SOCIETE– 56,6% des jeunes Barundi sont devenues Capitalistes, contre 43,4 qui sont restés Communautaires.
A Bujumbura, ce jeudi 21 décembre 2017, Mme Nakimana Libérate, directrice adjointe du Centre d’alerte et de Prévention des conflits (CENAP), a organisé un forum national de 2 jours présentant les résultats de la recherche de son organisation et d’ Interpeace sur les aspirations des jeunes pour le Burundi de demain, en présence de Mme Miburo Anathalie, directrice générale de la Jeunesse au Ministère burundais de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
Les participants de ce forum provenaient des 18 provinces burundaises.
Selon Mme Nakimana, le travail réalisé avec les jeunes à travers tout le pays ont montré que :
1/ beaucoup de jeunes ont des projets à réaliser ;
2/ 57,3% des jeunes rencontrés aspirent à vivre et grandir en paix ;
3/ 56,6% aspirent à avoir beaucoup d’argent ( 45,5% aspirent à avoir une moto, 19,6% avoir une belle voiture, 19,7% aspirent avoir un vélo. ) ;
4/ 61,7% déclarent épargner pour le futur ;
5/ 88,5% aspirent à devenir membres d’une coopérative ;
6/ Le sentiment de satisfaction se rencontre à 56,2% contre 46,1% en milieu urbain ;
7/ Les jeunes urbains qui aspirent à manger 3 fois par jour sont à 19,2% contre 16,3% en milieu rural.
8/ 69% des jeunes Barundi croient que le pays atteindra un plein essor, en misant principalement sur son potentiel agricole et pastoral ;
9/ 30,6% des jeunes Barundi aspirent à travailler dans le secteur médical ( 37,6% filles contre 23,2% garçons ) ;
10/ 14,4% des jeunes Barundi ruraux choisissent le métier d’enseignant, contre 6,3% en milieu urbain ;
11/ 12,4% des jeunes Barundi urbains préfèrent les métiers dans les banques ou les assurances, contre 9,3% provenant du milieu rural ;
12/ 43,1% des jeunes Barundi envisagent de devenir des fonctionnaires.
De manière transversale, le problème de l’Afrique est qu’elle a perdu un peu la boussole avec l’Esclavage et la Colonisation, de 1450 à 1962. Le Burundi, lui, a connu la colonisation, crime contre l’Humanité, qui a détruit tout son organisation socio-économique. L’Africain est communautaire et non individuel. Les Barundi vivaient dans une DEMOCRATIE COMMUNAUTAIRE. Autrefois, lorsque l’on était jeune chez les Barundi, comme chez d’autres peuples Africains de manière générale, entre 14 et 21 ans, ont été dirigés vers 4 corporations socio-économiques : 1/ une corporation de PRODUCTION ( agriculteurs, éleveurs, commerçants, pécheurs, et artisans) ; 2/ une corporation de GESTION ( guerriers, prêtres, médecins, savants, conseillers, comptables etc) ; 3/ une corporation de SCIENCE ( la Nature, l’Univers ) ; et 4/ une corporation de l’ETAT ( chez les BARUNDI, du MWAMI – le Roi ).
Les jeunes Barundi de cet âge rentraient, selon leur choix mais dépendant aussi de leur clan ( Imiryango ), dans une de ces 4 corporations où ils étaient initiés, éduqués et formés à un métier ( à un Savoir ). Ainsi à la fin de cette étape, que l’on appelle aujourd’hui l’adolescence, après 21 ans, ces jeunes Barundi avaient un métier et vivaient de ce métier ou de ce savoir. Ces Barundi étaient devenus HUTU, TUTSI, TWA, ou prêt à devenir MWAMI (MUGANWA, etc. ). Il n’y avait pas de chômages ou de chômages des jeunes au Royaume du Burundi appelé – Ingoma y’Uburundi –
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 22 décembre 2017