A Bujumbura, ce jeudi 13 octobre 2016, comme l’a constaté un confrère de l’Agence Burundaise de Presse ( ABP), les citoyens sont actuellement touchés par le manque de transport en commun surtout le matin et le soir lorsque il faut aller au travail et rentrer à la maison.
Pour ce manque de transports en commun, les fautifs sont l’Office des Transports en Commun OTRACO ( l’Etat ) mais aussi les sociétés privées…
Selon les citoyens Burundais de la ville, il faut parfois attendre 2 heures avant d’avoir un bus, en plus souvent coincés dans des embouteillages. Les citoyens sont alors obligés de se rabattre sur les taxis voitures, les taxis motos ou les taxis vélos qui coûtent cher par rapport au ticket du bus de transport en commun.
M. Charles Ntirampeba, secrétaire général de l’Association des Transporteurs du Burundi (ATRABU), explique que le parc des bus des sociétés privées sont vétustes ( 40 bus sont en retrait de circulation temporaire suite à des problèmes de contrôle technique verbalisés par la police burundaise de roulage) et qu’il faudrait renouveler ce parc mais que cela coûte chère, à cause de l’ordonnance ministérielle de 2008 qui interdit l’importation des bus de transports en commun mains gauches ( estimés dangereux pour la circulation au Burundi ) moins chers que les mains droits.
Au Burundi, de manière générale, à cause de la croissance de l’activité économique, notamment à Bujumbura, les usagers demandent de plus en plus de moyens de transport commun. Cela interpelle l’Etat à mettre en place au plus vite une véritable politique de la ville en mettant un point d’orgue aux moyens de locomotion…
DAM, NY,AGNEWS, le vendredi 14 octobre 2016