Justice – A Bujumbura, lundi 19 octobre 2015, le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bujumbura a reçu en première audience publique près de 100 détenus parmi les violents insurgés ayant participé aux manifestations illégales des mois d’avril-mai 2015, organisées par le Forsc et le Focode principalement contre le dernier mandat présidentiel de S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire président africain du Burundi.
Le procès a eu lieu dans les enceintes de la prison centrale de Mpimba. selon Me Lambert Nsabimana, un des avocats de la défense, la peine qui est requise par le ministère public contre ces insurgés violents, soit de 4 infractions dont la participation à un mouvement insurrectionnel, peut conduire à 10 et 20 ans de prisons.
Au Burundi, à partir du mois d’avril 2015, une Révolution de Couleur ou Tentative de Changement de Régime a été tentée par les USA, la France et la Belgique, avec comme argument faux ( Cfr. Cours Constitutionnelle du Burundi ) – le 3ème mandat anticonstitutionnelle du Président Nkurunziza-. Dès la fin du mois d’avril 2015, des manifestations interdites ont été organisées en vue de préparer le Coup d’État ou putsch militaire du mercredi 13 mai 2015 qui a échoué. La plupart parmi ces derniers détenus jugés sont parmi les manifestants qui ont soit cassé ou brulé des biens publiques ( routes, voitures, etc ) ou encore agressé, blessé, des citoyens ou des forces de l’ordre. Selon la Commission d’enquête judiciaire mise en place par le Procureur de la République ( Cfr. lettre N/Réf.552/10/347/BV/2015 du 29 avril 2015 ), les dégâts matériels depuis avril 2015 sont estimés à plus de 32,7 Millions USD soit plus de 51,1 Milliards BIF [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/09/rapport_insurrection_final_1_.pdf ]. Cela sans compter les dégâts humains ( blessés, morts, réfugiés etc. )…
DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 25 octobre 2015.