A Bujumbura, ce mercredi 10 septembre 2014, Dr Népomuscène Gahungu, du Ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a organisé un atelier pour sensibiliser les acteurs médiatiques sur leur rôle primordial dans les questions de santé qui touchent – la mère et de l’enfant – au niveau de la société toute entière.
D’après 2 enquêtes de santé publique menées en 2010 et en 2014 [1] au Burundi: – le taux de prévalence contraceptive est passé de 7% (2005) à 25,3% (2012); – le taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié est lui passé de 22,9 % (2005) à 68% (2012); – et le ratio de mortalité maternelle est passé de 800 pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à 500 pour 100 000 naissances vivantes en 2010.
Ce sont ces progrès réalisés qui encouragent les acteurs de la Santé en générale au Burundi a demandé aux média notamment les chefs de programmes et les rédacteurs en chefs de se mettre en peu plus en avant dans ce processus de progrès positif que vit actuellement le pays. Les médias doivent renforcer leur rôle dans la dissémination de l’information au niveau de la santé maternelle et infantile …
Cet atelier souhaitait demander aux média burundais d’appuyer les acteurs de la santé dans leur campagne pour l’espacement des naissances.
Selon l’UNICEF, chaque année, dans le monde, près de 515 000 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Pour une femme qui meurt, il y en a une trentaine d’autres qui resteront handicapées par de graves complications. Cette espacement des accouchement ou planification des naissances aiderait à éviter une grande partie de ces décès et de ces invalidités.
[1] 2 documents sont à la base de cet article : 1 – l’Enquête démographique et de santé de 2010 ; 2 – l’étude sur l’ampleur et les causes d’abandon de la pratique contraceptive ainsi que les déterminants de l’utilisation des services de planification familiale au Burundi réalisée en 2014.
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 11 septembre 2014