Le Burundi vient de dépénaliser le délit de presse c’est-à-dire que les journalistes burundais ne seront plus emprisonnés pour des infractions dans l’exercice de leur métier. Ils s’agit d’une très grande avancée, au niveau des droits de l’Homme, pour les journalistes du Burundi.
Vendredi soir, au Sénat à Bujumbura, les parlementaires ont adopte le projet de la première loi sur la presse votée par des parlementaires démocratiquement élus dans l’Histoire du Burundi.
Avec cette loi de presse, les journalistes burundais ne vont plus etre emprisonnés pour des infractions dans l’exercice de leur métier. Les journalistes (ou leurs employeurs), en cas d’infractions, auront des amendes à payer, se situant entre 4 et 8 Millions BIF (soit 2500 à 5100 USD).
Cette première loi de la presse votée, par des parlementaires démocratiquement élus, souhaite rendre qualitafif le métier de journaliste. Les études exigées pour avoir une carte de presse (renouvelable tous les 2 ans) seront fixées au baccalauréat (3 années d’études supérieurs). Les journalistes expérimentés (>= 10 ans) ne sont pas concernés par le niveau d’études pour bénéficier d’une carte de presse.
DAM, NY, AGNEWS, le 21 avril 2013