Le Burundi possède tout un arsenal juridique pour protéger ses libertés publiques. Ainsi il existe au Burundi, pays avec une superficie de 27 834 km², plus de 6500 ASBLs (et ONGs ), 40 partis politiques, et plus de 550 confessions religieuses.
A Bujumbura, jeudi 23 février 2017, l’ Honorable Nyabenda Pascal, Président de l’Assemblée Nationale du Burundi, et l’Honorable Ndikuriyo Révérien, Président du Sénat du Burundi, ont donné les chiffres burundais concernant les libertés de réunion, d’opinion, d’association et de religion.
Selon le Parlement du Burundi, tenant compte des chiffres disponibles au ministère burundais de l’Intérieur, il existe au Burundi plus de 6500 associations sans but lucratifs ASBL dont plus de 100 associations ont été agréés depuis le mois de janvier 2016. La vie politique burundaise est riche car elle est représenté par plus de 40 partis politiques. Les confessions religieuses sont plus de 550 au Burundi.
Le Burundi, étant un Etat de Droit et une Démocratie, un arsenal juridique protège toutes ces libertés dont la liberté d’activité syndicale des travailleurs, les coopératives, etc; mais aussi surtout toutes ces libertés publiques à savoir : – la Constitution de la République du Burundi ; – la loi N°1/28 du 05 décembre 2013 portant réglementation des réunions et manifestations sur la voie publique ; – La loi N° 1/16 du 10 septembre 2011 portant révision de la loi N°1/006 du 26 janvier 2003 portant organisation et fonctionnement des partis politiques ; – La loi N°1/35 du 31 décembre 2014 portant cadre organique des confessions religieuses ; – la Loi N°1/02 du 27 janvier 2017 portant cadre organique des associations sans but lucratif ; – la Loi N° 1/01 du 23 janvier 2017 portant modification de la loi N° 1/011 du 23 juin 1999 portant modification du décret-loi N° 1/033 du 22 août 1990 portant cadre général de la coopération entre la République du Burundi et les Organisations Non-Gouvernementales Etrangères. Depuis la REVOLUTION DE COULEUR AU BURUNDI EN 2015, 25 ASBLs ont vu leurs activités suspendues car elles ont passé outre leurs engagements en s’associant aux partis politiques dans certaines activités en violation de la loi. 10 ASBLs sont poursuivies par la justice burundaise pour s’être associé à la tentative de renversement des institutions démocratiques soldée par le Coup d’Etat raté du mercredi 13 mai 2015. Certaines de ces ASBLs ou ONGS sont utilisées actuellement pour mener une GUERRE HUMANITAIRE [ http://burundi-agnews.org/guerre-humanitaire/ ] contre le BURUNDI.
DAM, NY, AGNEWS – http://burundi-agnews.org , le mardi 28 février 2017