Il y a une frustration sociale forte qui commence à paraître face à l’injustice, au niveau des Droits de l’Homme, de la Constitution de 2005 …
A Bujumbura, ce jeudi 27 mars 2014, un citoyen anonyme s’exprime : “Avant la tentative d’amendement de la constitution du 18 mars 2005, des partis de l’opposition et des associations de la société civile ont fait croire qu’ils défendaient le bien commun, les droits de l’homme, l’Accord d’Arusha. Mais à y voir de près, ils défendaient leurs intérêts sectaires ou ethniques. Maintenant que le projet d’amendement n’a pas été adopté à l’Assemblée Nationale, tout citoyen peut donner sa contribution et relever quelques contradictions”.
Selon ce citoyen, “Un pays qui ne respecte pas les droits de l’homme n’a pas de constitution“. Il rappelle que : “Les droits de l’homme sont fondés entre autre sur l’égalité des citoyens. Au Burundi, un citoyen vaut quatre, voire six fois son compatriote selon qu’ils sont d’ethnies différentes. Cela est inscrit noir sur blanc dans la constitution du Burundi du 18 mars 2005 relevant d’Arusha (cf. les articles 129;146;180,1;257). Un des grands principes sociaux fait défaut même si les articles 13 et 16 réaffirment l’égalité des Barundi”.
Le citoyen anonyme termine en interpellant alors les défenseurs des droits des “privilégiés” d’en débattre sans parti-pris. “Les Barundi ont besoin que leurs droits soient défendus, respectés et non leurs privilèges”.
DAM, NY, AGNEWS, le 27 mars 2014