Comme au Chili, – les enfants de la Dictature de Pinochet – poursuivent leur lutte contre le pouvoir démocratique, au Burundi, deux groupes s’affrontent… La questions des – exécutions extrajudiciaires – que l’on entend ici et là est à comprendre dans ce sens …
D’où une commission chargée de faire la lumière sur les cas que certains rapports qualifient d'”exécutions extrajudiciaires” ou de “tortures” a été mis en place au printemps derniers au Burundi.
Pour la justice burundaise, il s’agissait d’apporter des éclaircissements face à des rumeurs -d’exécutions extrajudiciaires- qui circulaient, dont l’objectif était réellement de nuire à l’image du Burundi d’aujourd’hui qui est tourné vers le développement.
En effet, dans ce pays d’Afrique, deux courants se livrent bataille entre autre via la société civile. D’une part, il y a les -enfants de la Dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya)- ; et de l’autres, les -enfants de l’ex-vieux Royaume Millénaire du Burundi – (appellé communément les -démocrates-).
Les – enfants de la Dictature des Bahima burundais- , qui a déchu le Royaume du Burundi en 1966 en proclamant la République et qui, en 40 ans, a fait plus de 4.5 Millions de victimes Barundi, digèrent mal le retour à la Démocratie depuis 2005. Convertis en défenseurs des droits de l’Homme et en militants anti-corruption, ils ne cessent à tous prix de se présenter en véritables opposants politiques au nouveau régime démocratique du Burundi.
L’intitulé d'”exécutions extrajudiciaires” est une des formules des -enfants de la Dictature-. Cette fois-ci, ils ont fait mouche car la Communauté Internationale leur a porté crédit. En réponse, les Démocrates burundais ont répondu : – Le rapport du gouvernement.
Ce dernier reprend de manière précise toutes leurs accusations. Voici les rapports reprisent dans l’enquête judiciaire gouvernementale :
- Rapport de Mai 2012 de Human Rights Watch intitulé “Tu n’auras pas la paix tant que tu vivras”,L’escalade de la violence politique au Burundi;
- Rapport annuel,exercice 2011 de l’Association pour la Protection des Droits Humains et des Personnes détenus “A.PRO.D.H.”;
- Rapport provisoire de la Section des Droits de l’Homme et Justice du Bureau des Nations Unies au Burundi;
- Note verbale de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Burundi;
- Rapport de l’Ambassade des USA au Burundi;
Il convient de noter :
– Tous ces rapports ont comme source celui de l’A.PRO.D.H (une organisation pilotée par un ancien policier sous la Dictature);
– Et Certaines organisations avancent des chiffres dans leurs rapports sans fournir aucune precision sur les noms des victimes ou tout autre indication susceptible de conduire à la manifestation de vérité.
Le rapport de la Commission judiciaire burundaise conclut en disant : “Après avoir confronté la réalité sur le terrain et le contenu des rapports de certaines organisations de la Société Civile, nous voulons informer la communauté tant nationale qu’internationale que le terme -Exécutions extrajudiciaires-” a été utilisé à tort… Aucun cas parmi ceux qui sont cités dans les rapports analysés ne constitue un cas d’exécution extrajudiciaire”.
DAM, NY, AGNEWS, le 21 octobre 2012.