A Bujumbura, jeudi 14 avril 2016, autour d’une Table Ronde avec les partenaires financiers, Mgr Jean Louis Nahimana, Président de la Commission nationale Vérité et Réconciliation (CVR), et Mme Clotilde Niragira, Secrétaire Général de la CVR, ont présenté le plan stratégique et opérationnel 2016-2018 de cette institution de justice transitionnelle burundaise. Le budget de la mise en place des activités de la CVR 2016-2018 est évalué à environ 53,2 Milliards BIF soit 34,2 Millions USD.
La CVR organisera des activités de formation et de renforcement des capacités destinées aux membres de la CVR; mettra en place un mécanisme clé pour établir la vérité et réconcilier tous les Burundais; élaborera un programme de réparation et promotion du pardon et de la réconciliation; et enfin, aidera à mettre en place des réformes institutionnelles et la réécriture de l’Histoire du Burundi.
Au Burundi, la CVR a été créée le mercredi 3 décembre 2014 dans le but de faire la lumière sur l’histoire récente du pays (1962-2008) … Le Burundi a connu le 1er Génocide ( Génocide – Régicide ) de la région des Grands Lacs africains en 1972. De 1965 à 2005, le Burundi a vécu l’une des dictatures qui aura été parmi les plus sanglantes et féroces du 20ème siècle. La Dictature des HIMA burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya ) a fait plus de 4,5 Millions de victimes BARUNDI [ L’Histoire du Burundi : http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm et le Génocide-Régicide commis par les HIMA ou BAHIMA [ http://burundi-agnews.org/afrique/burundi-hima-muhima-bahima-et-le-hamitisme/ ] burundais contre les BARUNDI : http://burundi-agnews.org/genocide.htm ; http://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ; http://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ; http://burundi-agnews.org/guerre_civile_du_burundi_1993-2003.htm ].
Cette commission nationale ou CVR a pour vocation à revenir sur les crimes commis au Burundi depuis l’indépendance. C’est à dire mettre la lumière sur ces crimes des Régimes HIMA burundais … Les HIMA burundais ont tenté le mercredi 13 mai 2015, par coup d’état militaire, de revenir au pouvoir avec la complicité de la France, de la Belgique, des USA, et du Rwanda. Aujourd’hui, depuis des pays étrangers, les enfants de l’élite de la dictature HIMA burundaise, mobilisés depuis leurs exils, invoquent l’aide de la Communauté internationale pour les appuyer à venir reprendre militairement le pouvoir au pays de l’ancien Royaume millénaire africain des BARUNDI – Ingoma Y’Uburundi- qui est désormais ( depuis 2005 ) aux mains de ses propres filles et fils.
La société civile burundaise souhaite qu’une loi sur ce Génocide Régicide puisse voir le jour au Parlement burundais le plus vite possible. L’établissement de cette loi est possible grâce aux chiffres des millions de réfugiés qui sont rentrés parmi les BARUNDI et des notes sur les internés dans les camps de Concentrations ou camps de regroupement au Burundi ( 1996-2001) que détient le Ministère burundais de la Solidarité et des droits de la personne humaine; et des notes de la CNTB Commission Nationale Terres et autres Biens, et du ministère de la fonction publique sur la rémunération des pensions faite aux enfants des fonctionnaires BARUNDI massacrés lors du Génocide des années 1965 à 1972. L’urgence de cette loi sur le Génocide se fonde sur le fait du négationnisme ambiant chez les HIMA burundais, depuis l’exil, où ils évoquent un Génocide au Burundi contre les TUTSI qui serait en cours … A cet égard, sociologiquement,les HIMA au Burundi ne sont TUTSI [ http://burundi-agnews.org/histoire/burundi-tutsi-ou-batutsi/ ]. C’est à dire des notables parmi les BARUNDI. C’est un amalgame vocable ou une usurpation identitaire sociologique semblable au phénomène BANYAMULENGE en RDC Congo où des immigrés Rwandais en RDC Congo se disent aujourd’hui plus Congolais que les Congolais eux-mêmes …
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 19 avril 2016