A Bujumbura, ce jeudi 18 décembre 2016, M. Emmanuel Ntahomvukiye, Ministre burundais de la Défense nationale et des Anciens combattants, était invité à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions orales relatives à la sécurité du pays.
Le Ministère burundais de la Défense Nationale ( MINDEF) a informé qu’actuellement il n’y avait pas de rebellions au Burundi. Mais des infiltrations de groupes terroristes qui lancent des grenades sur des civils innocents ou des forces de l’ordre. Ces opérations sont menées par des jeunes citadins burundais drogués ou radicalisés depuis l’extérieur du pays (des fois même via les réseaux sociaux ). Ce ne sont donc pas les rebellions virtuelles, n’ayant aucun pied sur le sol burundais et connues des seuls média occidentaux, que sont : le FNL de Nzabampema qui est un officier déserteur; le RED/ Tabara qui se dit composé par des militaires et policiers déserteurs, des démobilisés et de quelques pensionnés des secteurs de défense et de sécurité ; ou encore le FOREBU ( constitué par des militaires et des policiers qui se sont rebellés lors du putsch manqué de mai 2015).
Au Burundi, lors de cette rencontre avec le Parlement, le Ministre Ntahomvukiyea était accompagné des Ministres de la sécurité publique et des Relations extérieures et de la Coopération internationale. La Justice et la Sécurité burundaises attendent – un loi sur le terrorisme – de la part du gouvernement et du Parlement, pour être plus efficace.
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 18 février 2016