[West African leaders slapped crippling sanctions on Mali’s junta Monday on the eve of UN talks about the country, where half the territory has fallen to rebels and Islamist fighters.]
BURUNDI :
Burundi : Les travaux d’exhumation du roi Ntare V commencent mardi à Gitega
Lundi 2 avril 2012/Xinhua
BUJUMBURA (Xinhua) – Une équipe d’experts belges en génétique au Burundi commencera son travail d’exhumation du corps du dernier roi du Burundi Ntare V mardi dans la province de Gitega (centre).
L’opération a pour but d’enterrer dignement Ntare V plus tard.
Le ministre burundais de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Jean-Jacques Nyenimigabo, a déclaré lundi que le gouvernement reconnaît et met en avant “la dignité de ceux qui ont gouverné ce pays et qui ont été enterrés sauvagement et malheureusement oubliés”.
“Le roi Ntare V est un roi que nous respectons et qui doit être enterré dignement”, a-t-il dit, en annonçant le début des travaux au cours d’une conférence de presse.
Il a souligné que ce travail d’exhumation ne constitue en rien une quelconque vengeance contre ceux qui l’ont tué et l’ont enterré sauvagement.
“C’est pour que nous puissions connaître l’histoire sans vengeance”, a expliqué M. Nyenimigabo, qui a ajouté que l’ opération rentre aussi dans le cadre des mécanismes de justice transitionnelle où la vérité doit être dite sur tout ce qui s’est passé dans l’histoire du pays depuis l’indépendance du Burundi jusqu’en 2008.
Des échantillons des restes du corps Ntare V seront envoyés en Belgique, à l’université de Louvain, où l’on va faire des tests de son ADN et comparer celui-ci avec ceux de sa soeur encore en vie Rose Paula Riribagiza et de feu sa mère Thérèse Kanyonga.
Selon Jean-Jacques Cassiman, chef de l’équipe de sept chercheurs, ce travail pourrait ne durer deux semaines.
Le roi Ntare V a été tué le 29 avril 1972 et son corps aurait été enterré dans un camp militaire de la ville de Gitega au centre du pays. Deux sites ont été identifiés comme étant des probables fosses communes où il aurait été enterré ensemble avec six autres personnes qui, elles aussi, seront exhumées.
Burundi : Vulgariser la riziculture intensive
Meyya Furaha /www.afrique7.com/ 02/04/2012
Le Burundi va bénéficier de l’appui du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), une des nombreuses institutions du système des Nations Unies, pour la vulgarisation du système de riziculture intensive du pays. En effet le patron du FIDA a effectué une visite de travail au Burundi en visitant deux provinces spécialisées dans cette culture. Cette forme agricole emploie plus de 2.600 paysans dont 50% des femmes qui pratiquent le système de riziculture intensive sur 150 hectares du marais de Nyabiho en commune Gitaramuka en province Karusi. Cette activité s’inscrit essentiellement dans le cadre du « Projet d’appui à l’intensification et à la valorisation agricoles du Burundi (PAIVA-B) » financé par le FIDA. L’introduction de ce système intensif a, selon les bénéficiaires, amélioré le rendement du riz en assurant une croissance allant d’une tonne par hectare à cinq tonnes par hectare. En outre l’élevage d’animaux dans des étables modernes acquis par les éleveurs grâce à la chaîne de solidarité initiée par ce projet, a également fait l’objet de la visite du numéro un du FIDA. La visite s’est poursuivie dans le marais de Kigoma où l’on retrouve environ 94 hectares qui seront aménagés d’ici juillet 2012 pour l’introduction également du système de riziculture intensive. Toutefois dans cette région, grâce au « programme de développement des filières » (PRODEFI) toujours financé par le FIDA, la méthode intensive fait déjà objet d’expérimentation sur 6 hectares pour améliorer les semences.
La vulgarisation et l’application de cette méthode peut s’avérer un moteur de développement agricole voire de l’économie nationale. A ce stade du projet, les prémices sont encourageantes et le président du FIDA s’est d’ailleurs dit satisfait de l’impact positif des réalisations de ces projets sur les conditions de vie des populations bénéficiaires.
RWANDA :
Accused in Rwandan genocide demands trial in French
steve terrill /KIGALI— Special to Globe and Mail Update/Published Monday, Apr. 02, 2012
When Léon Mugesera last spoke to a crowd of Rwandans, he had no trouble expressing himself in his native Kinyarwanda tongue. That was in 1992, when he made a now infamous speech urging the country’s Hutu population to rise up against the Tutsi minority.
But in a packed courtroom here Monday, where he faces charges of genocide and inciting genocide, Mr. Mugesera demanded his trial be held in French.
It was his second appearance in a Rwandan court since Canada deported him to Kigali in January after a 17-year legal battle.
Language is at the crux of the case against Mr. Mugesera. The speech he made 20 years ago to a gathering of thousands of loyalists of the MRND political party, and the party itself, became driving forces behind the Hutu-Power movement that eventually led to pogroms against the Tutsi and decimated the population.
Mr. Mugesera, a linguist by profession, became animated when he took the stage before a Rwandan judge and told the court that Rwanda has three official languages: Kinyarwanda, French and English. “It is my right to choose the language of my trial and the constitution gives me the right to select the language of my choice,” he said. “I prefer French.”
Rwanda’s chief prosecutor, Martin Ngoga, objected. “Every participant in the case, Mugesera and his lawyer, understand Kinyarwanda,” he said. “The speech at Kabaya which constitutes the object of the crime he is accused of was in Kinyarwanda.”
In Monday’s hearing, Mr. Mugesera was expected to enter a plea but, instead, the proceeding digressed to a debate over language. He told the court he needed to be tried in French for the benefit of a team of lawyers that would come to defend him, including six from Canada. However, no Canadian lawyers have volunteered. But a move to French might also serve to distance him from the fiery speech in which he referred to the Tutsi as “cockroaches” and said “the people are obliged to take responsibility and wipe out this scum.” He went on to refer to folklore that says the Tutsi originally came to Rwanda from Ethiopia and said they should be “sent home.”
What is lost in translation into French is the meaning behind his suggestion that the Tutsi should go via a “shortcut on the Nyrabarongo River,” which connects Ethiopia to Rwanda though the Nile. His Canadian defence lawyers had suggested in immigration hearings in Canada that Mr. Mugesera meant that the Tutsi should leave in boats. However, that passage is not navigable by boat, and so his words are widely seen as a reference to people floating in water.
That image proved to be prophetic when thousands of corpses – victims of the genocide – clogged the waterway in 1994, eventually rotting in Lake Victoria. Footage of the floating bodies is familiar to Rwandans as it is often replayed here, along with Mr. Mugesera’s discourse.
Interpretation of that speech was the subject of much of the years of legal wrangling in Canada before Mr. Mugesera was finally extradited. Also at issue were concerns that Mr. Mugesera would be tortured while in Rwandan custody. There has been no evidence of ill treatment since he arrived back in Kigali. In his first two public appearances, Mr. Mugesera seemed calm and rested as he arrived in court wearing handcuffs and a smart grey suit.
After Mr. Mugesera’s return, Rwandan officials sought to alleviate concerns about the fairness of the country’s justice system by establishing the special court. He will be the first defendant to appear before Rwanda’s special International Crimes Chamber, run by Rwandan judges, after he formally enters a plea in the case.
The new system “is to give the international community and the Rwandan people a sense that we are capable of judging these cases and judging them well and transparently,” said Rwandan Justice Minister Tharcisse Karugarama in an interview. He added that trials held in the new chamber would be given priority so that they can be disposed of quickly.
A decision is expected Tuesday on whether the trial will proceed in French.
RDC CONGO:
RDC – Tshisekedi va radier tous les députés UPDS siégeant au parlement
Publié par La Rédaction /direct.cd/le 2 avril 2012
Le président de la 2ème formation politique congolaise après les dernières élections, a donné un délai de 72 heures à ses députés pour choisir leur camp.Tous les députés de l’Union pour le développement et le progrès social (UDPS, opposition) qui siègent à l’Assemblée nationale s’auto-excluent, a déclaré samedi 31 mars 2012, le président du parti, Etienne Tshisekedi, devant quelque 500 femmes de son parti réunies à l’occasion de la clôture du mois de la femme. Deuxième formation politique congolaise après les élections de novembre 2011, l’UDPS dispose de 39 députés au sein de l’Assemblée nationale. Bon nombre d’entre eux refusent de siéger au parlement pour protester contre la victoire du président Joseph Kabila à l’élection présidentielle de novembre 2011.
L’UDPS boude les résultats de la présidentielle et des législatives de novembre dernier qui, selon le parti d’opposition, étaient entachées de beaucoup de fraudes et irrégularités. Pourtant, des députés de l’UDPS et de ses alliés participent à la plénière de l’Assemblée nationale et certains ont confirmé, dans une déclaration conjointe, qu’ils participeront désormais “sans complaisance” aux travaux de la chambre basse du parlement.
“Je vais siéger pour barrer la route aux ennemis de la démocratie”, a déclaré Martin Fayulu, député de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), allié à l’UDPS, qui a choisi de siéger à l’Assemblée nationale. Le délai de 72 heures donné aux députés élus sur la liste de l’UDPS, pour faire le choix entre le parti et l’Assemblée nationale, expirait le samedi 31 mars dernier.
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