JUSTICE, GEOPOLITIQUE,SECURITE, EAST AFRICAN COMMUNITY, AFRIQUE DE L’EST, UNION AFRICAINE – La juge Ougandaise Mugenyi Monica de l’East African Court of Justice (EACJ) rejette la violation de l’article 12 de l’EALA ( East African Legislative Assembly), constatée comme tricherie observée, en défaveur du Burundi et de la Tanzanie, dans la nomination du Rwandais NGOGA Martin, comme Président de l’EALA en décembre 2017, succédant à l’Ougandais KIDEGA Daniel.
Arusha, Tanzania, mardi 6 mars 2018 – En première instance, la juge Ougandaise Mugenyi Monica, de l’East African Court of Justice (EACJ), a rejeté la requête déposée par le Burundi pour demander l’annulation de l’élection du nouveau Président de l’EALA ( East African Legislative Assembly / Parlement de l’EAC ).
L’argument que la Juge Ougandaise Mugenyi a avancé : “Le titulaire de charge du poste a depuis dûment commencé ses fonctions“.
Le mardi 19 décembre 2017, le Rwandais M. NGOGA Martin a été élu, suite à un putsch inexplicable à l’EALA, Président de l’EALA. Selon un accord politique entre les pays EAC, ce n’était pas le tour du RWANDA d’occuper cette place au sein de l’EALA. Le problème fondamental est cette rupture de confiance au sein de l’EAC. La Tanzanie et le Burundi, mettant en avant l’art.12 du règlement intérieur de l’EALA, ont directement protesté contre ce putsch -DESORDRE- dans les institutions de l’EAC. Le Sud Soudan, nouvellement dans les institutions EAC, n’était pas au courant de cet entendement politique au sein de l’EAC. Le Burundi, fâché suite à cette rupture de la parole donnée, s’est ainsi lancé dans cette procédure judiciaire …
Ce mardi 6 mars 2018, la Cour EACJ a statué sur l’exception soulevé -in limine litis – par l’avocat de l’État Burundi. Le fond sera débattu lors de la prochaine audience. La procédure judiciaire se poursuit concernant cette décision [ http://eacj.org/?p=3570 ] …
Pour les connaisseurs de la géopolitique régional et africaine, il ne s’agit là que l’un des épisodes de la guerre que livre les lobbies américains et européens contre la Chine. Le lobby occidental se réjouit de garder le contrôle sur l’Afrique en ayant réussi à mettre le Rwandais, Président KAGAME Paul, à la tête de l’Union Africaine pour (1) une année. Dans la même dynamique, ces lobbies ont permis, par un putsch organisé au sein de l’EALA ( East African Legislative Assembly / Parlement de l’EAC ), à mettre le Rwandais M. NGOGA Martin, succédant à l’Ougandais M. KIDEGA Daniel, gardant ainsi la main mise sur l’EAC.
En 2015, après le putsch militaire raté du mercredi 13 mai 2015 contre le Burundi, alors que tout était finie pour les putschistes, les USA d’Obama et l’Union Européenne ont réussi, via l’OUGANDA, à relancer des négociations avec les putschistes sous le couvert d’un- Dialogue InterBurundais Externe-. L’Ougandais Mze Museveni, fin stratège, réussissant même en nommant le Tanzanien Mze MKAPA,à brouiller les pistes dans ce conflit géostratégique… C’est à cela que servent des personnages comme KAGAME, NGOGA, et MUSEVENI lorsque l’on dit d’eux qu’ils sont les pions de l’OCCIDENT en Afrique des Grands Lacs, et en Afrique de manière général.
En conclusion, au sein de l’EAC, aujourd’hui, nous avons d’un côté le Burundi et la Tanzanie, et puis de l’autre, le Rwanda et l’Ouganda. Ajouté à cela, le Kenya et le Sud Soudan qui jouent les arbitres souvent en direction du Rwanda et de l’Ouganda, qui y ont une diplomatie forte, aidés par ses lobbies occidentaux.
Entre 2019 et 2020, l’Afrique va connaître sa première révolution industrielle ( électrique, combinée à celle de ‘l’internet et des réseaux sociaux ), boostée par les nouvelles Routes africaines de la Soie Chinoise, qui sont la réelle préoccupation occidentale actuellement.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le mercredi 7 mars 2018