne, ils seraient entre 200 et 300, parmi lesquels des ex-CNDP.

 

Nous ne savons pas à l’heure actuelle leur motivation, a ajouté le porte-parole militaire.

 

Ce dernier a refusé de faire un lien entre ces défections et le cas du général Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major du CNDP, intégré début 2009 dans les FARDC et visé depuis 2006 par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

 

Le général Ntanganda est accusé d’enrôlement d’enfants en 2002-2003 dans l’Ituri (est), quand il était dans les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), une rébellion dirigée par Thomas Lubanga, reconnu le 13 mars par la CPI coupable des mêmes crimes d’enrôlement d’enfants.

 

Le général Ntaganda est à Goma (chef-lieu du Nord-Kivu). Si cette histoire (de défections) c’était lui, il ne serait pas là et les autres dans la brousse, a affirmé le lieutenant-colonel Ekenge.

 

Ntaganda est accusé par des ONG des droits de l’Homme d’avoir commis ou commandité d’autres crimes quand il était au CNDP et depuis son intégration dans les FARDC.

 

Le 15 mars, le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a annoncé qu’il allait demander un nouveau mandat d’arrêt contre l’ex-rebelle pour les crimes supplémentaires de viols et meurtres.

 

Officiellement chargé de l’intégration des ex-CNDP, le général Ntaganda est en fait, selon plusieurs ONG et des rapports de l’ONU, le numéro 2 des opérations des FARDC menées, avec l’appui de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), contre différents groupes armés congolais et étrangers toujours actifs au Nord et Sud-Kivu.

 

Kinshasa a toujours refusé jusque-là d’arrêter Ntaganda, arguant que la paix importe plus que la justice.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lire suite du document : bur06042012.doc

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