A Bujumbura, vendredi 27 juin 2014, le sous-secrétaire général adjoint des Nation unies aux droits de l’homme, M. Ivan Simonovic, après avoir été acculé par les divers média privés et les organisations de la société civile burundaise, appartenant aux enfants de l’élite de la Dictature des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya), responsable du Génocide/Régicide contre les Bahutu Barundi, qui a fait plus de 4,5 Millions de victimes Barundi en 40 ans de règne, a demandé à ce que la future commission qui composera la Commission nationale Vérité et Réconciliation CnVR soit inclusive, impartiale, compétente et indépendante.
M. Simonovic estime qu’une telle commission peut inciter les citoyens à participer et à attirer le soutien et la coopération des partenaires. De plus, dit – il, si ces conditions sont réunies, il indique que le haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme appuiera la CnVR burundaise sous diverses formes.
Le discours de M. Ivan Simonovic a été apprécié à moitié par les autorités et la population burundaises. Car, la CnVR au Burundi a été mise sur pied pour se pencher sur l’impunité et les crimes commis sous la période dictatoriale des Bahima burundais. Beaucoup de citoyens Barundi voient très mal le fait de pousser l’Etat du Burundi à mettre à part égal dans la Commission du CnVR des Bahutu Barundi (les victimes) et des Bahima burundais ( les tortionnaires pendant la dictature militaire).
Les mots parfumés des diplomates onusiens, comme ceux de M. Ivan Simonovic, venant donner des leçons des Droits de l’Homme au Burundi, mais n’arrivant pas à dire –Génocide contre les hutu du Burundi commis par la Dictature -, ne rassurent pas les victimes burundaises. Ces diplomates onusiens n’arrivent déjà pas à dire la vérité …
Au Burundi, la CnVR est une des approches du processus de justice transitionnelle en cours, suite au passée douloureux qu’a connu le pays.
DAM, NY,AGNEWS, le 30 juin 2014