La société civile burundaise accuse la France, la Belgique, et le Rwanda de vouloir déstabiliser le Burundi
A Bujumbura, capitale du Burundi, ce mardi 9 août 2016, la Plateforme intégrale de la société civile-Burundi ( Pisc-Burundi ) et le Collectif des associations des personnes infectées et affectées par le VIH-Sida ( Capes+ ) ont accusé la Belgique,la France, et le Rwanda, de s’ingérer dans la politique interne du Burundi.
Le communiqué sorti par la société civile burundaise révèle que la Belgique a semé les divisions ethniques au Burundi et assassiné le Prince Louis Rwagasore, héro de l’indépendance du pays et sa famille, ainsi que son frère Charles Ndizeye, dernier roi du Burundi connu comme Ntare V. Revenant sur les accords de paix et de réconciliation d’Arusha en 2000, la paix durable aurait été obtenue grâce à l’accord global de cessez-le-feu en 2004 entre le gouvernement d’alors et le mouvement CNDD-FDD devenu parti politique, et l’accord de 2007 entre Pierre Nkurunziza et Agathon Rwasa du mouvement FNL.
La France veut aujourd’hui renverser le pouvoir de S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire Président Africain du Burundi [ ou ] et déstabiliser le parti CNDD-FDD à travers la résolution 2303 du vendredi 29 juillet 2016 en son article 17.
La société civile burundaise demande aux citoyens Barundi de se joindre à elles pour manifester chaque 29 du mois pour dénoncer cette agression Française vis à vis du Burundi.
Le Burundi a subi en 2015 une Révolution de Couleur ou une Tentative de Renversement par coup d’état militaire du régime démocratique en place depuis 2005, organisée par les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et le réseau civil-politique-militaire de l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA.
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 10 août 2016