A Bujumbura (capitale du Burundi), ce Mardi 20 mai 2014, le président de l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), M.Pierre Claver Mbonimpa comparaissait devant un magistrat au parquet de la Marie de Bujumbura.
Après 4 jours d’incarcération à la prison centrale de Mpimba, arrivé à bord d’un camion réservé aux prisonniers, tout de vert vêtu, M.Pierre-Claver Mbonimpa était accompagné de son avocat Me Armel Niyongere.
Selon le procureur de la République en Mairie de Bujumbura, M. Arcade Nimubona, M. Mbonimpa s’est rendu coupable de 3 délits.
M.Pierre-Claver Mbonimpa a été arrêté jeudi 15 mai 2014 dans la soirée, alors qu’il voulait fuir le Burundi. Il est accusé :
– d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat pour avoir tenté d’inciter la population à la révolte contre les pouvoirs publics (délit passible de 3 ans de prison);
– d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat pour avoir tenté de créer une crise diplomatique entre le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC) ( délit passible de 5 ans de prison)
– et de faux et usage de faux car il a utilisé des fausses photos comme preuves judiciaires.
Le Burundi est un des pays qui font partis des Grands Lacs africains, au même titre que la RDC Congo, et le Rwanda. Lancer une rumeur dans cette région peut s’avérer dangereuse pour de nombreuses vies humaines innocentes …
DAM,NY, AGNEWS, le mardi 20 mai 2014