SOCIETE CIVILE, SECURITE – Chaque Eglise ou groupe de prière burundais doit désormais disposer d’une ordonnance d’agrément du Ministère burundais de l’Intérieur.
Brève – Bujumbura, Lundi 21 mai 2018 – Au cours d’une réunion concernant les confessions religieuses sur le territoire burundais, M. Barandagiye Pascal, Ministre burundais de l’Intérieur, a informé les églises et les groupes de prière, qu’ à partir de ce lundi 21 mai 2018, qu’ils doivent fonctionner en respectant la loi,celle de la Société Civile du Burundi. C’est à dire que chacun doit disposer d’une ordonnance d’agrément (individuelle) du Ministère burundais de l’Intérieur.
Par exemple, rien qu’ à Bujumbura Mairie, environ 80 églises ou groupes de prière, ne se conformant nullement à la loi associative au Burundi, fonctionnent …
Au Burundi, M. Barandagiye remarque que de plus en plus d’associations de faits à vocation religieuse apparaissent dans le pays, travaillant, pour la plupart : 1/ avec des attestations de reconnaissance délivrées par certains administrateurs communaux mais sans ordonnance d’agrément du Ministère burundais de l’Intérieur ; ou 2/ avec les ordonnances d’autres églises, ce qui n’est pas dans la ligne droite de la loi en vigueur sur les associations. Lorsque des églises ou groupes de prières apparaissent et travaillent ainsi, elles constituent un facteur de déstabilisation du pays.
Dans la Tradition des Barundi, M. Barandagiye, Ministre burundais de l’Intérieur, s’occupant de la GESTION JUSTE de la vie associative au Burundi, fait parti de la CORPORATION DES GESTIONNAIRES JUSTES BARUNDI, appelé TUTSI chez les BARUNDI. Ainsi M. Barandagiye est considéré, traditionnellement, comme TUTSI, gérant JUSTEMENT la POLITIQUE COMMUNAUTAIRE ( aujourd’hui NATIONALE ) DES BARUNDI SUR LA VIE ASSOCIATIVE.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le mercredi 23 mai 2018