En 2010, on parlait de 400 désertions et en 2016, il ne s’agit que de 11 …
A Bujumbura, ce vendredi 19 août 2016, l’officier Gaspard Baratuza, porte-parole du ministère burundais de la Défense nationale et des Anciens combattants (MDNAC) –http://mdnac.bi/– , a informé, en point de presse, qu’en 2016, seul 11 désertions à la Force de Défense Nationale FDN ont été signalées.
Il s’agit de :
– 5 cas recensés à l’Institut supérieur des cadres militaires (ISCAM) pour des candidats officiers au cours de ce mois d’août 2016 ;
– 4 cas sur 17 candidats officiers partis étudier en Ethiopie en 2011 pour une formation académique de 5 ans ;
– 2 cas d’abandon scolaire à l’Ecole militaire royale des cadets en Belgique. Ils sont manquants à leurs postes d’attache depuis le mois de juillet 2016.
En 2010, il s’agissait de 400 cas de désertions.
Au Burundi, cette année 2016, la plupart des désertions sont liées à la peur que les terroristes SINDUMUJA ( milices et activistes burundais sur les réseaux sociaux vivant au Rwanda et en Occident ), à travers FACEBOOK, TWITTER et WATSAPP, répandent… Ces terroristes burundais des Réseaux sociaux, recherchés par la Justice Burundaise, soutenus par les USA, la France, la Belgique, et le Rwanda, arrivent même à organiser des assassinats ciblés de personnalités burundaises. La dernière en date était Feu Hafsa Mossi, députée burundaise au Parlement de l’East African Community (EALA) … Pour rassurer, les jeunes militaires, face à la rumeur que les SINDUMUJA mettent en avant, en disant que les ex-FAB, parce que TUTSI, sont entrain d’être assassinés, le colonel Gaspard Baratuza rappelle que l’article 256 de la constitution stipule que les « corps de défense et de sécurité sont organisés de manière à garantir l’unité en leur sein, la neutralité politique des membres ainsi que l’impartialité dans l’accomplissement de leurs missions ».
De plus, lorsque les SINDUMUJA affirment que ce sont des TUTSI qui sont frappés dans l’armée burundaise, il faut leur rétorquer en leur demandant : Comment savent ils que tel ou tel est TUTSI ? Surtout qu’ils donnent le clan des personnes concernés pour que l’on puisse vérifier leur théorie ! Car, au Burundi, être TUTSI ( notable parmi les Barundi ), c’est appartenir à des clans bien précis. Par exemple, un HIMA n’est pas TUTSI dans la sociologie burundaise ( http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ), mais il est considéré TUTSI par les Belges, les Français, les Américains, ( et certains Burundais, traumatisés, qui ont oublié leur HISTOIRE à cause du Génocide / Régicide : http://burundi-agnews.org/genocide.htm ).
DAM, NY,AGNEWS, le dimanche 21 août 2016