A Bujumbura, ce mercredi 30 novembre 2016, AGNEWS a rencontré M. Benoît NDIKUMANA, un ancien fonctionnaire du Ministère Burundais de la Justice. M. Benoît NDIKUMANA était très remonté contre M. Sylvestre Nyandwi , Procureur Général de la République du Burundi, depuis août 2016.
Pour lui, il n’y a pas photo lorsque on compare M. Sylvestre Nyandwi , actuel Procureur Général et M. Valentin BAGORIKUNDA, son prédécesseur.
Selon M. Benoît NDIKUMANA :
En fonction, M. Valentin BAGORIKUNDA, Procureur Général de la République du Burundi, a rendu 3 grands rapports judiciaires qui ont permis au Burundi à se défendre jusqu’aujourd’hui contre les agressions externes :
1/ – Vendredi 3 avril 2015 : Publication de l’enquête de la Commission sur l’attaque de Cibitoke – décembre 2014 : http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/05/bdi-enquete-burundi-attaquecibitokedecembre2014.pdf
2/ – Jeudi 17 septembre 2015 : le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda a invité la presse pour communiquer l’état d’avancement des enquêtes judiciaires ouvertes à la suite du déclenchement du mouvement insurrectionnel : http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/11/20150909_justice_burundaise_rapport-commission-enquete_insurrection_final.pdf ou http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/09/rapport_insurrection_final_1_.pdf
3/ Février 2016 : Rapport de 27 pages du ministère public pour vérifier les “allégations” émanant des Nations Unies et de Amnesty International (AI) sur des exécutions extrajudiciaires et l’existence présumée de fosses communes autour de Bujumbura dans la foulée des attaques armées du 11 décembre 2015 et les représailles qui ont suivi.
Ces 3 rapports ont été donnés à la Cour Pénale Internationale CPI, ainsi que les mandats d’arrêts internationaux qui allaient avec … La CPI n’a pas voulu prendre en compte ces derniers comme le Statut de Rome l’exigeait. Le Burundi, avec des arguments judiciaires en bétons, s’est retiré de la CPI qui a fait fi de son devoir et du droit internationale. La fameuse partialité de la CPI …
Mr Sylvestre Nyandwi, Procureur Général de la République, depuis août 2016, devrait avoir produit quelques rapports à la suite d’enquêtes menées contre ceux qui attaquent le Burundi par le biais du Droit International Humanitaire ( Guerre Humanitaire contre le Burundi ).
Le procureur pouvait décider d’attaquer judiciairement ces agresseurs du Burundi… Le droit pénal burundais est assez complet pour engager ce type d’actions. ITEKA et FIDH ont attisé la haine ethnique au Burundi. L’Etat peut poursuivre aisément … Les étrangers peuvent être condamnés par le droit interne burundais. Par la suite, ce sera aux politiciens via interpole d’engager des poursuites, ou tout simplement, au niveau de l’Est African Community ou de l’Union Africaine d’exiger des arrestations ou des interdictions d’accès en Afrique …
Au Burundi, pour M. Benoît NDIKUMANA, c’est bien de sortir des décrets mais l’évaluation périodique ne doit pas être négligée.
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 30 novembre 2016