70 citoyens de Kayogoro à Makamba qui étaient réfugiés en Tanzanie viennent de rentrer …
A Makamba, commune Kayogoro, lors du dialogue interburundais qui avait lieu, ce vendredi 10 juin 2016, M. Zachée Misigaro, administrateur de cette commune Kayogoro, a d’abord annoncé la bonne nouvelle qui est que 70 citoyens de Kayogoro qui étaient réfugiés en Tanzanie sont rentrés.
D’après ce que rapporte ces Burundais qui sont de retour chez eux dans leurs collines, c’est qu’il est difficile pour les milliers de réfugiés Burundais qui sont dans les camps en Tanzanie de rentrer. En Tanzanie, la majorité des réfugiés burundais savent que leur pays le Burundi est en paix et que les élections de 2015 sont finis et qu’elles se sont bien déroulées … Ils entendent de leur famille au Burundi que même les Travaux de Développement Communautaire TDC ont repris avec vigueur. Mais, en Tanzanie, le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU ( UNHCR) a mis en place des règles structurelles du quotidien qui emprisonnent … Le temps passe et rien ne change et ainsi les milliers de Burundais qui souhaitent rentrer sont pris dans ce quotidien qui les emprisonnent. C’est le témoignage de ces anciens réfugiés burundais qui viennent de rentrer …
Au Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire président africain du Burundi a demandé depuis quelques mois aux gouverneurs des provinces ( c’est à dire au Ministre de l’Intérieur ) de rapporter les chiffres exactes des Burundais qui sont partis et qui ont quitté les camps de réfugiés en Tanzanie, en RDC Congo , et au Rwanda, pour rentrer dans leur colline. Ce rapport est toujours attendu … Ce manque de chiffres permet à la propagande contre le Burundi et au HCR de continuer à publier sur leur site de chiffres farfelus du nombre de réfugiés burundais.
Toutefois, comme l’indique, M. Misigaro, l’Etat du Burundi devrait mener un campagne plus forte pour libérer ces Burundais qui se sont réfugiés ( les réfugiés burundais dans la région ) dans les pays voisins, à cause des Rumeurs Radio RR propagées par certains média locaux privés entre le mois de mars 2015 et mai 2015, pendant la Révolution de Couleur ratée de 2015. Aujourd’hui, ils vivent dans des camps de réfugiés une vie d’enfer mais ne savent pas comment sortir de ces camps, qui, malheureusement, font vivre ( donnent des jobs ) des dizaines de milliers de volontaires qui,eux, ne veulent pas qu’ils partent, car les réfugiés sont leur gagne pain. Le paradoxe est là …
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 14 juin 2016