L'ADC Ikibiri et les Forces Négatives burundaises en RDC.

Sécurité –  A l’occasion des festivités du Cinquantenaire de l’Indépendance du Burundi, malheureusement la sécurité en RDC Congo voisin demeure problématique…   
Une guerre,  sans nom, y sévit.  En cause, de nombreux groupes rebelles étrangers, appelés “Forces Négatives”,  s’y sont installés. Ces rebellions, en connivence avec de nombreuses multinationales nébuleuses,  pillent les richesses de ce pays et surtout commettent l’indescriptiple vis à vis de la population  congolaise.  Parmi ces derniers, on trouve des rebelles du Burundi ( voir France 24 [1] ). Il s’agit de citoyens burundais qui ont refusé le verdict des urnes à l’occasion des élections démocratiques organisées en 2010, qui se regroupent dans un mouvement politique, à recours violent, dénommé -ADC Ikibiri- (Alliance des Démocrates pour le Changement au Burundi).  Cette proximité avec les “Forces Négatives” en RDC poussent le Burundi à la vigilence et à  sécuriser sa frontière avec le Sud-Kivu.
 
En RDC Congo, les forces négatives ( FDLR, ADF/Nalu, Maï-Maï de La Fontaine, M23,  Maï-Maï PCLS, Maï-Maï NDC, Maï-Maï FDC, Maï-Maï Raiha Mutomboki, etc.) tentent de faire régner la terreur aux Kivu (Nord/Sud).  A côtés de ces forces négatives reconnues sur le terrain congolais, ils existent de très petites structures burundaises dont le Fronabu Tabara, le FRD – Abanyagihugu, et le FNL de Rwasa…  
Ces forces négatives burundaises en RDC Congo évoluent surtout entre les frontières du Sud – Kivu (RDC) et le Burundi.  Des opérations  conjointes avec les FARDC ( Forces armées de la République Démocratique du Congo  ), associées à la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo), et les FDN (Forces de Défense Nationale) burundaises  assurent ensemble la sécurité en ce moment sur cette zone du Sud-Kivu …  La recette semble très bien fonctionnée.  Heureusement car du côté Burundi, le pays accueille cet été (juillet – aout) près d’une centaine de milliers de touristes, venus à l’occasion du Cinquantaire de l’Indépendance du pays. 
 
Un homme proche de la sécurité burundaise, anonymement, explique que: ” tout le Burundi, les forces de sécurité aidées par de nombreux citoyens, participent à ce que la fête puisse durer en toute sécurité”. 
Jusque maintenant, les touristes interrogés par les correspondants d’AGnews n’ont aucunement l’impression de se sentir dans une insécurité quelconque. Au contraire, ils sont interpelés par le courage des Barundi, qui à tous prix, tentent de conjurer la pauvreté. De plus, les citoyens Barundi exposent aux touristes les réalisations faites depuis le retour de la paix en 2005, et ce, avec leurs moyens propres pendant les travaux communautaires, toutefois aidés, tant que peu, par l’Etat du Burundi, ses partenaires fidèles, et certaines ONGs vouées au développement. 
 
L’homme travaillant à la sécurité burundaise reprend : “Cependant les gens de l’ADC Ikibiri, depuis le verdict des élections de 2010, ont préféré le recours  à la violence. L’année dernière, ils ont mis en place des rebellions: – le MSD du journaliste  M. Alexis Sinduhije  avec son Fronabu Tabara [1; l’UPD avec son FRD – Abanyagihugu [2]; et  le FNL de M. Rwasa Agathon. Le MSD et le FNL se sont installés au Kivu en RDC Congo. Un rapport d’experts des Nations Unis  [3] a dénoncé ce fait en novembre 2011. L’ UPD a essayé d’installer sa rebellion FRD – Abanyagihugu  dans le Nord du Burundi et en Tanzanie mais sans succès. 
Finalement, le FRD – Abanyagihugu a tenté de s’installer en RDC Congo. Leur chef d’Etat Major Pierre Claver Kabirigi a été tué  par la Sécurité Congolaise lors d’une inter-cation.  Ce que redoute le Burundi,en ce moment, c’est que ces groupes rebelles s’invitent à la fête du Cinquantenaire pour troubler l’ordre publique et effrayer les dizaines de milliers de touristes … “.
 
L’homme des services de sécurité burundaise ajoute : ” La confusion du moment au Burundi est produite par le média de l’ancien journaliste  M. Alexis Sinduhije. La Radio Publique Africaine – RPA – [4], comme après les élections en 2010 où elle a essayé de faire vivre une insécurité puis rebellion dans les consciences des Burundais, elle va à la charge des jeunes IMBONERAKURE (militants du CNDD-FDD, parti du très populaire président africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre ) … Car tous les citoyens burundais sont mobilisés à présent pour que la paix règne sur tout le territoire du Burundi, dont ces jeunes qui sont accusés d’aider la police burundaise à ce que la sécurité soit !  … Le problème de la RPA est que les forces de rebelles de l’ADC Ikibiri, venant de la  RDC Congo ( forces négatives burundaises au Congo RDC),  n’arrivent pas à percer la frontière burundaise. Arrivée au Burundi, certains rebelles de l’ADC Ikibiri  sont molestés par la population burundaise  (parfois tués) avant d’être prise en charge par la police lors de son arrivée sur le terrain, et mis aux mains de la justice burundaise …  D’autres (membres des partis politiques coalisés dans l’ADC Ikibiri) de l’intérieur pays tentent des actions terroristes mais sans succès ! Ils font face à une population en alerte …  Cela ne fait pas les affaires de l’ADC Ikibiri qui, dans le calendrier de la Balkanisation de la RDC Congo , n’arrive pas à jouer le rôle clé que ses leaders avaient annoncé à des promotteurs nébuleux.”. 
 
L’Homme termine : “C’est dans ce cadre qu’ une partie de société civile burundaise, appelée par nos services – NTABARUMANIKA – (car leurs leaders sont des membres actifs d’une société secrête burundaise NTABARUMANIKA [2] connue), rentre en action pour essayer d’épauler l’ADC Ikibiri , qui est une organisation finalement dans une logique négative car elle refuse la démocratie au Burundi. La société civile NTABARUMANIKA (ou dite de l'”Uprona”, ancien parti unique sous la dictature) accuse les jeunes IMBONERAKURE et la police burundaise de se livrer à de nombreuses exactions dont des passages à tabacs et arrestations de membres de l’opposition … Cette société civile NTABARUMANIKA évoque même des bavures attribuées aux membres aux jeunes IMBONERAKURE.  Ce que le président des jeunes IMBONERAKURE, M. Denis KARERA,  a réfuté de suite…  M. Denis KARERA dénonce toutes ces accusations faites à l’encontre de son organisation par cette société civile -des enfants de la Dictature- dont on devine  à Bujumbura ses ambitions. 
Les jeunes IMBONERAKURE rejetent  en bloc toutes les accusations relatives aux différents actes de barbarie et de perturbations de la sécurité observés dans les différentes localités du Burundi. Pour eux, il ne faut pas confondre les citoyens barundi qui se défendent face aux forces négatives régnant en RDC Congo, appelés, dans une confusion voulue, par cette société civile NTABARUMANIKA :   -opposition burundaise-.  Or l’ADC Ikibiri, avec ces forces négatives basées en RDC Congo ( Fronabu Tabara, FRD – Abanyagihugu, et FNL de Rwasa ), ressemble plus aujourd’hui à une organisation  qui a refusé le verdict des urnes en privilégiant le recours à la violence …  Le danger pour cette société civile NTABARUMANIKA et l’ADC Ikibiri, ce n’est pas du tout le gouvernement ou ce qu’ils appellent le – pouvoir CNDD-FDD -.  C’est vraiment  le retour de flamme suite à la colère de la population burundaise qui tente d’avancer en développant le pays  alors que ces derniers -anti démocratiquement-  cherchent à les ramener en arrière … “.
 
 
 
 
DAM, NY, AGNEWS, le 22 juillet 2012.
 

 

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