{jcomments on}Une commission technique vient d’être mise en place  par  le  “décret n°100/152 du 13 juin”  par le Président du Burundi S.E. Pierre Nkurunziza,  en vue de la  préparation de la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle.
Cette commission technique  réfléchira et proposera  des orientations méthodologiques pour la mise en place de la Commission  National Vérité et Réconciliation (CNVR) en visitant  les expériences des autres pays pour dégager ce qui peut être utile au Burundi.  Elle  déterminera  aussi le budget de fonctionnement de la futur CNVR. Le comité est  composé comme suit : L’ambassadeur Kavakure Laurent, Président ; – Mme Nkinahamira Pascasie, vice présidente; – Sindayigaya Jean marie, Secrétaire ; -Ndarubagiye Léonce; – Segatwa Fabien ; – Bizimana Clotilde; et – Mukuri Melchior.   D’ici trois mois,  la Commission rendra son rapport.  Ainsi au printemps 2012, le Burundi mettra en place enfin la CNVR.

Entretemps, beaucoup de Barundi  exhortent  cette commission technique, le gouvernement Nkurunziza et  les députés, afin qu’ils puissent  décider  à mettre en place   une “loi sur la mémoire historique”  (Ley de la Memoria Histórica)  rundi [1] , comme  le gouvernement  Zapatero l’a fait en Espagne.      Cette loi soulagerai les victimes de la dictature  sanglante des Bahima Barundi (Micombero, Bagaza, et Buyoya) qui a fait plus de 2,5 millions de victimes Barundi en 40 ans de règne dont près de 900 000 morts parmi les Bahutu Barundi, et  aidera à mieux  préparer  ces victimes pour enfin  peut-être pardonner un jour  leurs bourreaux.
Par exemple, selon  la consultation populaire de 2010, cadrant sur la mise en place de la CNVR, entre 83% et 90% des Barundi  souhaitent des funérailles dignes pour les victimes de la Dictature. L’Etat doit pouvoir aider les citoyens à mettre à jour les différentes fosses communes à travers le pays, afin que ceux qui cherchent encore leurs parents puissent espérer encore un jour leur organiser  un deuil digne de ce nom.  Dans ce cas là, une “loi sur la mémoire historique”  serait un  adjuvant  nécessaire au travail que l’AVOD ( Association des Veuves et des Orphelins pour la défense de leurs Droits) ou encore – le CSD’69 ( Collectif Septembre Décembre 1969) -, réalise  auprès de citoyens modestes (exemple  des citoyens pauvres à l’intérieur du pays, des rapatriés de Tanzanie, de l’ex-Zaïre etc.) afin  de permettre aux nombreuses victimes de la Dictature militaire – sanguinaire –  à pouvoir organiser les deuils de leurs parents assassinés.
Bref, la “loi sur la mémoire historique” Rundi , apparaîtra comme une aide technique à la CNVR en  mettant  à jour  les faits  des horreurs des quarantes années de dictatures des Bahima Barundi [2].
Elle pourrait être aussi un adjuvant précieux  à la Commission Nationale des Terres et autres Biens, et les nombreux conflits fonciers en cours …

Notes:

[1]  Burundi : une “loi sur la mémoire historique” rundi en cours … , DAM, NY, AGNEWS, le 14 janvier 2010  [ http://www.burundi-agnews.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1167:burundi-une-qloi-sur-la-memoire-historiqueq-rundi-en-cours-&catid=67:genocide&Itemid=61 ]

[2]  Les Génocides des Barundi Bahutu,  [ http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ]

DAM, NY, AGNEWS, le 15 juin 2011.
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