Le Gouvernement du Burundi rend hommage à l’Abbé Marc BARENGAYABO qui vient de décéder.
Le Burundi est en deuil. L’Abbé Marc BARENGAYABO qui a créé l’Hymne national du pays vient de mourir.
Selon le Porte parole du gouvernement : ” L’Abbé Marc BARENGAYABO aura été un exemple de dévouement et d’attachement indéfectible à la culture de la nation et à ses valeurs sacrées, ainsi qu’un modèle de patriotisme sincère et d’abnégation pour la défense des causes justes et des intérêts suprêmes de sa patrie”.
Les Barundi se souviendront particulièrement de lui « BURUNDI BWACU » [1], notre hymne national dont la mise en musique est l’œuvre de l’illustre disparu.
Finalement, il s’agit d’une “institution” qui disparaît presque, et il avait 78 ans. L’Hymme national est une des institutions préférées des Barundi (tous confondus). L’Hymne national de l’Abbé Marc BARENGAYABO devance toutes les autres institutions dans le coeur des Barundi comme la Constitution ( que les Barundi trouvent injuste socialement car elle favorise les Bahima “batutsi” avec des quota ethnique 60% 40% et exclus tous les Barundi qui n’ont pas d’origine ethnique burundaise ); et les autres symboles qui ne font pas l’unanimité tel le “Drapeau aux 3 étoiles” du dictateur Micombero qui met en avant la révolution des Bahima burundais qui a défait (avec le concours de la France) le Royaume Millénaire des Bahutu Barundi en novembre 1966.
DAM, NY, AGNEWS, le 15 mars 2013
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Prends place dans le concert des nations.
En tout bien, tout honneur, accédé à l’indépendance.
Mutilé et meurtri, tu es demeuré maître de toi-même.
L’heure venue, t’es levé
Et fièrement tu t’es hissé au rang des peuples libres.
Reçois donc le compliment des nations,
Agrée l’hommage de tes enfants.
Qu’à travers l’univers retentisse ton nom.
Cher Burundi, héritage sacré de nos aïeux,
Reconnu digne de te gouverner
Au courage tu allies le sentiment de l’honneur.
Chante la gloire de ta liberté reconquise.
Cher Burundi, digne objet de notre plus tendre amour,
A ton noble service nous vouons nos bras, nos cœurs et nos vies.
Veuille Dieu, qui nous a fait don de toi, te conserver à notre vénération.
Sous l’égide de l’Unité,
Dans la paix, la joie et la prospérité.