SECURITE / SOCIETE – Sur une période d’1 an et demi ( de 2015 à 2016), 2500 Burundaises ont été victimes de la Traite des Êtres Humains TEH. Le Commissaire Général des Migrations à la Police Nationale du Burundi (PNB) propose la création d’une Brigade spécialisée contre la Traite des Êtres Humains (TEH).
A Bujumbura, ce lundi 22 mai 2017, lors d’un point de presse après une rencontre organisée avec l’Organisation Internationale des Migrations(OIM), l’officier Hatungimana Jimmy, Commissaire Général des Migrations à la Police Nationale du Burundi (PNB), a proposé,dans le cadre de la lutte contre la Traite des Êtres Humains(TEH), l’idée de la mise sur pied au Burundi d’une brigade spécifique contre la traite des êtres humains(TEH).
L’officier Hatungimana : ″Depuis quelques années, les services burundais des migrations burundaises ont dû faire face à beaucoup de demandes des jeunes filles et femmes burundaises désireuses d’obtenir des documents pour voyager à l’étranger ; mais en les analysant de près sur base des renseignements reçus, ils ont découvert que derrière de telles sollicitations, se dessinait derrière la recherche de ces pièces de voyage(passeports et laissez-passer tenant lieu de passeport, etc.), se camouflait le fléau clandestin criminel de la TEH″.
Au Burundi, selon la pertinence des chiffres sortis d’une enquête de la Société Civile ( notamment le Mouvement Citoyen pour l’Avenir du Burundi (MCA-Burundi)), entre le jeudi 1er janvier 2015 au dimanche 12 juin 2016, environ 2.500 Burundaises ont été victimes de la Traite des Êtres Humains TEH.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le mardi 23 mai 2017