A Bujumbura, ces dernières années, M. Albert Mbonerane, ancien ministre burundais de l’environnement et aujourd’hui militant environnementaliste au sein de l’association – Action ceinture verte- , se bat pour que le Burundi mette fin à l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables.
Il souhaiterait qu’au niveau de la politique environnementale du pays on encourage les sachets biodégradables qui se détruisent en près de 5 ans contre plus de 400 ans pour les sachets plastiques non biodégradables.
M. Mbonerane est positif par rapport au travail du gouvernement burundais actuel car un texte de loi sur les sachets non biodégradables a déjà été élaboré. Toutefois il voudrait que l’on accélère le processus législatif et que l’on s’attelle désormais sur sa mise en application…
Cela nécessitera une politique de régulation de l’utilisation de ces sachets plastiques polluants pour l’environnement, et la mise en place d’un système de récupération de ces sachets. Des exemples positifs en Afrique existent comme par exemple au Burkina Faso, au Mali ou au Rwanda voisin.
M. Mbonerane insiste sur le fait que quand on parle d’environnement, c’est garantir surtout le bien-être de la personne humaine.
DAM, NY, AGNEWS, le 13 mai 2014