A Gitega, la semaine dernière, le ministre de la Justice et Garde des sceaux du Burundi, M. Pascal BARANDAGIYE, a annoncé que 205 prisonniers, sur tout le territoire, avaient pu bénéficier au mois de février 2014 de la libération conditionnelle.
Par exemple, à la prison centrale de Rutana, il y en a eu 27 et à la prison de GITEGA 51.
Sous ordonnance ministérielle, ces libérations conditionnelles permettent à l’État de réduire le surpeuplement carcérale que connaît le pays mais aussi les coûts de l’incarcération. Les prisonniers rentrant dans les conditions sont ceux qui appartiennent à la catégorie des condamnés ayant purgé le quart de leurs peines et ayant fait preuve de bonne conduite. Pas possibilité de libération conditionnelle pour les violeurs, les détenteurs d’armes arrêtés, et les assassins. En cas de récidive ou de mauvais comportements constatés, ces prisonniers regagnent de suite la prison quelques jours après leur libération.
154 autres prisonniers vont ainsi pouvoir jouir de ce privilège dans les semaines qui viennent.
DAM, NY, AGNEWS, le 7 mars 2014