{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 19 juillet 2010 – Le 9 avril 2009, Ernest Manirumva, vice-président de l’ OLUCOME,est poignardé à mort i par des inconnus. Fin avril 2009, après le meurtre d’Ernest Manirumva, les USA promettent, au gouvernement burundais, l’envoi de leurs fameux agents du FBI (Federal Bureau of Investigation). Grâce à l’intervention du FBI, en coordination avec la police judiciaire burundaise, qui ont interrogé des suspects en relevant notamment leurs empreintes et leurs ADN, la justice burundaise a pu mercredi dernier commencé à entreprendre le procès de cette tragique affaire … De nombreux curieux, et personnalités, étaient présents au Parquet. Il y a notamment l’ambassadeur de Belgique, et des représentants de l’Allemagne et des Etats-Unis d’Amérique.
Les présumés auteurs du meurtre, actuellement détenus à la prison centrale de Mpimba, ont comparu en audience publique devant les juges de la Cour d’appel de Bujumbura. Seulement, huit personnes sur les quinze citées se sont présentées devant la barre ce jour-là.
La famille du défunt -Manirumva-, en partie civile, est représentée par Me Prosper Niyoyankana, aidé par deux collègues. Tous les prévenus ont droit à un avocat s’ils le souhaitent. Certains sont défendus par Me Isidore Rufyikiri.
Dès le départ du procès, les avocats de la défense ont dès lors demandé la liberté provisoire de certains détenus. Le ministère public a plaidé pour que ces présumés auteurs de ce crime restent en prison. La Cour a donné raison à ce dernier. Quant aux avocats du défunt, ils ont voulu démontrer à l’audience qu’il y a encore d’autres pistes d’enquête à explorer par le ministère public pour le bon déroulement du dossier.
La chambre criminelle de Bujumbura a fixé un prochain rendez- vous judiciaire dans cette affaire pour le 13 Septembre 2010, à cause du congé de vacances judiciaires.
De nombreux Barundi sont déçus de la manière dont une certaine société civile burundaise tente d’influencer l’opinion internationale en dénigrant la justice du pays dans cette affaire. Un homme interrogé dans la rue à Bujumbura, réagit en disant : “C’est parce qu’il y en a parmi eux qui sont peut-être impliqués dans cette affaire… Il ne faut pas oublier que certaine piste autour d’Olucome existe ! Des histoires d’intrigues internes tournant autour du contrôle de certains dossiers de l’association … Mais il faut des faits et non des suppositions ! “.