Société civile UPRONA-FRODEBU  :  Vital Nshimirimana (Forsc), Justine Nkurunziza (Cosome) et Pierre-Claver Mbonimpa (Aprodh)   ( Photo: iwacu-burundi.org )
Société civile UPRONA-FRODEBU : Vital Nshimirimana (Forsc), Justine Nkurunziza (Cosome) et Pierre-Claver Mbonimpa (Aprodh) ( Photo: iwacu-burundi.org )

La société civile – UPRONA ( Nditije Charles  Uprona – aile Bururi ) et FRODEBU ( Minani et Ndayizeye) – demande l’annulation des résultats de l’opération d’enrôlement des candidats électeurs de 2015.
Du côté UPRONA ( ex- parti unique sous la dictature militaire des Bahima burundais de 1965 à 2005  au Burundi ),  les associations COSOME, FORSC, OLUCOME, ACAT-Burundi, FOCODE, RC, et la Ligue Iteka; et du côté FRODEBU, l’APRODH et Dushirehamwe.
Ces organisations de la société civile burundaise disent avoir participé à l’observation de l’opération d’enrôlement de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI. Mais pourtant,  nulle ne les a mandaté pour ce travail …
Elles reprennent les mêmes revendications que leurs partis politiques respectifs espérant que le processus électoral en cours  puissent être stopper ou retarder  et éviter l’organisation des élections pour 2015 au Burundi.
En exigeant  l’annulation des résultats de l’opération d’enrôlement et  une audit sur l’utilisation de la carte nationale d’identité avant et pendant la période d’enrôlement des électeurs, et l’organisation d’une nouvelle opération d’enrôlement des électeurs sur la base des documents hautement sécurités comme la carte biométrique,  cela signifie tout simplement que ces associations de la société civile UPRONA et FRODEBU  ne souhaitent nullement  des élections démocratiques  en 2015 au Burundi.
Ces associations disent ne pas avoir confiance aux cartes d’identité burundaise qui sont en carton. Car, selon elles,  “ces cartes risquent de voter toute CNDD-FDD” lors des élections démocratiques du mois de mai 2015. Ces organisations crient déjà alors  à – la fraude électorale massive –. Du côté des diplomates au Burundi, on  préfère sourire …  Ces organisations civiles demandent d’urgence des cartes d’identité biométrique au Burundi espérant que les partenaires au développement ( la communauté internationale) vont pouvoir sortir de leur poche de l’argent nécessaire pour cela.  Alors que toute l’Europe est quasi en récession,  l’ambassadeur des Pays-bas leur a déjà répondu qu’elles devaient rester réalistes dans leurs revendications !  Car, sans le dire, ce ne sont pas – les  Cartes d’identité biométrique –  qui feront que la population  ne votera pas pour le CNDD-FDD…

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 19 décembre 2014

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