A Bujumbura, ce jeudi 17 septembre 2015, M. Valentin Bagorikunda, Procureur Général de la République du Burundi, a annoncé avoir lancé des mandats d’arrêts internationaux, via Interpol, à l’encontre des personnes qui ont organisé et préparé le coup d’Etat militaire du mercredi 13 mai 2015 et qui continuent à perturber la sécurité au Burundi.
Le Coup d’Etat du 13/05/2015 au Burundi a été organisé, comme le précise le rapport de la Commission d’enquête judiciaire chargée de faire la lumière sur le mouvement insurrectionnel déclenché le 26 avril 2015 [ http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/09/rapport_insurrection_final_1_.pdf ], par des militaires, des policiers, des membres des partis d’opposition, de la société civile et certains journalistes.
Selon M. Valentin Bagorikunda, se référant au rapport d’enquête judiciaire : « Les organisateurs civils du mouvement insurrectionnel étaient constamment en contact avec les responsables des putschistes militaires et policiers ».
Le Burundi a décidé de passer à l’action au niveau judiciaire ( internationale ) à cause des effets négatifs que cause l’impunité. Ces individus recherchés ont fui le Burundi vers le Rwanda , la Belgique et la France ( en Europe de manière générale ) essentiellement. Et ils continuent à orchestrer, depuis l’extérieur, l’instabilité au Burundi. Le Procureur Général de la République du Burundi a donné comme exemple – l’attentat raté contre le chef d’Etat-major général de l’armée, le général-major Prime Niyongabo, commis vendredi dernier… Le Burundi a subi une Révolution de Couleur, soit une tentative de changement de régime, orchestrée par les USA, la Belgique et la France, entre les mois d’avril et mai 2015 [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18679 ]. Ces individus, frappés de mandats d’arrêts internationaux, les insurgés, étaient des citoyens burundais qui étaient impliqués dans ce plan de déstabilisation du Burundi.
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 17 septembre 2015