A Bujumbura, en début de cette semaine du lundi 7 juillet 2014, Mme Marie-Jeanine Hashazinka, Directrice Générale de la planification au ministère des Finances et de la Planification du Développement Économique, a rapporté quelques succès importants de l’Etat du Burundi dans les domaines de l’éducation et de la santé cette dernière décennie.
On est passé au niveau de l’éducation d’un taux net de scolarisation de 52,8% en 1990 ( sous la Dictature des Bahima burundais -Micombero, Bagaza, Buyoya- qui pratiquait l’apartheid scolaire ), à 96,1% en 2010 ( dans le nouvelle état démocratique du Burundi de S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire président africain burundais ). Aujourd’hui, d’autre part, la parité filles et garçons dans l’enseignement est quasi réelle, avec un score de 97% au primaire et 76% au secondaire.
Au niveau de la santé, ce sont les mesures de gratuité des soins en faveur des enfants de moins de 5 ans ainsi que pour les femmes enceintes et celles en état d’accouchement qui ont fait la différence dans l’amélioration dans ce secteur. Il faut rajouter à cela un budget national passé de 2,2% en 2003 à 7,8% en 2011 et un nombre impressionnant d’infrastructures sanitaires qui ont été construits. Le défi dans la lutte contre le VIH/SIDA a marqué aussi des progrès en matière de prévention et de prise en charge avec des effets positifs sur la réduction de la séro prévalence et de la mortalité.
Tous ces progrès, le Burundi les doit à ses décisions politiques prises en vue d’améliorer la situation sécuritaire sur tout le territoire national, et sensibiliser les parents. Avec la décentralisation en cours, les Barundi, au niveau communal, sont aussi devenus des acteurs de leur propre développement ( Cfr. Travaux de Développement Communautaire ).
Une grande partie de ces précisions ont été données par Mme Marie-Jeanine Hashazinka qui s’exprimait lors d’un atelier sur le processus des consultations pour la localisation de l’ agenda global de développement post-2015…
DAM, NY, AGNEWS, le 13 juillet 2014