"Chaque fois que les bandits étaient attrapés, l’opposition criait à travers les médias, qu’il s’agissait de la persécution de l’opposition. Quand les bandits attaquaient vêtus de longs imperméables de la Police, alors l’opposition tempêtait que c’était la Police qui attaquait les innocents de l’opposition. Maintenant, vous avez tous vu sur les photos des rebelles autoproclamés FRD (les photos sont toujours disponibles sur le net) que leurs manteaux portent en grand l’inscription PNB (Police Nationale Burundaise). Ils utilisent les uniformes volés à la Police pour ne pas se faire reconnaître. Ce qui explique, selon les témoins, la présence de ces faux policiers et militaires dans les grands faits de sang de ces derniers temps. L’opposition le savait, car certains sont ses agents. Et pour éloigner le soupçon, elle a toujours chanté en chœur : « c’est le gouvernement qui tue » . Les assassinats incompréhensibles comme le massacre de Rukoko, qui est très symétrique à celui de Gatumba (un sacrifice inutile d’innocents), maintenant s’expliquent. Quand la vraie Police fait des enquêtes, l’opposition et ses médias font des contre enquêtes, fondées sur les déclarations des prévenus !" SEVERIN. ( D'après l'article : Des chansons, des aigles et des grenouilles ) .
Il est nécessaire pour comprendre l'affaire Gatumba où 39 Barundi ont été assassinés sauvagement par des hommes armées en septembre dernier. Il faut se replonger quelques mois plus tôt. La lecture de l'article : Burundi: Une rébellion virtuelle terrorise. vous permettra de vous mettre dans le bain.
On plante le décor pour les novices dans les affaires burundaises: D'emblée, Il faut savoir que ceux qui s'affrontent au Burundi sont d'une part : l' ADC Ikibiri et (allié à) la société civile affiliée à l'UPRONA (qui regroupent les enfants de la dictature féroce des Bahima burundais -Micombero / Bagaza / Buyoya – qui a fait près de 2.5 millions de victimes parmi les Bahutu Barundi (Batutsi et Baganwa compris) en près de 40 ans de règne), et de l'autre le CNDD/FDD (formation au pouvoir en coalition). L'origine de ce conflit est lointaine. Autrefois, Il opposait le Royaume des Bahutu (Batutsi et Baganwa) Barundi à celui des Bahima notamment derrière Ruhinda (monarque connu dans le Karagwe -actuellement – faisant parti de l'Ouganda). Les Bahima Burundais ont mis un terme au Royaume de l'Urundi (celui des Bahutu / Baganwa) en 1966. La signature en novembre 2003 de la fin de la guerre civile au Burundi a scellé la victoire et le retour des enfants de l'ex- royaume de l'Urundi au pouvoir. L'EAC (East African Community) demeure l'espoir pour solutionner ce conflit ancien… |
Voici ce qu'explique – M.Marc Rushishikara, spécialiste des questions de sécurité du Burundi et politologue, pour AGnews – : La situation sécuritaire était généralement bonne tout au long de cette année 2011 ( A ce propos vous pouvez lire : Burundi: "Grand reportage" sur le chantier de 2011.) Des médias ont tenté de faire vivre la création d'une rébellion burundaise mais heureusement qu'elle n'est demeurée que virtuelle. Ce sont ces tentatives de la rendre réelle qui ont produit des actes du type du – massacre du 18 septembre à Gatumba (FNL) ; la rebellion en tanzanie opérant à Cankuzo ( FRD-Abanyagihugu); ou encore le rebel munyamulenge du Kivu de France 24 (Fronabu Tabara)…
La motivation, selon le spécialiste Rushishikara, qui explique Gatumba était de rendre réelle la présence d'une nouvelle rébellion au Burundi.
M. Rushishikara : "Aujourd'hui, un guerre au sang se déroule au sein de l'Uprona. Comme vous allez le voir par la suite, le leader de l'Uprona actuel aux mois de juillet et août a affirmé – l'existence d'une rébellion au Burundi – alors que le gouvernement disait qu'il n'y avait que des bandes armées. L'Uprona semblait -être au courant – que quelque chose allait se faire … De plus, l'UPRONA annonçait même qu'il avait l'intention de quitter le gouvernement… Contrairement à l'ADC Ikibiri (réseau MSD), le – FNL de Rwasa- est l'affaire du duo FRODEBU / UPRONA. Dans ce sens, le massacre de Gatumba de septembre dernier, qui avait pour intention de montrer que la rébellion du FNL Rwasa était bel et bien là, est une affaire de l'UPRONA et du FRODEBU (avec son APRODH)".
Pour M.Rushishikara : "Le procès du massacre de Gatumba est intéressant car il montre -la guerre secrète qui a lieu en ce moment au sein des renseignement burundais -. Derrière les commanditaires du massacre, comme le montre le procès, on trouve des anciens FAB ou ex-gendarmes qui autrefois s'occupaient déjà de faire vivre le FNL-PALIPEHUTU alors que tout le monde savait que Rwasa n'était plus aux affaires parce que blessé entre fin 2003 et 2005. Pendant que Rwasa était en convalescence au Kenya ou ailleurs dans la Région, souvenez-vous du fameux FNL-PALIPEHUTU – Manirakiza Adolphe ( Colonel ex- porte parole des FAB puis des FDN) / Habonimana Pasteur -, qui revendiquait le massacre de Gatumba en 2004 (via AFP / Reuter), puis au printemps 2006 les bombardements à la roquette sur Bujumbura (via AFP / Reuter) en vue de ramener le CNDD/FDD à la table de négociation à DAR avec le FNL-PALIPEHUTU ou encore en avril 2008 le bombardement à la roquette sur Bujumbura (via AFP/Reuter) suite à l'annonce de la démobilisation de certains officiers ex-FAB pour se conformer aux exigences de la Banque Mondiale. Avec l'insistance de l'UPRONA, du FRODEBU, (et du CNDD) (avec l'appui de la FRANCE), des négociations ont finalement eu lieu avec le FNL-PALIPEHUTU… C'est ce trio qui a permis le retour de Rwasa en politique au Burundi . Avec le massacre de Gatumba fin septembre 2011, le FNL ( version UPRONA / FRODEBU ) a voulu montrer son existence. Certains disent que cette existence étaient une des conditions pour ce réseau -d'être aussi crédible – au près de "ceux" qui lorgnent sur un retour à la guerre dans la région des Grands Lacs après les élections en RDC… Depuis, au Burundi, l'Eglise catholique demande et insiste pour des négociations ainsi que la France et la Belgique … Mais des négociations avec ce groupe, cela signifie d'une part: – stopper le processus démocratique en cours et retourner à des négociations du type Arusha où on acquière un poste politique non pas par décret populaire mais par consensus entre l'élite du pays; et de l'autre: écarter le plus loin, cette Commission National Vérité et Réconciliation … C'est surtout donner l'occasion pour les Bahima burundais (réseau du dictateur BUYOYA) de tenter de reprendre le contrôle sur les forces de défense et de sécurité qui avantagent de plus en plus sérieusement les Bahutu Barundi (Batutsi et Baganwa compris) depuis l'arrivée du CNDD/FDD au pouvoir en novembre 2003 à nos jours".
Voilà l'enjeu selon le politologue M.Marc Rushishikara. Vous pouvez aussi lire l'analyse du politologue M. Charles Bizimana sur les partis politiques burundais publié dans " Burundi: Un état impliqué dans le développement. – Les partis politiques ".
Maintenant à vous de vous faire votre propre opinion. AGnews met pour vous certaines des informations dont il dispose. Rapidement on rappelle le contexte :
On passe : – des lanceurs de grenades après les élections de mai 2010 ; – les actions terroristes à l'encontre des militants du CNDD/FDD et des citoyens barundi en générale en juin 2010 ; – et à la tentative de relancer la rébellion de Rwasa Agathon (le FNL) en juillet 2010. Selon la rumeur, la fuite de Rwasa du Burundi est appuyé par deux anciens présidents (Ndayizeye et le dictateur Buyoya). |
Dès lors voyons ensemble et que chacun se fasse son opinion :
Le 5 avril 2011, Burundi-news.fr publie – une déclaration du parti FNL sur les massacres en cours au Burundi – datant du 30 mars 2011 signé par Rwasa.
Le 11 avril 2011, Burundi-news.fr publie une invitation de l'ADC Ikibiri destiné aux Burundais de France pour le 16 avril 2011. Il s'agissait de rencontrer Monsieur Alexis SINDUHIJE (MSD) et Pancrace CIMPAY(FRODEBU).
Le 15 avril 2011, Burundi Transparence publie la Déclaration du parti FNL contre les massacres à caractère génocidaire – Le parti FNL s'insurge contre les massacres continuels à caractère génocidaire contre ses membres que le pouvoir actuel du Cndd-Fdd …
Le 27 avril 2011, Burundi Transparence publie "Une nouvelle guerre civile serait-elle imminente ?" Il ne se passe un jour sans qu'il y ait des assassinats inexpliqués au Burundi surtout dans la capitale Bujumbura et sa périphérie. Des représentants du parti au pouvoir sont tués et l’armée, dans ses interventions, élimine physiquement ce qu'elle appelle des bandits armés. Cette escalade de la violence présage-t-elle le retour du Burundi dans une nouvelle guerre civile ? Tous les ingrédients sont là … Par Javan Bivyiro
Burundi Transparence publie – Manifestation à Kabezi : L'opposition crie à une manipulation par le pouvoir . Selon la Radio Isanganiro : Environ 1000 personnes de la province de Bujumbura ont manifesté devant le bureau communal de Kabezi pour dénoncer les tentatives d’Agathon Rwasa de basculer leur province dans des cycles de la violence. « Nous, les Fnl de Bujumbura, nous nous sommes désolidarisés avec Agathon Rwasa ! Agathon Rwasa a tué beaucoup de citoyens ! nous disons non à l’ADC-Ikibiri ! Léonce Ngendakumana, qu’as-tu fait pour notre province quand tu étais encore le président de l’Assemblée nationale ? » scandaient les manifestants, tout en brandissant leurs banderoles.
Le 29 mai 2011, Arib.Info publie et titre : Attaque meurtrière à Bujumbura : œuvre d'une "nouvelle rébellion" ? , tiré de l'article de RFI : Burundi : 4 morts dans l’attaque d’un restaurant de Bujumbura. Au Burundi, les autorités parlent d'un « groupe de bandits » et se veulent rassurantes mais la population y voit l'œuvre d'une « nouvelle rébellion ». Quatre personnes ont été tuées, trois autres blessés, ce jeudi 26 mai 2011, dans l'attaque d'un restaurant dans un quartier de Kanyosha dans la périphérie de la capitale Bujumbura. Un établissement connu pour être fréquenté par des militants du parti présidentiel. Des témoins disent avoir vu une dizaine d'hommes en tenue militaire et policière, lourdement armés.
-Arib.Info publie et titre : Burundi : Une nouvelle attaque armée coûte la vie à 4 personnes. Quatre personnes tuées et une dizaine de blessées, tel est le bilan d’une attaque perpétrée ce samedi soir vers 21h, au quartier Busoro en commune urbaine de Kanyosha, au Sud de la capitale burundaise, Bujumbura. « J’ai vu des gens armés de fusils en uniformes militaires s’introduire dans la maison où nous étions rassemblée pour suivre le match de football opposant Manchester United et Barcelone et ils ont tiré vers nous » a raconté un rescapé. La population dit avoir vu la police intervenir mais c’était déjà trop tard car ces quatre personnes étaient déjà mortes. « On a vu la police intervenir et il y a eu échange de coups entre celle-ci et les assaillants » a témoigné une habitante des environs. Pour l’administrateur communal de Kanyosha, Abdul Bampoye, il s’agit d’une affaire de rivalité commerciale qui serait à l’origine de cette attaque, pour récupérer les clients de la maison attaquée où les jeunes du quartier visualisent les matchs et films. Cependant, la population pense plutôt à autre chose. « Il s’agit d’une attaque pure et simple des groupes armés car ils ont même laissé des tracts soulignent qu’ils reviendront un dd ces jours » a raconté un autre jeune homme sous couvert d’anonymat. « Lors de leur repris, ils ont lancé des grenades sur la permanence du parti CNDD-FDD de Busoro et y ont laissé des tracts selon lesquels, les prochains cibles seront la police, les jeunes Imbonerakure du CNDD-FDD et les agents de la documentation nationale » a ajouté un autre témoin.
Le 30 mai 2011, Arib.Info publie et titre : Un militaire blessé dans une attaque à l’Ouest du Burundi – Un militaire a été grièvement blessé ce dimanche soir vers 20h à Bubanza (Ouest du Burundi), lors d’une attaque à main armées, a fait savoir une source militaire ce lundi matin. « L’armée faisait une patrouille nocturne et elle s’est heurté à une groupe d’hommes armés et se sont échangé des tirs » a affirmé sous couvert d’anonymat un responsable militaire à Bubanza. D’après les habitants de la localité attaquée, des coups de feu se sont fait entendre durant au moins une demi-heure et les assaillants se seraient repliés vers la réserve de Rukoko, d’où ils étaient venus, a témoigné une femme habitant près du lieu du drame. « Les assaillants étaient armés de fusils et portaient des uniformes » a ajouté le témoin. « Nous craignons pour notre sécurité car ce n’est pas la première fois que les groupes armés passent par les parages » s’est inquiété cette femme…
Le 06 juin 2011, Arib.Info publie et titre : Burundi : mouvement constant d'hommes en armes à travers tout le pays – Deux personnes tuées, une maison incendiée, tel est le bilan d’une attaque dans la nuit de ce dimanche à lundi par des hommes armés en commune de Kanyosha, dans la province de Bujumbura, a-t-on appris des sources administratives sur place. Balthazar Mfatavyanka, chef de la sous-colline de Nkondo et Jean Bosco Ndayisenga ont été tués à Nkondo, en zone Kiyenzi de la commune Kanyosha. « Ils étaient armés de fusils et ils nous ont dit qu’ils étaient des rebelles et qu’ils voulaient des cotisations de la part de toute personne qui habite dans les environs », a raconté un témoin. Après ce forfait, les hommes armés ont mis le feu sur une maison d’un membre de la famille du chef de la sous-colline de Nkondo, mais la population est vite intervenu et a maitrisé l’incendie.
Le 10 juin 2011, Burundi Transparence publie – Agathon Rwasa, sa rébellion et son avenir politique au Burundi (Source: Arc en ciel) – Il y a quelques semaines, dans une réunion de sécurité tenue dans la province de Bujumbura-rural, les plus hautes autorités du pays en matière de sécurité ont épinglé le leader des Forces Nationales de Libération (Fnl) comme étant l'un des instigateurs principaux de l'insécurité grandissante dans cette provinces dont les montagnes surplombent la capitale et les plaines la ceinturent ! Depuis lors, des missions gouvernementales se succèdent dans cette localité et le Commandant en Chef de la Force de Défense Nationale semble y ériger son PC (Poste de Commandement) pour régler définitivement cette question d'insécurité dans Bujumbura-rural, d'ici deux mois dit-il. Paradoxalement, pour des raisons politiques et stratégiques bien évidentes, Agathon Rwasa n'a pas encore réagi à ces accusations, même si tout indique qu'il aurait déjà repris du service dans le maquis, depuis la plaine de la Rusizi de l'autre côté du lac Tanganyika, dans le Sud Kivu, à l'Est de la République Démocratique du Congo…
Burundi Transparence publie Quand le Burundi bascule vers une autre guerre civile ! (Source: Arc en ciel) – C'est bien que les principaux dirigeants de ce pays entendent finalement les sollicitations de la population pour prendre en mains le dossier alarmant de la sécurité en province de Bujumbura-rural. En effet, depuis un certain temps, une partie de ping pong macabre oppose quotidiennement les militants du Cndd-Fdd au pouvoir, contre ceux des Forces Nationales de Libération (Fnl), toujours rangés comme un seul homme, derrière leur leader, l'ancien chef rebelle Agathon Rwasa. Quand c'est une famille Cndd-Fdd attaquée, il faut vite s'attendre à une contre-offensive des Fnl dans les nuits suivantes et le matin, le compte des cadavres s'impose avec son cortège des pleurs et autres lamentations devenues régulières dans cette province déjà fragilisée par une dizaine d'années de guerre civile qui a fait des milliers de mort dans cette province très stratégique, blottie aux alentours de la capitale burundaise, Bujumbura …
Le 14 juin 2011, Arib.Info publie : Le parti Uprona demande que l'armée assure la sécurité à Bujumbura ( Xinhua) – Les députés du parti pour l’Union pour le Progrès National (UPRONA, ex-parti unique), en coalition gouvernementale avec le parti CNDD-FDD au pouvoir, ont demandé au gouvernement de retirer temporairement la police de la province de Bujumbura et de la remplacer par l'armée pour ramener la sécurité dans cette province. "Le groupe parlementaire Uprona recommande que le gouvernement retire tous les policiers de cette province et confie temporairement la sécurité des populations aux membres da la Force de Défense Nationale du Burundi (FDN, armée), ce qui permettra d' éviter les confusions entre ceux qui se réclament des bandes armées et les agents de la Police Nationale du Burundi (PNB) ou d' autres groupes, tous portant les mêmes uniformes", a indiqué mardi le député Charles Nditije, porte-parole du groupe parlementaire Uprona, lors d'une conférence de presse. Selon lui, les militaires ont bénéficié d'une meilleure formation en matière des droits de l'homme par rapport aux policiers. "Il y a au moins trois cents policiers qui ne savent ni lire ni écrire", a-t-il souligné, estimant que le degré de corruption est plus élevé chez les policiers que parmi les militaires. La province de Bujumbura connaît un problème d'insécurité généralisée depuis les élections générales de 2010, qui ont été boycottées par les partis regroupés au sein de l'ADC-Ikibiri….
Le 17 juin 2011, Arib.Info publie : Burundi : La police ne quittera pas la province de Bujumbura – Le ministère burundais de la Défense nationale et des Anciens combattants et celui de la Sécurité publique rejettent en bloc les souhaits du député Charles Nditije, porte-parole du groupe parlementaire Uprona, de retirer les policiers de la province de Bujumbura et de les remplacer par l'armée. « Le gouvernement a une vision de la sécurité : C'est la sécurité pour tous et par tous. Dans ce principe, il faut que tout le monde soit associé pour qu'il y ait sauvegarde de la paix et de la sécurité. Donc, tous les maillons doivent être joints : les forces de sécurité, l'administration, la justice et les élus.
Le 21 juin 2011, Arib.Info publie : Burundi : Désertion de soldats et disparition d’armes des stocks militaires – Des cas de désertion de militaires burundais ont été confirmés par l’armée ce mardi matin. Le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza, a souligné lors d’un entretient avec les médias que certains militaires, bien qu’ils ne soient pas tellement nombreux, ont déjà déserté à destination de lieux inconnus. Selon lui, peut être qu’il y a ceux qui se rendent dans des « groupes de bandits » et qui sont parmi ceux-là qui causent des troubles dans les ménages d’une façon ou d’une autre. Il a confirmé qu’un militaire du 22ème bataillon blindé a quitté son service prétendant qu’il allait en congé alors qu’il allait s’associer aux bandits armés. Il a fait savoir qu’heureusement, le militaire a été appréhendé par la population de Matara, en commune de Kanyosha de la province de Bujumbura. Il était en compagnie de six hommes armés qui ont échappé à la vigilance de la population. Trois d’entre eux étaient armé de fusils. Pour le Colonel Baratuza, malgré qu’il y ait des militaires qui désertent, ce n’est pas tellement alarmant, car la sécurité est, selon lui, une préoccupation de tout le monde, y compris la population. On append en outre qu’au moins 5 fusils auraient disparu des stocks au camp militaire de Mabanda au Sud du Burundi, selon des sources anonymes sur place. Le premier fusil avait été volé il y a un mois des mains d’un soldat qui montait la garde à l’entrée de ce camp militaire, selon ces mêmes sources. Trois autres ont été volés au cours de ce même mois de juin par des gens non encore identifié, soulignent toujours la même source. Ce qui semble étonnant c’est que les trois derniers ont été volés dans les stocks du camp Mabanda alors que ceux-ci étaient hermétiquement fermés, selon des sources militaires. [JMM]
– Arib.Info publie : Burundi : Attaque armée au domicile d'un agent des services secrets – Un cadre des services nationaux des renseignements (SNR) connu sous le nom de Joris a été attaqué ce mardi par des hommes armés à son domicile situé dans le quartier de Kinanira au Sud de la capitale Bujumbura, a-t-on appris des sources sur place. « On a entendu des bruits de grenades vers 1 heure du matin et ces grenades ont été suivi par des coups de feu » a témoigné un habitant de Kinanira. « Ils portaient des armes et ils chantaient à haute voie avant de lancer la première grenade » a souligné un autre habitant.
Le 22 juin 2011, Arib.Info publie : Burundi : Deux morts dans une embuscade meurtrière à l'Ouest du pays ( Xinhua) – Deux personnes ont été tuées et deux autres blessées dans une embuscade tendue très tôt le matin de ce mercredi par des hommes armés en commune de Buganda de la province de Cibitoke dans l'ouest du Burundi à quelque 55 kilomètres de Bujumbura, selon le gouverneur de cette province contacté par téléphone. "Des hommes armés ont tendu une embuscade vers 02h00 GMT à un véhicule de transport de marque Toyota Hiace qui effectuait le trafic Cibitoke-Rumonge, ville portuaire au sud du pays spécialisée dans la pêche et la vente du poisson", a indiqué le gouverneur de la province de Cibitoke, Anselme Nsabimana. Au bord, il y avait quatre personnes. Deux ont été tuées, une autre a pu fuir et la quatrième a été blessée par balles de même qu'un malade mental qui était dans les parages. Les deux se font soigner au centre de santé de Ndava de la même commune", a-t-il précisé. Le véhiculé a été incendié par ces malfaiteurs qui ont volé une somme d'argent dont on n'a pas connu le montant avant de se volatiliser dans la nature vers la frontière entre le Burundi et la RDC du côté de la rivière Rusizi. Le gouverneur Anselme Nsabimana invite la population en général et celle de sa province en particulier à ne plus faire des déplacements avant 04h00 GMT pour éviter de tomber dans de telles embuscades. Le 24 mai dernier, une autre embuscade avait été tendue sur la même route tuant deux personnes (dont un officier de police) qui étaient au bord de deux véhicules en provenance de Cibitoke vers Bujumbura. A cette époque, les responsables de police avaient promis qu'ils allaient voir les modalités de sécuriser cette route qui traverse une bonne partie de la réserve naturelle de la Rusizi qui abriterait des hommes armés qui font des navettes entre le Burundi et la RDC.
Arib.Info publie : Burundi : au moins cinq morts dans trois attaques distinctes (AFP) – Au moins cinq personnes, dont un policier, ont été tuées au Burundi au cours de trois attaques distinctes menées dans la nuit de mardi à mercredi par des groupes d'inconnus armés habillés en policiers, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Dans la capitale Bujumbura, un groupe armé, en tenue de police, a attaqué une position des forces de l'ordre mardi vers 23H00 (21H00 GMT) dans le quartier de Musaga, à 2 Km du centre-ville de Bujumbura, selon des témoignages de riverains recueillis sur place. Un policier et un des assaillants ont été tués dans les échanges de tirs qui ont duré une trentaine de minutes, selon ces témoignages. Un responsable administratif local, Richard Nininahazwe, a confirmé l'information et appelé la population à veiller à sa sécurité, en participant aux rondes de nuit. Dans la province de Cibitoke (Nord-Ouest), huit bandits armés en tenue de police ont tendu une embuscade à un minibus à Buganda (60 Km au Nord de Bujumbura) mercredi matin vers 4H00, a expliqué à la presse le gouverneur de cette province, Anselme Nsabimana. Ils ont dévalisé tous les passagers, les ont obligés à enlever leurs habits, puis leur ont demandé de se coucher par terre avant de les asperger d'essence et d'y mettre le feu, a-t-il poursuivi. Un homme est mort brûlé vif, deux autres ont été grièvement blessés et un quatrième, qui tentait de fuir, a été abattu, a-t-il poursuivi, dénonçant un geste de cruauté qui visait à terroriser les gens. Nous demandons à tous les véhicules qui empruntent la route nationale RN5 de ne plus y circuler entre 18H00 et 06H00 du matin en raison de la multiplication des embuscades de nuit, a lancé le responsable administratif.
Dans la province de Ruyigi (Est), un troisième groupe armé, également en tenue de police, a attaqué vers 21H00 le domicile du chef de colline de Kinama, Jean Ruzoviyo, selon l'administrateur de la commune de Gisuru, Egide Ndikuriyo, joint par téléphone. Ils l'ont obligé à sortir de sa maison, l'ont exécuté froidement avant de s'en aller sans rien voler, a-t-il poursuivi, expliquant qu'il a été tué à cause de son appartenance au parti Cndd-Fdd (au pouvoir). La police est régulièrement la cible d'attaques, attribuées par les autorités à des bandits armés et par la population à une nouvelle rébellion naissante. La province de Cibitoke et les environs de la capitale Bujumbura font partie des principaux fiefs des ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), accusés par les autorités de mener ces attaques.
Le 23 juin 2011,Burundi Transparence publie Au moins cinq morts dans trois attaques distinctes (Source: AFP) – Au moins cinq personnes, dont un policier, ont été tuées au Burundi au cours de trois attaques distinctes menées dans la nuit de mardi à mercredi par des groupes d'inconnus armés habillés en policiers, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Dans la capitale Bujumbura, un groupe armé, en tenue de police, a attaqué une position des forces de l'ordre mardi vers 23H00 (21H00 GMT) dans le quartier de Musaga, à 2 km du centre-ville de Bujumbura, selon des témoignages de riverains recueillis par l'AFP sur place..; Dans la province de Ruyigi (est), un troisième groupe armé, également en tenue de police, a attaqué vers 21H00 le domicile du chef de colline de Kinama, Jean Ruzoviyo, selon l'administrateur de la commune de Gisuru, Egide Ndikuriyo, joint par téléphone. Ils l'ont obligé à sortir de sa maison, l'ont exécuté froidement avant de s'en aller sans rien voler, a-t-il poursuivi, expliquant qu'il a été tué à cause de son appartenance au parti Cndd-FDD (au pouvoir)… La police est régulièrement la cible d'attaques, attribuées par les autorités à des bandits armés et par la population à une nouvelle rébellion naissante. La province de Cibitoke et les environs de la capitale Bujumbura font partie des principaux fiefs des ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), accusés par les autorités de mener ces attaques.
Le 02 juillet 2011, Arib.Info publie : Burundi : attaque à la grenade du gîte du gouverneur de Mwaro ( Xinhua) – Des malfaiteurs ont attaqué dans la nuit de vendredi soir le gîte du gouverneur de la province de Mwaro situé au chef-lieu de la commune Gisozi de la province de Mwaro, a rapporté la radio nationale du Burundi. Ces malfaiteurs ont lancé une grenade sur le gîte du gouverneur qui se trouve dans les enceintes de l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi de Gisozi. L'explosion a endommagé le pare-brise du véhicule de cet Institut. Les malfaiteurs ont incendié la permanence du CNDD FDD, parti au pouvoir, à quelque 800 mètres du gîte du gouverneur, laissant autour d'elle des tracts. Les autorités, sans dévoiler le contenu des tracts, s'est contentées de dire qu'ils émaneraient d'un groupe qui se nomme Sonabu Tabara. Selon le gouverneur de la province de Mwaro, Diomède Ngomirakiza, cité par la raido nationale, une autre grenade a été lancée la même nuit, sans faire de dégâts, sur une des collines de la commune Kayokwe frontalière de Gisozi à l'ouest, juste 30 minutes après celle de Gisozi. Le ministre burundais de la Défense nationale et des Anciens combattants estime que Rwasa Agathon et Léonard Nyangoma, leaders en exil des partis respectifs FNL et CNDD, sont derrière ces hommes armés.
Le 05 juillet 2011, Arib.Info publie : Deux positions de police attaquées par des hommes armés à Bujumbura ( Xinhua ) – Un groupe d'hommes armés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi deux positions de police sans cause de dégâts et au moins cinq d'entre eux ont été appréhendés par la police pour raison d'enquête comme l'a indiqué une source policière ce mardi. « C'était entre 20h00 GMT et 21h00 GMT qu'un groupe de gens ont lancé une grenade à partir d'un ravin en direction d'une position de police près du pont de la rivière Muha côté oriental ; la grenade n'a pas causé de dégâts. Le groupe a pris fuite en direction d'une autre position établie au pont Muha centre. Là aussi, il a lancé deux autres grenades qui n'ont causé heureusement pas de dégâts », a indiqué le porte-parole de la police, Pierre Chanel Ntarabaganyi au cours d'un point de presse. Le porte-parole de la police burundaise a indiqué qu'au cours de la poursuite menée par ces deux positions et d'autres qui sont parties leur porter main forte, trois suspects ont été appréhendés dans un taxi, un d'eux portait des bottines militaires et avait sur lui un bouchon de grenade. Une autre personne soupçonnée a été appréhendée dans la commune municipale de Musaga au Sud de la capitale. Toutes les cinq personnes (le chauffeur du taxi y compris) sont en train de subir des interrogatoires pour savoir qui elles étaient, leurs motifs et leurs objectifs. « Tout ce que nous savons jusqu'ici, c'est que trois d'entre eux sont des militaires démobilisés », a tenu à préciser Pierre Claver Ntarabaganyi.
Le 6 juillet 2011, Burundi Transparence publie Deux positions de police attaquées par des hommes armés en marge de Bujumbura (Source: Xinhua) –
Un groupe d'hommes armés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi deux positions de police sans cause de dégâts et au moins cinq d'entre eux ont été appréhendés par la police pour raison d'enquête comme l'a indiqué une source policière ce mardi. "C'était entre 20h00 GMT et 21h00 GMT qu'un groupe de gens ont lancé une grenade à partir d'un ravin en direction d'une position de police près du pont de la rivière Muha côté oriental ; la grenade n'a pas causé de dégâts. Le groupe a pris fuite en direction d'une autre position établie au pont Muha centre. Là aussi, il a lancé deux autres grenades qui n'ont causé heureusement pas de dégâts", a indiqué le porte-parole de la police, Pierre Chanel Ntarabaganyi au cours d'un point de presse.
Le 11 juillet 2011, Arib.Info publie : Un policier tué dans une embuscade tendue contre un chef du SNR à Gitega ( Xinhua ) – Un groupe d'hommes armés a tendu dans la nuit de dimanche à lundi une embuscade contre le véhicule du chef du Service National des Renseignements (SNR-Police présidentielle) tuant un de ses trois gardes du corps à quelque 200 mètres de son domicile situé à 8 mm de la ville de Gitega au centre du Burundi, selon un correspondant de la radio nationale sur place. Selon cette source, Emile Mohamed rentrait chez lui vers 20h00 GMT quand il est tombé dans une embuscade lui tendue par un groupe d'hommes armés sur la colline Rugari-Gitamo de la commune et province de Gitega qui ont tué un des trois policiers qui assuraient sa garde et endommagé son véhicule. Cette garde a échangé des tirs avec ces malfaiteurs pendant une trentaine de minutes avant que ces derniers ne se volatilisent dans la nature. Selon cette source, Emile Mohamed avait été informé de cette attaque trois jours avant mais il ne savait ni le jour ni le lieu où elle devrait avoir lieu. Il y a plus d'un mois, des hommes armés avaient perpétré une autre attaque sur cette même colline de Rugari-Gitamo tuant quatre vaches appartenant à la famille du porte-parole du parti CNDD-FDD au pouvoir alors qu'il y a deux mois, sur une autre colline de Kiyange de la commune de Makebuko toujours en province de Gitega, des malfaiteurs y ont éparpillé des tracts mettant en garde la police nationale et les agents du Service national des renseignements.
Le 12 juillet 2011, Burundi Transparence publie Un policier tué dans une embuscade tendue contre un chef du SNR à Gitega (Source: Xinhua)
Le 14 juillet 2011, Burundi-news.fr publie soit disant un communiqué d'une nouvelle rébellion burundaise. Voici un extrait de l'article :" … NB : Notre rédaction a reçu un communiqué de la direction d'une nouvelle rébellion. Notre rédaction vous tiendra au courant de cette nouvelle rébellion. Ces derniers jours, des attaques s'intensifient dans le pays. Elles ne sont pas seulement du FRONABU Tabara. Plusieurs mouvements sont en cours de naissance…"
Burundi Transparence (Arib.Info) publie Deux personnes tuées dans deux attaques armées en commune de Rumonge au sud du pays (Source: Xinhua) – Deux personnes dont un responsable du parti au pouvoir au niveau de la base et une autre qui serait du parti CNDD de Léonard Nyangoma en exil ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi par des groupes d'hommes armés de fusil et de machettes sur les collines de Karagari pour la première et de Busebwa pour la seconde, toutes de la commune de Rumonge de la province de Bururi au sud du pays, selon un correspondant local de la radio nationale. Selon cette source, Ndaruzaniye Alexis, représentant du parti CNDD FDD au pouvoir sur la colline Karagari de la zone Buruhukiro, a été tué et décapité par un groupe de six hommes dont deux armés de fusils dans un bistrot vers 20h00 locales (18h00 GMT). Le propriétaire du bistrot et tous ceux qui étaient là ont été dépouillés de leurs biens. Ce groupe a laissé sur les lieux des tracts qui menaçaient les agents du service national des renseignements (police présidentielle) et les jeunes du CNDD FDD rassemblés au sein de ce qu'on appelle Imbonerakure de la commune de Rumonge. Ces tracts demandaient aussi à la population d'héberger et de nourrir clandestinement les groupes armés.
Le 15 juillet 2011, Arib.Info publie : Burundi : les assassinats prennent de l'ampleur – Deux personnes, dont un chef du parti présidentiel le CNDD-FDD sur la colline de Karagara dans la zone de Buruhukiro en commune de Rumonge, ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi par des hommes armés non encore identifiés, selon des sources sur place à Rumonge. Le représentant du parti CNDD-FDD a été attaqué dans la soirée de mercredi alors qu’il partageait la bière avec d’autres personnes. Ces hommes armés l’ont ligoté et conduit à moins de 200 m où son corps a été retrouvé décapité. Des sources sur place ont souligné que des règlements de compte sont fréquents dans cette commune de Rumonge, mais que pour cette fois-ci ce sont des mobiles politiques qui seraient à l’origine de cette attaque. Selon une autre source, une autre personne qui serait membre d’un parti de l’opposition, le CNDD du député Nyangoma (actuellement en exile), a été lui aussi attaqué par trois hommes armés, dont deux portaient des fusils. Ce fidèle de Nyangoma a été tué par balle et sa famille sérieusement tabassée par ces hommes armés, les accusant d’appartenir à l’ADC-Ikibiri, une coalition d’une dizaine de partis de l’opposition. « Nous avons entendu des cris des femmes et des enfants et après, on a entendu des coups de feu », a raconté un témoin vivant à Busebwa non loin du lieu du crime. Entre temps, la sécurité se dégrade du jour au jour, comme le constate tout le monde au Burundi. Jeudi soir, un véhicule a été touché par des balles sur le tronçon routier Rumonge-Nyanza-Lac, et deux personnes inconnues ont été découvertes mortes sur la colline Gasamanzuki, dans la commune de Kanyosha de la province de Bujumbura, selon des sources sur place. Dans la commune de Kanyosha sur la colline Nyamaboko, un chef de poste militaire adjoint a été tué par balles alors que son unité rentrait de patrouille. Des sources de cette localité ont affirmé que l’armée en poste d’attache dans cette localité et la population de la place se regardent en chiens de faïence. L’armée regrettant que la population locale semble retissant à collaborer avec les forces de l’ordre.
Le 18 juillet 2011, Arib.Info publie : Burundi : deux personnes tuées dans deux attaques à Bururi (Xinhua) – Deux personnes, dont un policier, ont été tuées et une autre blessée dans deux attaques menées par des hommes armés dimanche soir dans la province de Bururi, dans le sud du Burundi, rapporte la radio burundaise. Le policier, qui montait la garde d'une station d'essence à Rumonge, a été abattu par un groupe d'hommes armés de fusils. Un civil qui était avec lui a été blessé. Le groupe d'hommes a tiré sur ces deux personnes et a laissé des tracts intimant à chaque ménage de la localité l'ordre de contribuer pour une somme de 2.000 francs burundais (environ 1,6 dollars) et aux propriétaires des véhicules de transport 5.000 FBU (environ 4 dollars). La seconde attaque est signalée à Matana où un commerçant a été tué par des hommes qui roulaient sur deux taxis motos.
Le 19 juillet 2011, Burundi-news.fr publie : Interview avec le chef d'Etat Major Général du Front National Pour la Révolution au Burundi, le Général de Brigade Rukundo Moïse. Voici un extrait : " Burundi news, le 19/07/2011 … Depuis que la nouvelle rébellion burundaise, FRONABU-TABARA, a publié son communiqué qui fait office de manifeste, beaucoup de burundais ne cessent de nous demander de plus amples détails sur ce mouvement. Nous vous livrons l’intégralité d’une interview exclusive que le Chef d’Etat Major Général du mouvement a bien voulu nous accorder. Il a répondu à cœur ouvert à nos questions, sans faux fuyants : il nous donne son identité, l’objectif du mouvement, ce qu’il pense du Président Nkurunziza, les relations entre le FRONABU-TABARA et l’ armée burundaise, les relations entre FRONABU-TABARA et l’ ADC-IKIBIRI et les relations du mouvement avec la communauté internationale… Le commandant de cette nouvelle rébellion est un ancien de l'Iscam comme il le dit. Nos lecteurs nous excuseront de ne pas donner sa promotion et de respecter son anonymat comme il nous l'a demandé… Le Général de brigade Rukundo Moïse s’exprime facilement en français, ce qui n’est pas toujours le cas pour les généraux de la rébellion burundaise… ".
Burundi Transparence publie Bururi : Deux personnes tuées dans deux attaques (Source: Xinhua) – Deux personnes, dont un policier, ont été tuées et une autre blessée dans deux attaques menées par des hommes armés dimanche soir dans la province de Bururi, dans le sud du Burundi, rapporte la radio burundaise. Le policier, qui montait la garde d'une station d'essence à Rumonge, a été abattu par un groupe d'hommes armés de fusils. Un civil qui était avec lui a été blessé. Le groupe d'hommes a tiré sur ces deux personnes et a laissé des tracts intimant à chaque ménage de la localité l'ordre de contribuer pour une somme de 2.000 francs burundais (environ 1,6 dollars) et aux propriétaires des véhicules de transport 5.000 FBU (environ 4 dollars). La seconde attaque est signalée à Matana où un commerçant a été tué par des hommes qui roulaient sur deux taxis motos.
Le 20 juillet 2011, Burundi Transparence publie Un véhicule de transport en commun tombe dans une embuscade et les passagers sont dépouillés de leurs biens (Source: Xinhua) – Un véhicule servant de taxi rural est tombé lundi dans une embuscade tendue par un groupe d'hommes armés de fusil sur la route Bururi-Rumonge au sud du Burundi et a été incendié tandis que tous les passagers ont été dépouillés de tous leurs biens après avoir été sérieusement tabassés, rapporte mardi la radio nationale burundaise.
Burundi Transparence (Arib.Info) publie Un champ d'ananas appartenant au chef de l'Etat brûlé, 3 morts et 8 blessés (Source: Xinhua) – Des hommes armés ont attaqué lundi soir deux localités du sud et de l'est du Burundi, faisant trois morts et huit blessés et brûlant un champ d'ananas appartenant au chef de l'Etat Pierre Nkurunziza, a rapporté la radio nationale burundaise. Un groupe de malfaiteurs a attaqué à la grenade lundi vers 21h00 heure locale (19h00 GMT) un bistrot à Bukeye, dans la commune de Nyanza-Lac de la province de Makamba (sud). L'attaque a causé huit blessées et l'un entre eux a succombé à sa blessure lors de son évacuation vers l'hôpital. Les militaires, qui sont intervenus, a abattu une personne soupçonné d'avoir lancé la grenade. Un autre groupe de malfaiteurs a tué le directeur d'une école primaire de Gisuriro du canton scolaire de Musongati, dans la province de Rutana (est), et a blessé son épouse. Ils se sont ensuite rendus dans un champ d'ananas situé dans les environs et appartenant au chef de l'Etat et l'ont brûlé …
–Arib.Info publie : Neuf morts dans des affrontements avec les forces de l'ordre (AFP) – Au moins neuf personnes, dont deux soldats, un policier et six "bandits armés" non identifiés, ont été tués dans des affrontements entre les forces de l'ordre et un groupe armé dans le nord-ouest du Burundi, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. "Hier (mardi) matin, une dizaine de bandits armés non identifiés ont tendu une embuscade à un taxi," a expliqué par téléphone Anselme Nsabimana, gouverneur de la province Cibitoke où se sont produits les affrontements. "Les forces de l'ordre se sont alors lancées à leur poursuite et les ont rattrapés" dans l'après-midi, a-t-il ajouté. Les affrontements, très violents et à l'arme lourde, se sont poursuivis jusque dans la nuit de mardi à mercredi, selon la même source. Jusqu'ici, on a retrouvé au moins six corps de bandits qui ont été tués et on pense qu'il y en a d'autres," a poursuivi le responsable. "De notre côté, il y a eu au moins un ou deux soldats tués. Des sources policières et administratives sur place ont reconnu la perte d'un policier et deux soldats, dont un capitaine, ainsi que de nombreux blessés. Le porte-parole de l'armée, le colonel Gaspard Baratuza, a confirmé ces affrontements, sans vouloir donner de détails, alors que le chef d'état-major de l'armée burundaise, le général Godefroid Niyombare, s'est rendu sur place pour "voir ce qui s'est passé de lui-même". Cet incident, l'un des plus violents au Burundi depuis la fin de la guerre civile en 2006, a eu lieu alors que les attaques attribuées par les autorités à "des bandits armés" et par la population à une nouvelle rébellion naissante, se sont intensifiées à travers tout le pays depuis quelques semaines.
– Arib.Info publie : Burundi : Attaques et embuscades s’intensifient, la population s’inquiète – Deux militaires et quatre combattants sont morts à Mabayi dans la province de Cibitoke au Nord-Ouest du Burundi dans d’intenses combats entre militaires et groupes armés non encore identifiés, selon des sources locales. Ces mêmes sources disent que des combats entre l’armée burundaise et ces groupes non encore identifiés se sont déroulés depuis ce mardi vers 14H et se sont terminés vers 2 heures du matin de ce mercredi. Parmi les victimes de cette attaque figure un officier de l’armée burundaise et un autre, probablement un agent de sa sécurité, selon des sources militaires sur place, mais qui ne sont pas confirmées par le porte-parole de l’armée burundaise Gaspard Baratuza. Des sources de l’hôpital militaire de Bujumbura ont confirmé la mort de cet officier, qui selon ces mêmes sources, a rendu l’âme après son admission à l’hôpital. D’autres sources à Bubanza ont fait savoir ce matin que l’autre soldat blessé a lui aussi succombé à ses blessures, en route vers l’hôpital militaire. Il serait mort au niveau de la commune de Gihanga, à environs 20 Km de l’hôpital.
– Arib.Info publie : Burundi : Des affrontements armés font huit tués à Cibitoke (Xinhua) – Au moins huit personnes ont été tuées dans des affrontements depuis mardi entre les forces de l'ordre et de sécurité burundaises et un groupe d'hommes armés à Cibitoke, dans l'ouest du Burundi, rapporte mercredi la radio nationale burundaise. Tout a commencé mardi à 5h00, heures locales (3h00 GMT) avec une embuscade tendue par un groupe d'hommes armés contre deux véhicules de transport de marchandises dans la commune de Bukinanyana où les personnes à bord ont été dépouillées de tous leurs biens y compris les vêtements qu'elles portaient. Les forces de l'ordre (armée) et de sécurité (police) les ont alors poursuivis jusqu'à 9h00 heures locales (7h00 GMT) de ce mercredi. Arrivées dans la vallée de Gasare, elles ont eu à affronter un groupe d'au moins trente hommes armés de fusils et les dégâts sont énormes. Du côté de ces assaillants, on a enregistré cinq morts et quatre fusils saisis. La population de la localité de Kivuruga en commune de Mabayi a tué une autre personne du groupe qui venait de lancer une grenade dans un bistrot de la place, une grenade qui n'a pas causé de dégâts. Il s'agit d'un certain Ncamurwanko qui avait déserté l'armée régulière. Du côté de l'armée et de la police, on enregistre trois personnes tuées dont un capitaine et un brigadier de la police de la commune Mabayi et plusieurs blessées. Les affrontements se sont poursuivis jusqu'à 9h00 locales de ce mercredi (7h00 GMT). Toutes ces informations ont été confirmées par les autorités administratives et policières de la province de Cibitoke.
Burundi Transparence publie Deux personnes dont un responsable du parti au pouvoir au niveau de la base et une autre qui serait du parti CNDD de Léonard Nyangoma en exil ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi par des groupes d'hommes armés de fusil et de machettes sur les collines de Karagari pour la première et de Busebwa pour la seconde, toutes de la commune de Rumonge de la province de Bururi au sud du pays, selon un correspondant local de la radio nationale. Selon cette source, Ndaruzaniye Alexis, représentant du parti CNDD FDD au pouvoir sur la colline Karagari de la zone Buruhukiro, a été tué et décapité par un groupe de six hommes dont deux armés de fusils dans un bistrot vers 20h00 locales (18h00 GMT). Le propriétaire du bistrot et tous ceux qui étaient là ont été dépouillés de leurs biens. Ce groupe a laissé sur les lieux des tracts qui menaçaient les agents du service national des renseignements (police présidentielle) et les jeunes du CNDD FDD rassemblés au sein de ce qu'on appelle Imbonerakure de la commune de Rumonge. Ces tracts demandaient aussi à la population d'héberger et de nourrir clandestinement les groupes armés.
Le 21 juillet 2011, Burundi Transparence publie Affrontements entre les forces de l'ordre et des hommes armés font huit tués à Cibitoke (Source: Xinhua)… Au moins huit personnes ont été tuées dans des affrontements depuis mardi entre les forces de l'ordre et de sécurité burundaises et un groupe d'hommes armés à Cibitoke, dans l'ouest du Burundi, rapporte mercredi la radio nationale burundaise. Tout a commencé mardi à 5h00, heures locales (3h00 GMT) avec une embuscade tendue par un groupe d'hommes armés contre deux véhicules de transport de marchandises dans la commune de Bukinanyana où les personnes à bord ont été dépouillées de tous leurs biens y compris les vêtements qu'elles portaient. Les forces de l'ordre (armée) et de sécurité (police) les ont alors poursuivis jusqu'à 9h00 heures locales (7h00 GMT) de ce mercredi. Arrivées dans la vallée de Gasare, elles ont eu à affronter un groupe d'au moins trente hommes armés de fusils et les dégâts sont énormes. Du côté de ces assaillants, on a enregistré cinq morts et quatre fusils saisis. La population de la localité de Kivuruga en commune de Mabayi a tué une autre personne du groupe qui venait de lancer une grenade dans un bistrot de la place, une grenade qui n'a pas causé de dégâts.
Il s'agit d'un certain Ncamurwanko qui avait déserté l'armée régulière. Du côté de l'armée et de la police, on enregistre trois personnes tuées dont un capitaine et un brigadier de la police de la commune Mabayi et plusieurs blessées. Les affrontements se sont poursuivis jusqu'à 9h00 locales de ce mercredi (7h00 GMT). Toutes ces informations ont été confirmées par les autorités administratives et policières de la province de Cibitoke.
Burundi Transparence (ARIB.INFO) publie Un policier tué par des hommes armés en pleine journée dans la commune de Burambi (Source: Xinhua) Un policier burundais a été tué mercredi, en pleine journée, au marché de Kiyagayaga situé sur la colline de Murenge, zone Rusama dans la commune de Burambi (sud-ouest du pays) de la province de Bururi, rapporte jeudi la radio nationale burundaise. Cet agent de sécurité a été tué vers 14h00 heures locales (12h00 GMT) par des gens amés de fusil mais en tenue civile. Ceux-ci ont pris l'arme du policier et arraché les téléphones portables de certaines personnes sur place avant prendre la fuite vers la commune voisine de Buyengero de la même province…
Arib.Info publie : Burundi : des affrontements dans le nord-ouest font 9 morts (RFI) – Dans le nord-ouest du Burundi, de violents affrontements entre bandits et forces de l'ordre ont fait neuf morts dans la nuit du 19 au 20 juillet. Les combats à l'arme lourde ont duré plusieurs heures. Ces affrontements qui se sont déroulés dans la province de Cibotike, sont sans aucun doute les plus meurtriers depuis la fin de la guerre civile il y a cinq ans. Tout a commencé par une embuscade, tendue par une bande armée dans le nord-ouest du Burundi. Soldats et policiers se lancent alors à la poursuite de ce groupe, constitué par une vingtaine d’hommes fortement armés, qu’ils rattrapent sur la colline de Gasheke, quelque 120 kilomètres au nord de Bujumbura.
Le 24 juillet 11, Burundi Transparence publie La colline Mageni dans la province de Muyinga attaquée par les hommes armés – Des coups de feu se sont fait entendre dans la nuit de ce jeudi 21 juillet 2011 sur la colline Mageni dans la province de Muyinga au Nord du Burundi, selon des sources policières et administratives. C'était vers 21 h quand des hommes armés non encore identifiés sont entrés chez un certain Basekahino où ils ont volé quatre vaches, six chèvres et des biens de la maison. Le propriétaire reste jusqu'à maintenant introuvable, selon les mêmes sources. Des sources sur place disent aussi que c'est probablement Basekahino lui-même qui aurait été forcé par ces bandits de transporter ce butin qu'ils venaient de ramasser dans sa maison. Ces mêmes sources soulignent que ces bandits ont pris le chemin vers la commune Bwambarangwe de la province Kirundo, pourchassés par les forces de l'ordre.
Le 26 juillet 2011, Burundi Transparence (Arib.info) publie Le chef de l'armée burundaise dément l'existence des rebelles (Source: Xinhua) – Le chef d'état-major général burundais Godefroid Niyombare a démenti lundi l'existence d'un mouvement rebelle dans ce pays d'Afrique de l'Est, affirmant qu'il n'y aurait que quelques bandits organisés. "Nous ne voyons aucun signe montrant l'existence d'un mouvement rebelle au Burundi. À mon avis, il s'agit de quelques bandits organisés signalés dans quelques provinces comme Bujumbura rural, et les forces de sécurité font de leur mieux pour démanteler ces groupes", a déclaré M. Niyombare lors d'une conférence de presse. "Le problème auquel nous sommes confrontés est que certains dirigeants politiques et certains médias leur accordent beaucoup de pouvoir", a-t-il dit. Selon le chef militaire, il n'y a "que deux groupes de bandits" qui n'aient pas encore été démantelés dans la province de Bujumbura rural, où l'armée s'active à les éradiquer.
Le 30 juillet 2011, Arib.Info publie : Burundi : le CNDD-FDD organise la distribution d’armes à ses militants – Selon plusieurs informations concordantes, le parti CNDD-FDD, au pouvoir au Burundi, serait en train d’organiser une distribution massivement d’armes à feu à ses militants. Ce jeudi 28 juillet 2011 de 15 à 18 heures, M. Gilbert Nduwayo, directeur du Lycée communal de Mabanda et président du CNDD-FDD dans la commune de Mabanda a tenu une réunion dans les enceintes du Lycée communal avec certains des militants du CNDD-FDD, venus principalement de la commune Mabanda, rapporte une source bien informée.
Etaient conviés à cette réunion : le sénateur Révérien Ndikuriyo, ancien gouverneur de la province Makamba et membre du comite exécutif du CNDD-FDD ; Gilbert Bigirimana un ancien député résidant en commune Nyanza Lac ; M. Juma Albert Chef de la zone Mabanda ; ainsi que les représentants du parti CNDD-FD au niveau de toutes les collines de la commune de Mabanda. Un seul point était à l'ordre du jour, a savoir la distribution d’armes à feu aux militants du parti au pouvoir. Il semblerait que le sénateur Reverien Ndikuriyo soit le superviseur de cette opération de distribution d’armes dans tout le pays. Certains participants à la réunion de Mabanda se sont opposés à ce projet, jugeant ce genre d'action dangereuse et contreproductive, une telle action a donne des résultats catastrophiques a l'époque des régimes militaires au Burundi et au Rwanda avant le génocide. Malheureusement, la majorité des participants à cette réunion, très surexcité, ont soutenu ce projet de distribution d’armes. Chaque chef de colline est rentré avec un téléphone mobile pour le suivi de l’opération. Affaire à suivre … [MG]
Le 01 Août 2011, Arib.Info publie : Un tué lors d'un affrontement au sud du Burundi (Xinhua) – Une personne a été retrouvée morte le matin de ce lundi après un affrontement entre les forces de sécurité et un groupe d'hommes armés sur la colline Sebeye de la commune Buyengero en province de Bururi dans le sud du Burundi, a rapporté un correspondant de la radio nationale dans cette province. Cette source indique que des affrontements violents ont commencé vers 18h00 locales, soit 16 h00 GMT entre les forces de sécurité (Police nationale) et un groupe d'hommes armés de fusils dans cette localité plus précisément dans la vallée de la rivière Dama. Il y aurait eu plusieurs échanges de coups entre les deux parties selon la source d'information. Et c'est après échanges de ces coups de fusils que la police a retrouvée le matin de ce lundi un cadavre d'un homme qui aurait été fait otage par le groupe d'hommes armés, selon ses propres dires. Non loin de là, c'est un chef de ménage qui a été grièvement blessé à la grenade lancée par des inconnus dans sa maison à travers la fenêtre dans la nuit dimanche à lundi sur la colline de Karagara en zone Buruhukiro de la commune Rumonge toujours en province de Bururi. La personne connue sous le sobriquet de Mwarimu serait victime des conflits fonciers selon toujours la source. Plus loin vers l'est du pays, ce sont trois personnes qui ont été blessées à la machette par un groupe de gens armés de machettes la même nuit de dimanche à lundi sur la colline de Muhindo de la commune Gisuru de la province de Ruyigi. L'administrateur de la commune de Gisuru Egide Ndikuriyo a fait savoir que les faits se sont produits vers 18h00 locales (16h00 GMT) et que c'est un groupe de cinq hommes dont deux étaient armés de fusils et trois armés de machettes qui ont fait irruption dans le ménage blessant grièvement à la machette trois personnes dont le chef de colline en la personne de Kagoma Léonidas. Son vélo a été emporté par les malfaiteurs et la boutique saccagée où des biens d'une valeur de plus de 230 000 francs burundais (183 dollars) ont été volés. L'administrateur Egide Ndikuriyo a indiqué que ce groupe de malfaiteurs ont laissé des tracts dans leurs fuites vers la Tanzanie, pays voisin du Burundi à l'est. Ces tracts intimidaient le chef de colline qu'ils n'ont pas pu tuer…
Le 02 Août 2011, Arib.Info publie : L'Uprona déplore la détérioration de la sécurité au Burundi (APA) – Bujumbura (Burundi) – Bonaventure Niyoyankana, le président de l’UPRONA (Union pour le Progrès National), un des partis composant le gouvernement du président Pierre Nkurunziza, a déploré mardi, au cours d’une conférence de presse, la sensible détérioration de la sécurité dans le pays, appelant le gouvernement à tout mettre en œuvre pour la restaurer. Il a indiqué que « des indices qui ne trompent pas montrent qu’une nouvelle rébellion est en train de se former au Burundi », une situation que n’appréhendent pas, a-t-il déploré, les autorités qui assimilent ceux qui sèment l’insécurité dans le pays à des « bandits ». L’UPRONA a par ailleurs condamné les emprisonnements d’avocats et les interpellations intempestives de journalistes « qui deviennent une habitude ». Le parti appelle à ce propos les magistrats à respecter les procédures et à travailler en toute indépendante. Pour M. Niyoyankana, il n'est pas normal que trois magistrats soient emprisonnés presque au même moment pendant que les journalistes, surtout des médias privés, sont intempestivement convoqués. Trois magistrats, notamment Mes Bukuru Suzanne, Rufyikiri Isidore et Nyamoya François, ont été emprisonnés la semaine dernière. Se félicitant ensuite de la libération de Me Suzanne Bukuru, l’UPRONA a demandé l’élargissement des deux autres. Le parti se réjouit par ailleurs de la mise en place de la commission nationale indépendante sur les droits de l’homme, demandant à cette instance de se mettre sa ns tarder à l’œuvre pour veiller au respect des droits de l’homme dans le pays. S’agissant du processus de mise en place des mécanismes de justice transitionnelle lancé la semaine dernière par le chef de l’Etat, le président de l’UPRONA a dit saluer cette étape tout en souhaitant que ce processus soit mené par des personnes qui ne sont pas impliquées dans les différents conflits qui ont endeuillé le pays.
-Arib.Info publie : Burundi : Trois personnes tuées lors dans une attaque (Reuters) – Trois personnes ont été tuées au Burundi mardi lors d'un échange de tirs entre la police et des inconnus, dernier en date d'une série d'incidents violents qui font craindre une nouvelle insurrection dans le pays. Le Burundi jouit d'une paix relative depuis qu'un ancien groupe rebelle, les Forces Nationales de Libération (FNL), a déposé les armes et rejoint le gouvernement en 2009 après deux décennies d'insurrection. Neuf morts le mois dernier. Lors du dernier incident, deux hommes armés et un policier ont été tués dans un affrontement survenu à Kizuka, un village du district de Rumonge, dans le Sud du pays, a rapporté ce mercredi un responsable politique local, Gerard Ndikumana. « Les magasins ont fermé et les gens ont fui pour échapper aux tirs entre la police et les attaquants », a-t-il indiqué. Cette attaque survient après la mort de neuf personnes le mois dernier au cours d'une confrontation entre les forces de police et des groupes d'hommes armés. La semaine dernière, le chef d'état-major de l'armée, Godefroy Niyombare, a mis en cause des bandits. Mais le principal parti tutsi, Uprona, qui appartient à la coalition gouvernementale du président Pierre Nkurunziza, a déclaré mardi que ces attaques portaient la marque d'une nouvelle rébellion.
-Arib.Info publie : Burundi : Un policier tué dans une attaque contre un poste de police – Un policier a été tué de même que deux des hommes armés de fusils qui ont attaqué mardi une position de la police à Kizuka de la commune Rumonge en province de Bururi dans le Sud du Burundi, a confirmé par téléphone le commissaire provincial de police, Ladislas Ndayishimiye. Il a indiqué que l'attaque a eu lieu ce mardi à 15h00 locales (13h00 GMT) sur la colline de Kizuka et qu'un policier qui montait la garde a été tué tandis que de l'autre côté des assaillants, ce sont deux personnes qui ont été tuées et deux fusils qui ont été saisis. Avant cette attaque, ces hommes armés avaient tendu des embuscades aux gens qui se rendaient ou rentraient du marché de Kizuka et les ont dépouillés de tous leurs biens.
-Arib.Info publie : Burundi : L’Uprona fait état de rébellion et en appelle au dialogue inclusif ( Xinhua) – Le parti Uprona a tenu ce mardi dans une conférence de presse des propos qui contredisent la position du gouvernement en matière de sécurité alors qu'il a dans ce même gouvernement le premier vice-président de la République et trois ministres sur les 21 qui le composent. Pour le président de ce parti, le gouvernement devrait entamer un dialogue inclusif pour ramener la sécurité au lieu de jouer sur les mots. « Certains hauts responsables, militaires et politiques, semblent banaliser, voire nier l'évidence de l'existence d'une rébellion en affirmant à qui veut l'entendre qu'il n'y a pas et qu' il n'y aura plus de rébellion au Burundi. Dans le même temps, on apprend que des militaires et des policiers tombent sur le champ de bataille (…) Des signes qui montrent l'existence d'une rébellion sont-là », a déclaré Bonaventure Niyoyankana, le président du parti de l'indépendance qui a alors montré certains de ces signes. Il a notamment cité le cas des champs d'ananas qui ont été brûlés et non récoltés pour en consommer les fruits ou alors les vendre, les cas d'assassinats ici et là, des groupes de gens qui s' organisent pour faire payer de l'argent aux ménages, etc. Il a déploré le fait que le gouvernement appelle ces gens des groupes ou des bandits armés alors que « même si le mot rébellion n'est pas prononcé, ses signes sont évidents. Il ne faut pas jouer le jeu de mots », a martelé le président du parti Uprona. Face à cela et surtout par rapport aux morts enregistrés ces derniers jours, le président du parti en appelle au gouvernement à surmonter sa légitimité et à accepter le dialogue pour ramener la sécurité dans tout le pays. « La légitimité du gouvernement n'exclue pas et n'interdit pas le dialogue, l'écoute attentive de tous les partenaires politiques inclusivement ainsi que la prise en compte de certaines propositions qui pourraient contribuer à ramener la sécurité. Sinon, est-ce qu'on va attendre des milliers de morts ou des destructions des ponts et écoles pour s'asseoir et dire qu'est-ce que vous voulez ? C'est un cri d'alarme que l'Uprona lance à toute personne y compris le gouvernement et ces gens qui se disent de l' opposition (…) un cadre rassurant pour tous pourrait s'avérer fort constructif », a encore martelé le président du parti Uprona. Le président du parti Uprona a déploré également le fait que la Constitution du Burundi ne donne pas assez de prérogatives au premier vice-président (Thérence Sinunguruza qui est le premier vice-président est de ce parti). Pour revenir sur la question de sécurité et surtout sur l’existence ou non de la rébellion au Burundi aujourd'hui ou demain, le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza avait affirmé haut et fort le 1er juillet dernier à Ngozi (au Nord du pays) qu' il n'y a pas et qu'il n'y aura plus de rébellion au Burundi.
Le 4 août 2011, -Arib.Info publie : Un policier tue une personne dans la commune urbaine de Bwiza (Xinhua) – Un homme a été tué tôt jeudi matin dans la commune urbaine de Bwiza de la mairie de Bujumbura par un policier qui était en état d'ivresse, a annoncé l'administrateur de cette commune. Mme Espérance Ngerageze a indiqué que Janvier Shirukanya a été tué par Nyandwi Eric alors que le premier rentrait tard vers 4h00 locales (2h GMT) d'un bistrot de la place à bord d'une mototaxi.
Le 5 août 2011, -Arib.Info publie : Classement du risque terroriste : le Burundi classifié à "risque extrême" – D'après Reuters et Guysen News
La Somalie est le pays le plus enclin au risque d'une attaque terroriste, suivie par le Pakistan, l'Irak et l'Afghanistan, selon un classement du cabinet d'analyse stratégique international Maplecroft. La cinquième place revient au Soudan du Sud, pays qui a vu le jour le 9 juillet à la suite d'une scission avec Khartoum. Le dernier index de risque terroriste publié par le consultant pointe vingt pays classifiés à « risque extrême ». Sous la liste du « top cinq » se trouvent le Yémen, les Territoires palestiniens, la République démocratique du Congo, la République de Centre-Afrique, la Colombie, l’Algérie, la Thaïlande, les Philippines, la Russie, le Soudan, l’Iran, le Burundi, l’Inde, le Nigéria et Israël…
Le 6 août 2011, -Arib.Info publie : Un enfant de huit ans tué à la grenade dans la commune de Rumonge (Xinhua) – Un enfant de huit ans a été tué à la grenade lancée par des personnes non encore identifiées dans la nuit de vendredi à samedi sur la colline de Mutambara, zone Gatete, commune Rumonge de la province de Bururi au Sud du pays, comme l'a indiqué par téléphone samedi Kassim Sylvain, le chef de cette colline. L'enfant a été tué par une grenade lancée dans une boutique appartenant à un certain Jean de Dieu alors qu'il achetait quelques cigarettes pour son grand-père. C'était aux environs de 20h00 locales (18h GMT). Le père du boutiquier a également été atteint et a été grièvement blessé. Il a été évacué pour des soins à l'hôpital de Rumonge. Le commissaire provincial de la police à Bururi, Ladislas Ndayishimiye a indiqué de sa part que les enquêtes ont commencé pour identifier les auteurs de ce crime. A l'Est du pays dans la province de Ruyigi, c'est un certain Pascal qui a failli être lynché par des hommes non encore identifiés qui l'ont assailli par des coups de couteaux avant de le laisser dans un état agonisant.
-Arib.Info publie : Burundi : Un soldat et cinq civils tués (Reuters) – Un soldat a été tué et cinq personnes grièvement blessées mercredi dans une embuscade tendue par des hommes armés dans l'ouest du Burundi, où la recrudescence des affrontements fait craindre une nouvelle flambée de violences.
Une dizaine d'hommes ont attaqué un convoi de deux véhicules, tuant un soldat et blessant cinq personnes, rapporte un responsable du quartier, Bonaventure Ntirandekura. Deux religieuses et un prêtre dans le quartier de Gihanga figurent parmi les blessés, ajoute-t-il. Le Burundi jouit d'une paix relative depuis que les anciens rebelles hutus des Forces nationales de Libération (FNL) ont déposé les armes et rallié le gouvernement en 2009 après deux décennies d'insurrection. Les attaques contre les civils et les soldats se sont multipliées ces derniers mois. L’Uprona, le principal parti tutsi membre de la coalition gouvernementale au pouvoir, y voit le signe d'une nouvelle insurrection.
Le 15 août 2011, Burundi Transparence publie Transfert à Bujumbura d'un Français arrêté à Gasenyi en possession de douilles de cartouches (Source: Xinhua) – Un français du nom de Guingand Thibault arrêté samedi à la frontière burundo-rwandaise de Gasenyi dans la province de Kirundo a été amené à Bujumbura la capitale burundaise pour question d'enquête, comme l'a indiqué à Xinhua le commissaire provincial de police dans cette localité. Domitien Niyonkuru a indiqué que Guingand Thibault a été arrêté samedi à Gasenyi sur la frontière entre le Burundi et le Rwanda en possession de cartouches déjà utilisées alors qu'il se rendait au Burundi en provenance du Rwanda voisin. Après avoir passé une nuit à l'hôtel Rama de Kirundo sous une haute surveillance de la police, il a été conduit le matin de ce dimanche à Bujumbura pour question d'enquête. Au moment de son arrestation par la Police burundaise de l’Air, des Frontières et des Etrangers, il a dit que ces cartouches lui ont été offertes par un de ses amis rwandais en guise de souvenir. |
Le 16 août 2011, -Arib.Info publie : Burundi : Des hommes armés brûlent un champ d'ananas à Musongati ( Xinhua) – Un champ d'ananas s'étendant sur un hectare a été brûlé par un groupe d'hommes armés de fusils dans la nuit de lundi à mardi sur la colline de Gisuriro en commune Musongati de la province Rutana à l'est du Burundi, information qui a été confirmée par l'administrateur de cette commune Gilbert Bahizi contacté par téléphone à Musongati. Il dit que c'est vers 22h00 (20h00 GMT) que ces hommes qui seraient venus de la commune voisine de Giharo ont incendié ce champ appartenant à une des personnes qui se sont regroupées en une association. La population qui a vu ces malfaiteurs à temps a vite alerté les forces de sécurité qui n'ont pas pris beaucoup de temps à arriver sur les lieux et qui ont contribué à la maîtrise de ce feu. Entre-temps, ces malfaiteurs s'étaient dirigés vers un autre champ d'ananas appartenant au président de la République du Burundi sur la même colline de Gisuriro. Contrairement à la date du 18 au 19 juillet dernier où les malfaiteurs avaient incendié ce champ, cette fois-ci ils n'ont fait que cueillir une bonne quantité d'ananas qu'ils ont emportés avec eux. Les autorités administratives et policières de Rutana ont demandé à la population d'être plus vigilante et de dénoncer à temps tout mouvement suspect des personnes.
Le 20 août 2011, -Arib.Info publie : Burundi : La commune de Gisuru attaquée par un groupe d’hommes armés (Xinhua) – Une trentaine d'hommes armés de fusils et en tenue policière a attaqué vendredi le bureau communal de Gisuru de la province de Ruyigi à l'Est du Burundi et a endommagé deux véhicules, un moulin et a pillé les ménages proches de la commune, comme le rapporte un correspondant de la radio nationale burundaise. Les informations fournies indiquent que ce groupe a attaqué ce bureau communal vers 9h00 locales (7h00 GMT) en provenance de la colline Munyinya de cette commune Gisuru. Deux véhicules dont un de la commune et un autre appartenant à un commerçant ont été criblés de balles, un moulin se trouvant près de la commune a également été brûlé. Ces malfaiteurs se sont adonnés ensuite au pillage dans les ménages du chef-lieu de la commune. De leurs cachettes, les gens ont alerté les forces de l'ordre qui sont vite intervenues et ces dernières ont commencé à échanger des tirs nourris avec ce groupe de malfaiteurs et les combats continuaient encore vers 13h00 (11h00 GMT) de ce vendredi sur la colline Murengera de la même commune. Un groupe d'hommes armés de fusils avait été signalé dans la nuit de jeudi à vendredi dans les communes de Nyabitsinda et de Butaganzwa de la même province de Ruyigi et a échangé des tirs avec une position policière de Muhwati en commune de Nyabitsindu. Ces derniers temps la sécurité est devenue précaire au niveau national à telle enseigne que le chef de l'Etat a organisé à huis clos ce jeudi à Bururi au Sud du pays une réunion du conseil national de sécurité, organe qu'il dirige lui-même.
Le 21 aout 2011, Burundi Transparence publie Le parti UPRONA menace de se retirer du gouvernement (Source: Xinhua) – Le parti UPRONA (Union pour le progrès national), le deuxième parti au pouvoir, a menacé jeudi de se retire du gouvernement burundais qu'il accuse de ne pas pouvoir sécuriser les populations en matière de sécurité physique ou de justice équitable. C'était au cours d'une conférence de presse que le président de ce parti Bonaventure Niyoyankana a animé ce jeudi même, mais il dit qu'il faut d'abord se donner du temps. "Chaque chose a son temps en politique. Chaque fois, il faut montrer votre position, il faut donner vos propositions et ne pas seulement protester. C’est quand les propositions ne sont pas observées que les décisions peuvent être prises. Je vous dis franchement et je suis certain que le message (de quitter les institutions) vous l'aurez et que même le parti au pouvoir (CNDD FDD) aura ce message en temps utile", a déclaré le président de l'URONA au cours de cette conférence de presse.
Les évêques sont préoccupés par l'insécurité qui règne dans une partie du pays (Source: kipa-apic) – Eviter de compromettre le processus de démocratisation. Les Evêques du Burundi ont exprimé au Chef de l'Etat leur satisfaction s'agissant des bonnes relations entre l'Etat et l'Eglise mais, dans le même temps, ils se sont déclarés préoccupés par l'insécurité qui règne dans différentes zones du pays.
Le 23 août 2011, -Arib.Info publie : Burundi : Deux religieuses blessées dans une attaque évacuées vers l’Allemagne (Agence Fides), Bujumbura – Le 20 août, le Catholic Relief Services de Bujumbura a organisé l’évacuation sanitaire de deux religieuses appartenant à la Congrégation Bene-Umukama. Les deux sœurs, en conditions graves, ont été transportées par un vol spécial d’International SOS dans un hôpital situé en Allemagne. « Le 10 août au soir, un groupe armé a assailli trois voitures qui faisaient route vers Bubanza dont celle dans laquelle se trouvait un groupe de religieuses de la Congrégation Bene-Umukama et deux prêtres de l’Archidiocèse de Gitega » déclarent à l’Agence Fides des sources au sein de l’Eglise locale. Nos sources reconstruisent ainsi l’attaque : « Le 10 août au soir, une vingtaine d’hommes armés a bloqué la circulation le long de la route pour Bubanza. Les bandits ont d’abord arrêté un taxi à bord duquel voyageait un militaire qui a immédiatement été tué puis ont bloqué le minibus transportant les religieuses et les deux prêtres qui étaient alors menacés d’être brûlés vifs à l’intérieur du véhicule. Les occupants sont parvenus à sortir du véhicule mais les bandits ont ouvert le feu, atteignant un prêtre et quatre religieuses. Deux d’entre elles ont subi des blessures très graves, l’une d’elles, touchée au visage, ayant perdu un œil. Les bandits ont pris la fuite après avoir incendié les véhicules ». Le prêtre et les deux religieuses dont les conditions sont moins graves ont été hospitalisés à Bubanza. Vue la gravité des blessures des deux autres religieuses, il a été décidé de les évacuer sur l’Allemagne. Leurs conditions sont actuellement en voie d’amélioration. (L. M.)
Le 27 août 2011, un civil à bord d’une voiture était blessé par balle dans une embuscade tendue sur la route Bujumbura-Gatumba, dans la localité de Rukaramu, en commune Mutimbuzi. Les agresseurs armés non identifiés avaient également brûlé le véhicule du Directeur de la Prison centrale de Mpimba qui rentrait chez lui à Kajaga. Le directeur de la prison centrale de Mpimba, NIMBONA Célestin, et sa famille en était cependant sortis indemnes. Malgré l’intervention de l’armée et de la police, la circulation sur la route Bujumbura- Gatumba était paralysée et certains habitants de cette zone située au delta de la rivière Rusizi, n' étaient pas rentrés chez eux et avait préféré passer la nuit dans différents quartiers de la capitale Bujumbura.
Le 28 août 2011, Burundi Transparence publie Une personne tuée dans une embuscade à Rango (Source: Xinhua) – Des hommes armés ont tué une personne lors d'une embuscade tenue contre un véhicule samedi soir à Rango dans la province burundaise de Kayanza (nord), a affirmé à Xinhua l'administrateur de cette commune joint par téléphone. Salvator Ntirandekura a indiqué que les malfaiteurs avaient emporté tous les biens des passagers du véhicule, qui rentraient des cérémonies d'un mariage célébré dans la commune voisine de Muhanga. Parmi ces passagers, il y avait un jeune enseignant qui aurait reconnu ces malfaiteurs. Ce serait la raison pour laquelle ils l'ont tué sur-le-champ.
-Arib.Info publie : Burundi : Répression tous azimuts (La Libre Belgique) – Marie-France Cros / Le pouvoir n’a rien trouvé d’autre pour répondre à une tension croissante. Le Burundi reprend-il le chemin d’une guerre civile? C’est la question qui taraude de plus en plus de Burundais et d’observateurs au vu de la dégradation de la situation depuis les élections générales de 2010, contestées et boycottées par l’opposition.
La succession de heurts armés en province et jusqu’à Bujumbura fait craindre une nouvelle flambée de violence un an après le retour à la clandestinité de l’ex-guérilla hutue des Forces nationales de libération (FNL), qui fait partie de la dizaine de partis politiques d’opposition qui ont boycotté les scrutins de 2010 en accusant le pouvoir de "fraude". Le gouvernement du président Pierre Nkurunziza (lui-même issu de la guérilla hutue CNDD-FDD, qui avait participé victorieusement aux élections générales de 2005, à l’issue de la guerre civile) se contente de qualifier les combattants FNL de "bandits", sans vouloir reconnaître de problème politique, bien que l’opposition ait refusé, fin juillet, de participer à une réunion organisée par le pouvoir. "Les conditions d’un véritable dialogue ne sont pas remplies", avait-elle alors fait savoir, notamment les "conditions" à créer pour permettre "le retour des leaders d’opposition en exil" depuis la répression qui a sanctionné son boycott des élections de 2010. Les relations de Bujumbura avec l’étranger se sont aussi dégradées. L’ambassadeur de Belgique a, le 21 juillet, exigé des sanctions "urgentes" contre les responsables d’exécutions extrajudiciaires (une vingtaine recensées par l’Onu depuis juin 2010) et des grandes affaires de corruption qui gangrènent le régime Nkurunziza. Trois représentants de l’Onu au Burundi et l’ex-ambassadeur d’Allemagne ont été déclarés personae non gratae par Bujumbura, qui leur reproche à tous d’être "proches de l’opposition"…
-Arib.Info publie : Burundi : une personne tuée dans une embuscade à Rango ( Xinhua ) – Des hommes armés ont tué une personne lors d'une embuscade tenue contre un véhicule samedi soir à Rango dans la province burundaise de Kayanza (Nord), a affirmé l'administrateur de cette commune joint par téléphone. Salvator Ntirandekura a indiqué que les malfaiteurs avaient emporté tous les biens des passagers du véhicule, qui rentraient des cérémonies d'un mariage célébré dans la commune voisine de Muhanga. Parmi ces passagers, il y avait un jeune enseignant qui aurait reconnu ces malfaiteurs. Ce serait la raison pour laquelle ils l’ont tué sur-le-champ.
Le 30 août 2011, -Arib.Info publie : Burundi : Assassinat du secrétaire exécutif du parti FNL à Kayanza ( Xinhua) – Le secrétaire exécutif du parti FNL d'Agathon Rwasa (opposition) en province de Kayanza a été tué la nuit de lundi à mardi au chef-lieu de cette province du nord du Burundi, comme l'a confirmé Eugène Bigirimana, responsable provincial de ce parti dans cette province. Deddy Niyirora qui a été tué par des gens armés de fusils non encore identifiés venait d'acheter vers 20 heures (18h00 GMT) dans une pharmacie des médicaments pour un de ses deux enfants qui souffrait d'une maladie. Arrivé à quelque 100 mètres du bureau de la zone Kayanza au chef-lieu de la province, il est tombé dans l’embuscade de ses malfaiteurs qui l'ont criblé de plus de 50 balles sur tout son corps avant qu'il ne tombe raide mort. Les forces de l'ordre sont intervenues quand il était déjà tard. Elles n'ont pu qu'évacuer son corps vers la morgue de l'hôpital de Kayanza. Le responsable provincial du parti à Kayanza impute le meurtre de son collaborateur aux agents locaux du SNR (Service national des renseignements, une police présidentielle) et indique qu'il y aurait une liste d'autres membres influents de ce parti à abattre dans cette province. Les responsables administratifs n'ont pas voulu s'exprimer spontanément. Le disparu Deddy Niyirora avait été emprisonné au cachot du SNR à Bujumbura en octobre 2010 avant d'être relaxé deux semaines plus tard, mais on ne lui avait pas remis encore son téléphone mobile, ce qui étonne Eugène Bigirimana. Ce jeune marié enseignant au lycée communal de Kayanza laisse deux enfants et une veuve.
Le 02 septembre 2011, -Arib.Info publie : Burundi – Cinq membres du FNL cherchent refuge au siège de la CNIDH (Xinhua) – Cinq membres du parti d’Agathon Rwasa en exil qui craignent pour leurs sécurités et qui veulent faire certaines révélations ont décidé de se rendre jeudi au siège de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) pour y chercher refuge. « Nous fuyons la persécution à l'endroit des fidèles d'Agathon Rwasa qui sont tués chaque jour au vu et au su de tout le monde. Nous sommes venus ici pour demander refuge même si nous savons qu'ils peuvent venir nous retrouver ici pour nous tuer. L'essentiel c'est que nous les aurions dénoncés. Nous fuyons principalement le nommé Désiré Uwamahoro, le commandant du Groupement militaire d'intervention rapide qui nous a clairement clarifié que si Dieu règne au ciel, c'est lui qui règne sur terre, qu'il peut tuer qui il veut et quand il veut », a déclaré Jimmy Irandiha, un de ces cinq membres du parti FNL d'Agathon Rwasa qui ont préféré chercher refuge au siège de la CNIDH, ajoutant qu'ils sont au courant d'une liste de 50 personnes autres à tuer qui a déjà été dressée. Là aussi, ils ne veulent pas y rester longtemps par peur d'être tués et demandent aux autorités de la CNIDH de plaider pour eux pour avoir des asiles dans des ambassades de Bujumbura, au HCR ou au CICR. Ce qui, pour un des commissaires de la CNIDH, n'est pas possible dans un pays qui a une police, leur promettant par contre de discuter avec les responsables de la sécurité sur leur sort. « Nous leur avons demandé d'être confiants à notre démarche d'échanger et de discuter avec les responsables de la sécurité. Nous leur avons montré que les ambassades, le HCR et le CICR ne peuvent pas assurer la sécurité des citoyens dans un pays où la police est supposée être là », a déclaré Jean Marie Vianney Kavumbagu, vice-président de la commission chargée de la protection des droits de l'Homme au sein de la CNIDH qui a ajouté que la Commission est au courant de cette fameuse liste et déploré que la même commission n' a pas les moyens ni de les loger, ni de les nourrir.
Le 03 septembre 2011, – Arib.Info publie ; Cinq membres des FNL réfugiés au siège de la CNIDH du Burundi (RFI) – Cinq membres des Forces nationales de libération (FNL) d'Agathon Rwasa, campent au siège de la Commission nationale indépendante des droits de l'homme depuis le 1er septembre 2011. Ils se disent menacés par les Imbonerakure, les membres de la Ligue des jeunes du parti au pouvoir et la police présidentielle. Les cinq jeunes hommes vivent dans une salle dénuée de la Commission nationale indépendante des droits de l'homme (CNIDH). Les seuls meubles sont une table et une chaise. Ils ont l'air pris au piège et refusent de se laisser photographier ou de donner leur nom. L'un d'eux souffle un prénom : « Aaron ». « Nous avons fui la commune de Kanyosha pour échapper aux Imbonerakure* du Cndd-FDD et surtout au service national de renseignement, le SNR, qui veulent nous tuer », explique-t-il. « Le SNR [police présidentielle, NDLR] a dressé une liste d'environ 50 membres du parti des Forces nationales de libération** de notre commune qui devraient être tués. On les accuse d'avoir repris les armes ou de ravitailler des combattants ». Depuis plusieurs mois, la ligue des droits de l'homme, Iteka, a relevé des dizaines de cas d'exécutions sommaires et de règlements de compte à Kanyosha, dans le sud de la capitale d'où sont originaires les cinq ex-combattants des Forces nationales de libération (FNL). Edouard Biha, son directeur exécutif témoigne : il n'y a pas une semaine, on a tué trois personnes en pleine journée. Ceux qui sont tués sont du mouvement des FNL. La Commission nationale indépendante des droits de l'homme (CNIDH) où se sont réfugiés les cinq hommes à Bujumbura, tente de désamorcer la crise. Jean-Marie Vianney Kavumbagu, vice-président de la sous-commission chargée de la protection des droits de l'homme, assure que la CNIDH est « en train de discuter avec les responsables concernés pour trouver une solution durable » et que « les premiers contacts sont "prometteurs" ». Les cas d'exécutions sommaires se sont multipliés au Burundi au cours de ces derniers mois. La justice a bien ouvert des enquêtes en 2010 sur plusieurs cas mais aucune n'a abouti jusqu'ici. L’Assemblée nationale a mis en place le 20 mai 2011 la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) composée de sept commissaires. Le président du bureau est le frère dominicain, Emmanuel Ntakarutimana. Les membres de la CNIDH sont issus de différentes organisations et associations de la société civile et de l'enseignement, reconnus pour leurs compétences en matière de droits humains.
Le 5 septembre 2011, Burundi Transparence publie Un chef de la prison centrale échappe à une embuscade (Source: Xinhua) – Un responsable de la prison centrale de Mpimba, qui situe à Bujumbura, a échappé samedi à une embuscade que lui a tendue un groupe de malfaiteurs alors qu'il rentrait chez lui à Kajaga en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, communément appelée Bujumbura rurale, a indiqué à Xinhua le chef de zone Rukaramu de cette commune. Les malfaiteurs ont tiré plusieurs balles sur le véhicule lorsqu'il était sur la route Bujumbura-Gatumba qui dessert la RDC. Le directeur de la prison a pu sortir sain et sauf de cette embuscade mais les malfaiteurs ont incendié le véhicule qui a été totalement calciné.
Le 05 septembre 2011, -Arib.Info publie : Le directeur de la prison centrale de Mpimba échappe à une embuscade – Le directeur de la prison de Mpimba, OPC1 Célestin Nimubona, a échappé à une embuscade tendue par des hommes armés ce samedi vers 20h sur le tronçon routier Bujumbura-Gatumba. « Nous sommes tombé sur un groupe de malfaiteurs qui ont tiré sur nous alors que nous étions à trois, ma femme, moi-même et un chauffeur » a raconté le directeur de la prison centrale de Bujumbura, la plus grande maison de détention du Burundi. « Notre véhicule a été touché par des balles et le chauffeur en a perdu contrôle après que le deuxième groupe ait tiré sur le pare-brise du véhicule » a déclaré le directeur de Mpimba, ajoutant que son véhicule a été totalement brulé par ces mêmes malfaiteurs. Selon le chef de zone Rukaramu, depuis cinq jours avant mais cette attaque n’avait pas circulaient des rumeurs qu’une attaque allait se produire. Il souligne qu’une position de la police a vite été installée sur le tronçon routier Bujumbura-Gatumba, en renforcement d’une autre qui est juste au bord de la rivière Rusizi. Selon un autre officier de l’armée trouvé sur le lieu de l’embuscade, le directeur de la prison centrale de Mpimba avait été filé depuis un certain temps mais ne l’avait pas su. Selon cette même source, des téléphones ont été utilisés pour la communication des membres de ce groupe d’hommes armés. Cependant, cet officier ne donne pas l’identité des assaillants, de même que les mobiles de cette attaque contre le directeur de la prison centrale de Bujumbura. [JMM]
Le 06 septembre 2011, -Arib.Info publie : Burundi : deux membres du parti FNL tués à Bujumbura (Xinhua) – La police burundaise a tué lundi deux membres du parti FNL, dont Edouard Bivayanga, ancien chef de sécurité du leader de ce parti Agathon Rwasa, au cours d'une opération de fouille-perquisition dans la commune urbaine de Kinindo à Bujumbura. Trois autres personnes ont été capturés, a fait savoir Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police nationale burundaise, au cours d'une conférence de presse. Il a indiqué que la police avait saisi un fusil de type Kalachnikov, un pistolet et une grenade. Edouard Bivayanga fut un ancien cadre de la police nationale avant son éviction de ce corps, avant de rejoindre les Forces nationales de libération (FNL) et d'être à la tête des hommes chargés de la sécurité d'Agathon Rwasa pendant les élections de 2010. Après le départ de ce dernier en exil, juste avant la présidentielle, Bivayanga a été arrêté et gardé en prison pendant deux semaines avant d'être relaxé. Selon le porte-parole de la police, Bivayanga était recherché pour être impliqué dans l'assassinat d'un jeune écolier.
-Arib.Info publie : Burundi : Aprodh dénonce un plan macabre d’assassinat dénommé "Safisha" – Le président de l’APRODH, une association de défense des droits de prisonniers, Pierre Claver Mbonimpa, dénonce l’existence d’un plan de « nettoyage » des membres des partis de l’opposition. Ce plan est dénommé « Safisha », mot swahili signifiant « nettoyer ». « Nous apprenons qu’il y a une opération dénommée Safisha contre les membres des partis d’opposition et surtout ceux des FNL » a annoncé ce week-end le président de l’APRODH. « Nous demandons aux autorités gouvernementales du Burundi de bien veiller à ce que le pays ne tombe encore une fois dans une guerre civile » a martelé Pierre Claver Mbonimpa. Cependant, le président de l’Aprodh n’a pas révélé l’identité de l’initiateur de ce plan macabre. Il a souligné tout simplement qu’il est connu de tous, que certains agents de la documentation nationale sont souvent pointés du doigt par la population burundaise et les familles des victimes sur leur rôle dans l’enlèvement des membres des partis d’opposition et dans leur exécution extrajudiciaire. Bien que le président de l’Aprodh n’ait pas révélé beaucoup de choses sur ce plan d’élimination des membres du FNL en général et ceux de l’Alliance des Démocrates pour le Changement au Burundi (ADC-Ikibiri), le plan semble avoir comme instigateur la personne du ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana, selon des informations de toute part. Depuis mai jusqu’en août de cette année, plus de 200 personnes ont été tuées comme l’ont rapporté chaque mois les organisations de la société civile burundaises, et la majorité des victimes sont des membres des partis de l’ADC-Ikibiri en général et ceux du FNL en particulier. Plusieurs sources concordantes soulignent que les tueurs bénéficient d’un grand soutien des autorités administratives du Burundi, en témoigne le récent cas de l’assassinat d’une femme de la zone Buitihinda, tuée il y a trois semaines, en compagnie d’une policier, ancien du FNL lui aussi. Le chef de zone Butihinda, qui a conduit une opération la ligue des jeunes du parti présidentiel CNDD-FDD, a été détenu dans les cachots de la province de Muyinga, pour sa sécurité et non pour le forfait qu’il avait commis. Le procureur de la province de Muyinga avait souligné de son côté que la libération de Issa Bankuwunguka était une obligation car personne n’avait porté plainte contre lui. Cependant, cette affirmation avait été considéré comme un pure mensonge car les rescapé, dont un certain Donatien avait déclaré devant le même procureur qu’ils ont vu le chef de zone Butihinda en compagnie des jeunes du parti présidentiel mené une attaque contre les familles des membres du parti FNL. En plus, selon d’autres sources, le plan Safisha est une forme de vengeance des membres du parti présidentiel contre les FNL, les derniers ayant tués, durant la guerre civile burundaise, pas mal de FDD, actuellement au pouvoir. Selon les mêmes sources, à chaque personne tuée, correspond un payement adéquat. Par exemple, un ancien officier tué procurerait plus de 240.000Fbu, à toute personne qui l’abat. [JMM]
Le 08 septembre 2011, -Arib.Info publie : Réunion à Kigali sur les groupes armés dans les Grands lacs (APA) – Le Rwanda accueille vendredi une réunion des ministres de la Défense de 11 pays africains qui plancheront sur la question des groupes armés opérant dans la région des Grands lacs africains, a-t-on appris mercredi de source officielle rwandaise. Les 11 pays sont regroupés au sein de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL). En plus du Rwanda, l'organisation comprend le Burundi, l'Ouganda, la République démocratique du Congo (RDC), l'Angola, le Congo-Brazzaville, la Centrafrique, le Kenya, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
-Arib.Info publie : Kagame à Paris, "deux poids deux mesures", selon l'opposition rwandaise (AFP) – Deux partis d'opposition non reconnus au Rwanda ont dénoncé mercredi "une politique deux poids deux mesures" de Paris, à qui ils reprochent de ne pas se montrer aussi ferme envers le président rwandais Paul Kagame qu'avec l'ancien numéro un libyen Mouammar Kadhafi. Le chef d'Etat rwandais effectue les 12 et 13 septembre sa première visite officielle en France depuis le génocide au Rwanda en 1994. "Sa venue en France, berceau des droits de l'Homme, en plein milieu de ce que le monde appelle le printemps arabe, et après la chute du régime du colonel Khadafi en Libye, consacre une politique de deux poids deux mesures", estiment les Forces démocratiques unifiées (FDU) et le Congrès national rwandais (RNC). "La société civile, les organisations non gouvernementales, les partis politiques et les médias (au Rwanda) ont besoin de l'aide de la France, à l'instar de ce qu'elle a fait en Libye, pour promouvoir un dialogue politique sincère", poursuivent les deux partis dans un mémorandum conjoint. Les FDU sont présidées par Victoire Ingabire, actuellement jugée au Rwanda notamment pour complicité de terrorisme et idéologie du génocide. Le RNC a été créé l'an dernier par d'anciens proches de Paul Kagame en exil. Aucun de ces deux partis n'a été reconnu par les autorités rwandaises, qui leur reprochent de ne pas avoir accompli toutes les démarches nécessaires à leur enregistrement. A défaut d'annuler la visite du président Kagame, "la France devrait aider prioritairement le Rwanda à enclencher un véritable processus démocratique, à l'instar de ses voisins burundais, congolais et tanzaniens", selon ce mémorandum.
Le 10 septembre 2011, -Arib.Info publie : La police tanzanienne arrête 159 réfugiés burundais du camp de Mtabila – Au moins 159 personnes sont entre les mains de la police tanzanienne depuis au moins une semaine après leurs arrestations par la police en dehors du camp de réfugiés de Mtabila, dans le district de Kigoma, selon des sources sur place. « ils seront traduits devant la justice pour avoir franchi les limites du camps de réfugiés alors qu’ils savaient que c’est interdit », a raconté le chef de la police dans le district de Kigoma Frezia Kassai, ajoutant que les réfugiés burundais résidant dans ce camp ont l’habitude de faire des sorties non autorisées ce qui complique la tâche à la police. Cependant, selon des sources sur place, c’est la première fois qu’un si important nombre de burundais est traduit devant la justice pour être sortis de leurs camps sans autorisation préalable…[JMM]
Le 11 septembre 2011, -Arib.Info publie : Burundi : Le conseil des Bashingantahe appelle à l’arrêt des tueries (Xinhua) – Le conseil des Bashingantahe (des sages) a célébré samedi la fête d'Intahe (symbole de l'équité d'une justice sociale traditionnelle), édition 2011, sous le thème de la réconciliation et a profité de l’occasion pour appeler les dirigeants burundais de tout faire pour que les tueries signalées à travers le pays s'arrêtent afin de mieux mener le processus de réconciliation. « A travers le pays, on signale des tueries sans nom. Le conseil des Bashingantahe le regrette profondément et profite de cette occasion pour lancer un appel aux dirigeants du pays pour qu’un climat serein soit créé et des conditions propices soient instaurées pour que le processus de réconciliation arrive à bon terme.
-Arib.Info publie : Paul Kagame en visite à Paris pour "échapper à l'Histoire" (AFP) – Le président rwandais Paul Kagame a déclaré dimanche à Paris qu'il travaillait avec son homologue français Nicolas Sarkozy pour "voir comment échapper à l'Histoire, pour avancer", au premier jour d'une visite officielle destinée à parachever la réconciliation avec la France. "Je suis heureux d'être venu ici, en France, à la suite de la visite du président français au Rwanda" en février 2010, a déclaré Paul Kagame, lors d'un discours à la diaspora rwandaise réunie près de Paris sous la surveillance d'un imposant dispositif de sécurité.
-Arib.Info publie : Burundi : Trois enfants tués dans l'explosion d'une grenade (Xinhua) – Trois enfants ont été tués et un autre amputé de jambe samedi suite à l'explosion d'une grenade sur la colline Gisoro de la zone Rusengo en commune et province de Ruyigi à l'est du pays, a annoncé l'administrateur de la commune Ruyigi, Mme Hyacinte Ntakarutimana. Selon elle, les trois enfants âgés entre trois et huit ans étaient en train de jouer et ont vu quelque chose de forme ovale à laquelle ils n'étaient pas habitués. Ils se sont précipités pour la ramasser et ont commencé à s'amuser avec la grenade qui a subitement explosé emportant sur-le-champ trois d'entre eux dont deux fillettes et amputant une jambe d'un frère d'une de celles-ci. Les corps des trois victimes ont été transférés à la morgue de l'hôpital privé Rema de Ruyigi et l'enfant amputé d'une jambe a été admis à ce même hôpital où il est en train de subir des soins. L'administration communale et le chargé de la sécurité dans la commune qui se sont rendus sur le lieu du drame ont demandé à la population qui détient encore des armes légères à les remettre à la branche provinciale de la commission nationale chargée du désarmement de la population civile.
Le 12 septembre 2011, -Arib.Info publie : Kagame a "parlé d'avenir" avec Sarkozy, interpellé sur les droits de l'Homme (AFP) – Le président rwandais Paul Kagame a "parlé d'avenir" avec Nicolas Sarkozy lundi, affichant sa volonté de tourner la page des "différends du passé", au deuxième jour d'une visite controversée en France où il a été interpellé sur les droits de l'Homme. "En venant ici, nous regardons vers l'avenir plutôt que vers le passé, je suis ici pour construire l'avenir, pas le passé. Tous les sujets dont nous avons parlé ont été abordés dans le contexte de l'avenir", a martelé le président rwandais à l'issue d'un déjeuner avec son homologue au palais de l'Elysée.
Le 15 septembre 2011, -Arib.Info publie : Douze Burundais arrêtés en Tanzanie par la police (Xinhua) – La police tanzanienne a procédé mardi dernier à l'arrestation de douze Burundais qui tentaient de se rendre dans ce pays prétextant qu'ils allaient dans un deuil d'un des leurs, a rapporté e jeudi un correspondant de la radio nationale dans la province de Makamba au Sud du pays sur la frontière avec la Tanzanie. Selon cette source, la police tanzanienne a soupçonné les douze Burundais sur base de leurs pièces d'identité qui ne montraient aucun signe de parenté entre eux que ce soit au niveau des parents des uns et des autres ou alors au niveau de leurs provinces d'origine. Convaincue qu'ils étaient en train de monter un mensonge, la police tanzanienne du poste frontalier de Manyovu a décidé de les garder et a entretemps appelé celle du Burundi et l'administrateur de la commune de Mabanda la plus proche afin de les leur remettre, une opération qui devait se faire ce mercredi. Mais la police de Manyovu a changé d'avis en faveur de plus amples investigations pour connaître leurs véritables mobiles de se rendre en Tanzanie Du côté burundais, la police a examiné leurs documents de voyage et a trouvé qu'un seul était authentique. Elle a alors procédé à l'arrestation des agents de la police burundaise de l'air, des frontières et des étrangers qui leur ont délivré ces faux documents.
Le 18 septembre 2011, un groupe d’hommes armés de fusils et de grenades attaquait la soirée tombée un bistrot communément appelé « Club des amies » situé à Gatumba. Le bilan provisoire faisait état de 36 personnes tuées et une dizaine d’autres blessées et des disparus. S.E. le chef de l’Etat Pierre NKURUNZIZA condamna fermement ce massacre et demanda aux corps de justice et de police de tout faire pour traquer et punir les auteurs. Un deuil national de trois jours avait été décrété. Le gouvernement du Burundi prenait en charge tous les frais funéraires et les frais d’hospitalisation pour les rescapés de ces massacres. Les cérémonies funéraires avaient eu lieu en présence du chef de l’Etat et des deux vices présidents du Burundi. Les diplomates accrédités à Bujumbura étaient également présents.
Le ministre de la sécurité publique annonça que des mesures de renforcement de la sécurité allait être prises dans cette localité. Il promettait un encouragement significatif à toute personne qui faciliterait de déterminer les auteurs de ces massacres.
Le 19 septembre 2011, Burundi Transparence (Arib.Info) publie 36 morts dans l'attaque d'un bar près de Bujumbura (Source: AFP) – Au moins 36 personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans l'attaque d'un bar de Gatumba, près de Bujumbura, marquant une nouvelle escalade dans les violences de ces derniers mois qui font ressurgir le spectre d'une guerre civile au Burundi... Le président burundais, Pierre Nkurunziza, qui s'est rendu sur les lieux à la mi-journée, a déclaré trois jours de deuil national et promis que les responsables du "massacre" seraient "arrêtés et traduits en justice". "Ceux qui ont commis cet acte sont des tueurs, des génocidaires qui ont commis un crime inqualifiable," a-t-il ajouté devant une foule de 4 à 5.000 personnes. Des attaques attribuées par les autorités à "des bandits armés" et par la population à une nouvelle rébellion se sont intensifiées à travers tout le Burundi, petit Etat d'Afrique de l'Est, depuis plusieurs mois. La province de Bujumbura local abrite le principal fief des Forces nationales de libération (FNL), un ancien mouvement de guérilla dont le leader Agathon Rwasa est rentré en clandestinité depuis l'été 2010, et qui est accusé d'être derrière ce regain de violence. Lundi, des témoignages recueillis par l'AFP auprès de la population et de responsables locaux évoquaient un possible acte de vengeance après une séries d'exécutions de membres du FNL. Le bar appartiendrait à un membre du parti présidentiel et recevait dimanche soir une équipe de football dont les membres seraient affiliés à la Ligue des jeunes du parti au pouvoir. "Ceux qui nous ont attaqués ne sont pas de simples bandits, ce sont des combattants, des rebelles, (…), je peux le jurer sur ma tête, car je les ai vus", avait plus tôt lancé un blessé, sous couvert d'anonymat. Selon des témoins, l'attaque, survenue vers 20H00 (18H00 GMT), a duré environ 20 minutes. "Des dizaines de personnes, en uniformes et portant des kalachnikovs et des grenades sont entrées dans le bar +Chez les amis+, ils nous ont dit de nous coucher par terre et se sont mis à tirer", a raconté à l'AFP un autre rescapé, Parfait, qui a perdu deux soeurs et un ami au cours de l'attaque. Au lendemain du drame, la cour du bar était toujours parsemée de douilles et de flaques de pluies gorgées de sang, de bouteilles et chaises cassées. Les écoles, administrations, boutiques de la ville étaient fermées. .. Présent lundi matin à Gatumba comme la plupart du corps diplomatique accrédité à Bujumbura, l'ambassadeur de France, Jean Lamy, a dénoncé un "acte terroriste inqualifiable", et rappelé que la communauté internationale "condamnait avec la plus grande force ces actes de violences".
-Arib.Info publie : 37 personnes tuées dans un attentat prés de Bujumbura (APA) – 37 personnes ont été tuées dimanche soir dans la localité de Gatumba, située à une dizaine de kilomètres de Bujumbura, après une attaque menée dans un bistrot de la place par des hommes armées en tenues militaires et policières, a appris APA, lundi dans la capitale burundaise. Un nombre encore inconnu de blessés a été évacué dans les différents hôpitaux de Bujumbura. On ignore les auteurs de ce attaque, mais les soupçons vont vers les Forces nationales de libération (FNL) d’Agathon Rwasa, en cavale depuis les élections de mai dont il conteste le verdict et les autres partis de l’ Alliance des démocrates pour le changement. Le Chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, est attendu sur les lieux de l’attentat ce lundi matin, mais d’ores et déjà un comité de crise a été mis sur pied. Le propriétaire du bistrot tué également au cours de l’attaque, serait un membre du parti au pouvoir CNDD-FDD.
– La Commission nationale indépendante des droits de l’homme(CNIDH) sortait une déclaration dans laquelle elle condamnait sans réserve le massacre de Gatumba où plus de 40 personnes avaient trouvé la mort. Voici quelques points que relèvent cette déclaration :
1. Dans la nuit du 18 septembre 2011, aux environs de 19h 45’, une bande de tueurs non encore identifiés a attaqué un bar dit « chez les amis » en zone Gatumba , commune Mutimbuzi en province de Bujumbura.
2. Les assaillants ont fait irruption dans les enceintes dudit bar tuant, par armes blanches, par balles et grenades, des clients qui s’y trouvaient, certains ayant eu la vie sauve pour avoir eu le réflexe de se cacher dans les toilettes.
3. Les informations recueillies par la CNIDH ce lundi 19 septembre 2011, font état de 22 personnes tuées sur-le-champ, dont un enfant et 15 autres victimes ayant rendu l’âme dans quatre hôpitaux à Bujumbura, à savoir Prince Régent Charles, Hôpital militaire, Hôpital Roi Khaled et Centre Médico-chirurgical où les blessés se comptent également par dizaines.
5. La recrudescence de ces violences s’inscrit dans la résurgence des groupes armés qui occasionnent des crimes graves comme celui qui vient de se passer à Gatumba.
– Burundi Transparence publie Attaque à la grenade à Gatumba au bar les Amis – Un bar de Gatumba connu sous le nom de "Les Amis", un endroit où plusieurs personnes avaient l'habitude d'aller se rafraichir, a été attaqué hier soir à la grenade. Plusieurs personnes sont signalées mortes, plus de 20 personnes, dont le joueur du FC Espoir de Gatumba connu sous le nom de Kadafi, son père, membre du Cndd-Fdd, qui était le propriétaire de ce bar est aussi décédé et plusieurs personnes ont été blessées. Plusieurs personnes nous ont confié que cette attaque est à caractère politique à cause de l'appartenance politique du propriétaire et peut être que sont les éléments du FNL qui ont perpétré cette attaque. Signalons que ce joueur du Espoir Gatumba attendait son transfert vers Inter Star.
-Arib.Info publie :La Belgique condamne vivement le massacre de Gatumba – Communiqué de presse du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement – Burundi – Attaque Gatumba – Communiqué du Ministre Vanackere – Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Steven Vanackere a appris avec consternation l’attaque menée contre un café à Gatumba ayant fait 36 morts et plusieurs dizaines de blessés. Ce massacre, ayant aussi touché des enfants et des personnes âgées, témoigne d’une grande lâcheté et est vivement condamné. Face à l’épreuve que connaît aujourd’hui le Burundi, le Ministre Vanackere présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et ses encouragements aux personnes blessées. Le Ministre Vanackere fait part de sa préoccupation au sujet de la résurgence de la violence au Burundi. Il rappelle que la violence ne pourra en aucune façon contribuer à une solution au Burundi. Il enjoint tous les groupes armés à déposer les armes. Le Ministre réitère avec conviction son appel lancé lors de sa visite de juin dernier : «Chacun doit privilégier la voie du dialogue politique, l’approche consensuelle, et la recherche commune d’un développement socio-économique bénéficiaire à tous, dans le plein respect de la légalité des institutions et des principes démocratiques».
-Arib.Info publie : –Plus de 40 tués dans une attaque armée à Gatumba – Au moins 40 personnes ont été tuées par balles ou par baïonnette ce dimanche soir à Gatumba au Nord-Ouest de la Bujumbura, lors d’une attaque menées par des hommes armés de fusils, de baïonnettes et de grenades, selon des sources sur place. Selon le gouverneur de la province de Bujumbura, qui s’adressait à une foule nombreuse, qui était présent, le bilan de cette attaque est de 36 tués et de plusieurs blessés sans faire le bilan total des blessés. Cependant, des sources des familles des victimes sur place ont fait savoir qu’une vingtaine a trouvé la mort sur le champ et que plus de 18 ont trouvé la mort sur le lit d’hôpital depuis ce dimanche soir. « Ils étaient armés de fusils et ils ont tiré sur nous » a raconté un rescapé, soulignant que ces hommes armés n’ont rien emporter après le forfait. « J’avais des billets dans mes poches et mêmes deux téléphones mais ils ne m’ont pas fouillé » a raconté ce rescapé, qui a pardu deux dents lors de cette attaque. Selon des sources sur place, confirmées par certaines familles des victimes, la majorité des victimes sont des joueurs de l’équipe espoir. « Ils étaient des joueurs et ils étaient en train de fêter leur victoire car ils venaient de remporter le match contre l’équipe Manyema Fantastique, car cette dernière n’est pas venue ce qui a donné à cette équipe une victoire » a souligné une femme dont le frère est tué. Le président de la République a fait un déplacement sur place. Selon lui, les coupables de cette « acte barbare » seront traduits devant la justice en moins d’un mois. Selon lui, même ceux qui se sont réfugiés au Congo seront poursuivi et il a lancé un appel au ministre des Relations internationale, qui était aussi sur place, de faire tout ce qui est possible pour entrer en contact avec le Congo dans la recherche de certains des assaillants qui s’y seraient réfugiés après le forfait. Pierre Nkurunziza a aussi décrété un deuil national de trois jours en mémoires de ces victimes et a même postposé son voyage qu’il allait faire aux Etats Unis d’Amérique. Le gouvernement burundais, via le président de la République, a en outre promis de faire un enterrement digne de ces victimes et de payer toutes les factures des blessés qui sont sur les lits des hôpitaux. Les réactions des opposants politiques burundais n’ont pas tardé à tomber. Pour le président de l’Alliance des Démocrates pour le Changement (ADC-Ikibiri), l’attaque de ce dimanche soir à Gatumba, est un signe de plus que la sécurité des citoyens n’est pas assurée. Il déplore que le gouvernement soit resté longtemps en silence face à des exécutions des citoyens jusqu’à ce que les gens soient tués à Gatumba. Selon lui, le gouvernement burundais a failli à sa mission car aucune personne n’est pas protégée. Tout en demandant une enquête impartiale et l’établissement des responsabilités, le président de l’ADC-Ikibiri demande au gouvernement de décrété un deuil national en mémoire des victimes. La société civile burundaise déplore la mort des citoyens dans cette attaque de Gatumba. Pacifique Nininahazwe souligne que le gouvernement burundais devrait tout faire pour arrêter les massacres du genre et traduire devant la justice tous ceux qui se rendront coupables. Le délégué général du Forsc demande aussi au gouvernement de garantir un enterrement digne de ce nom aux victimes de l’attaque. [JMM].
-Arib.Info publie : Burundi : un deuil de trois jours après le massacre de Gatumba (Xinhua) – Le président burundais Pierre Nkurunziza a décrété lundi un deuil de trois jours à compter du 19 septembre, suite à la mort de 41 personnes dans la zone Gatumba (15 km à l'ouest de Bujumbura), tuées dimanche soir par des hommes armés non identifiés. Le président Nkurunziza s'est rendu lundi matin à Gatumba, située dans la province de Bujumbura. Il a juré de « traquer les auteurs de ces massacres partout où ils seront, sur le territoire national ou à l'étranger », demandant à la police, à la justice et à la population burundaise de conjuguer leurs efforts afin de traquer ces malfaiteurs. M. Nkurunziza, qui devait partir lundi pour assister aux travaux de l'Assemblée générale des Nations Unies, a annoncé sa décision de remettre à plus tard ce voyage afin de se joindre aux Burundais dans ce deuil. « Une fois arrivé à New York, je vais soumettre cette question au cours de l'Assemblée générale des Nations Unies pour que le monde entier nous aide à traquer ces malfaiteurs », a déclaré le président Nkurunziza. Il a aussi promis que la prise en charge médicale des blessés serait assuré par le gouvernement. L'attaque avait eu lieu lundi vers 20h00 locales (18H GMT) dans un bar appelé Club des amis. 23 personnes ont été tuées sur le champ alors que l8 blessés ont succombé dans les hôpitaux de Bujumbura où elles avaient été évacuées. Le bilan ne cesse de changer. Selon le gouverneur de Bujumbura rural, Jacques Minani, un enfant de 2 ans figure parmi les personnes tuées au cours de l'attaque et la plupart des victimes sont des joueurs de l'équipe Etoile F/C de Gatumba, qui fêtaient leur victoire d'un match.
-Arib.Info publie : Raid meurtrier au Burundi (BBC Afrique) – Au moins 36 personnes ont été tuées lors de l’attaque d’un bar par des hommes armés près de Bujumbura, la capitale du Burundi. Le bilan des morts encore s'alourdir car certaines personnes ont été grièvement blessées dans ce raid survenu dans la zone de Gatumba. Le dernier groupe de rebelles au Burundi a officiellement déposé les armes en 2009, mais des attaques sporadiques se sont poursuivies. C'est le pire épisode de violence depuis les élections contestées de l’an dernier. L’ancien chef rebelle Agathon Rwasa s'est retiré de l'élection présidentielle et a fui le pays après que son parti, le FNL – Forces nationales de libération – a accusé le parti au pouvoir de fraude. Le gouvernement a attribué ces récentes attaques à des bandits, mais notre correspondant affirme que certains craignent qu’un nouveau groupe rebelle se soit constitué. Trois jours de deuil national – "Des dizaines de personnes, certains en uniforme militaire avec des fusils kalachnikov et des grenades sont entrés dans le bar 'Chez les Amis'. Ils ont dit à tout le monde de se coucher par terre et ont commencé à tirer", a raconté à l’agence de presse AFP une survivante qui a perdu deux frères et un ami dans l’attaque. Un médecin a déclaré que l'hôpital où il travaillait était "totalement débordé" par le nombre de blessés. "Nous manquons de sang, d’équipements et de médicaments pour traiter tous les blessés", a-t-il affirmé. Le Président Pierre Nkurunziza s'est rendu sur les lieux de l'attaque avant de déclarer trois jours de deuil national. Quelques 300.000 personnes auraient été tuées au Burundi au cours d’une guerre civile de 12 ans entre l'armée dominée par la minorité tutsie et les rebelles hutus. Le conflit a officiellement pris fin en 2005 avec un accord de paix qui a vu l'ancien chef rebelle Pierre Nkurunziza devenir président. Mais les rebelles du FNL ont continué le combat.
-Arib.Info publie : Burundi : 36 personnes tuées dans un bar, trois jours de deuil national (Associated Press) – Des assaillants en provenance de République démocratique du Congo ont tué 36 personnes dans un pub à l'Ouest de Bujumbura, la capitale burundaise, a annoncé lundi le gouverneur de la province de Bujumbura. Jacques Minami a précisé que l'attaque avait eu lieu dimanche soir. Jackson Kabura, un survivant, blessé à l'estomac, a raconté que les assaillants portaient des treillis. « L'un d'eux a dit "tuez les tous. Veillez à ce qu'il n'y ait pas de survivant". » Le président burundais Pierre Nkurunziza a décrété trois jours de deuil. Le Burundi a connu une guerre civile de 16 ans qui a pris fin en 2009.
-Arib.Info publie : Burundi : 31 personnes tuées dans une attaque armée à Gatumba (Xinhua) – Un groupe d'hommes armés a attaqué dimanche soir un bar situé à Gatumba, à quelque 15 km à l'Ouest de Bujumbura, la capitale burundaise. L'attaque a eu lieu vers 20h00 locales (18H00 GMT) dans un bar appelé "Les Amis", situé au poteau 37, et les assaillants étaient armés de fusils et de grenades et bien organisés au niveau de la tactique, a affimé le chef de zone Gatumba, Emmanuel Masumbuko, et des témoins."Ils opéraient en groupe et étaient tous armés de fusils et de grenades. Ils ont tué 22 personnes sur-le-champ et plusieurs blessés graves. Les blessés ont été évacués la même nuit dans les hôpitaux de Bujumbura et neuf d'entre eux ont succombé respectivement à l'hôpital Prince Régent Charles et à l'hôpital Roi Khaled de Kamenge", a fait savoir M. Masumbuko.Les rescapés trouvés dans les hôpitaux ont affirmé que ces gens avaient chacun cinq chargeurs boulés tous de cartouche et n'avaient l'air d'être de simples bandits. Certaines informations indiquent que l'attaque serait l'oeuvre d'un mouvement rebelle qui se cache dans l'Est de la RDCongo et a mené l'attaque en profitant de la densité de la réserve naturelle de Rukoko située à la lisière de Gatumba. Gatumba est le fief des membres de l'ancien mouvement PALIPEHUTU-FNL dirigé par Agathon Rwasa, qui est en exil depuis plus d'un an.
-Arib.Info publie : – Au moins 4 morts, 8 blessés et des disparus dans un naufrage sur le lac Tanganyika (PANA) – Bujumbura, Burundi – Un vent fort serait à l'origine du naufrage, dimanche matin, d’un bateau de transport de personnes et de marchandises en provenance de la République Démocratique du Congo (RDC) à destination du port de Rumonge, dans le Sud du Burundi, qui a entraîné la mort par noyade d'au moins 4 individus, alors que 8 autres ont été grièvement blessés et un nombre non encore connu porté disparu, a annoncé la radio nationale burundaise, citant des rescapés. La Marine burundaise s’est portée au secours du bateau qui aurait chaviré sous un vent fort qui a secoué, la nuit dernière, les eaux du lac Tanganyika, commun aux deux pays, à en croire la même source.
-Arib.Info publie : Ban Ki-moon condamne fermement l’attaque perpétrée à Gatumba (ONU) – La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon: Le Secrétaire général a vivement condamné l’attaque perpétrée hier, dans la Province rurale de Bujumbura, au Burundi, qui a fait de nombreuses victimes, morts et blessés. Il a noté que cette attaque insensée intervient à un moment où le Burundi tente de consolider les récents acquis en matière de paix et de stabilité après des décennies de guerre civile. Le Secrétaire général transmet ses sincères condoléances aux familles des victimes. Il espère que les auteurs de ces crimes seront traduits en justice rapidement et appelle toutes les parties à faire preuve de retenue.
-Arib.Info publie : Burundi : Au moins 39 morts dans une attaque contre une cité touristique (PANA) – Gatumba, Burundi – Au moins 39 personnes sont mortes, dans la nuit de dimanche, suite à une attaque d’individus armés non encore identifiés contre un débit de boisson de Gatumba, une cité touristique de l’Ouest de Bujumbura, la capitale du Burundi, a-t-on appris sur place de sources concordantes. Une vingtaine de cadavres, enveloppés dans des draps ou des nattes de fortune, jonchaient encore le sol à la mi-journée de lundi. D’autres décès continuaient à être signalés lundi dans les différents hôpitaux de la ville de Bujumbura qui ont accueilli des dizaines de blessés graves. Le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, est allé réconforter les rescapés de Gatumba et condamné énergiquement les auteurs du forfait, avant de donner un mois aux instances habilitées pour enquêter, mettre la main sur les coupable et les punir conformément à la loi. Le président burundais a encore annoncé un deuil national de trois jours et la prise en charge par le gouvernement des obsèques des victimes. Le climat sociopolitique national tarde à s’apaiser depuis les élections générales de 2010 dont la régularité a été contestée par l’opposition réunie au sein de l’alliance des démocrates pour le changement (ADC). Le gouvernement burundais impute les cas fréquents d’insécurité au 'banditisme à main armée', alors que dans une certaine autre opinion nationale, on accrédite plutôt la thèse d’une 'nouvelle rébellion' naissante. La cité touristique de Gatumba est située sur le littoral du lac Tanganyika qui sépare le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC). Gatumba n’en est pas à sa première peine pour avoir été endeuillée, en 2004, par un massacre de plus de 160 réfugiés congolais 'Banyamulenge', qui avaient fui la guerre civile dans leur pays. Des enquêtes avaient été ouvertes mais n’ont toujours pas révélé les commanditaires, exécutants et le mobile du massacre de Gatumba contre de simples réfugiés.
-Arib.Info publie : Le Burundi sous le choc après l’attaque d’un bar près de Bujumbura (RFI) – Avec notre correspondant à Bujumbura, L’attaque d’un bar à Gatumba, près de la capitale Bujumbura, a fait au moins 36 victimes dimanche 18 septembre 2011. Il s'agit d'un nouveau pas dans l’escalade de la violence politique de ces derniers mois. Le président Pierre Nkurunziza qui s'est rendu sur les lieux, a décrété trois jours de deuil national et a promis que les coupables seront punis. Gatumba est une fois encore sous le choc, sept ans après le massacre de 166 Tutsis congolais, dans cette ville frontalière de la RDC.
Les écoles ont fermé, les magasins sont restés portes closes, personne n’est allé dans les champs. Des milliers des personnes ont afflué dès l’aube devant le bar « Chez les amis » où une bande armée a massacré à la Kalachnikov 36 personnes au moins, dimanche soir 18 septembre 2011.
Un acte inqualifiable- Les autorités civiles et militaires, ainsi que les ambassadeurs accrédités à Bujumbura, se sont succédé durant toute la journée à Gatumba, pour exprimer leur compassion devant « cet acte de terrorisme inqualifiable », selon les propos de l’ambassadeur de France au Burundi Jean Lamy. Les dépouilles des 23 victimes étaient enveloppées dans des draps et alignées dans la cour de l’établissement. Le président burundais s’est également rendu sur place et s’est adressé à des milliers d’habitants de Gatumba : « Les responsables de ce massacre seront arrêtés et traduits en justice », a assuré Pierre Nkurunziza, après avoir décrété trois jours de deuil national.
-Arib.Info publie : Deuil national de trois jours, après le meurtrier attentat à Bujumbura (APA) Bujumbura (Burundi) – Le Chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza a décrété lundi un deuil national de trois jours, après s’être rendu à Gatumba, une localité proche de Bujumbura qui a été secouée dans la nuit de dimanche soir par une attaque armée ayant fait 36 morts, selon le bilan donné par le gouverneur de la province de Bujumbura. Le Chef de l’Etat qui a été obligé d’ajourner son départ pour New York où il devait participer à l’assemblée général des Nations unies, a sur les lieux du drame présenté ses condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches dans cet attentat perpétré par des hommes en tenues militaires et policières. S’exprimant devant une foule nombreuse, le Président Nkurunziza a assuré que la question de la sécurité fera l’objet d’un sérieux examen durant les trois jours de deuil. Il était accompagné dans cette visite par l’ombudsman, Hon Cheik Mohamed Rukara, par quelques ministres dont celui de la Sécurité publique, par le procureur général de la République et par quelques ambassadeurs. Les victimes étaient pour la plupart des joueurs membres de l’équipe Espoir FC qui étaient en train de se rafraîchir dans un cabaret, après un match.
-Arib.Info publie : L'attaque d'un bar au Burundi fait 36 morts (Reuters) – Trente-six personnes ont été tuées dans l'attaque d'un bar par des inconnus près de Bujumbura, la capitale du Burundi, où la recrudescence des violences laisse craindre une nouvelle escalade, six ans après la fin de la guerre civile. Un groupe d'hommes armés a surgi tard dimanche dans un bar de la ville de Gatumba, à 15 km à l'ouest de la capitale, et a ouvert le feu sur les clients, a rapporté un habitant. La police a retrouvé 23 corps sur place et treize autres personnes ont succombé à leurs blessures à l'hôpital, disent les autorités. "Les assaillants avaient des pistolets et des couteaux, certains étaient habillés en policiers", a témoigné un rescapé, trop effrayé pour donner son nom. "Ils ont ordonné à tout le monde de se coucher par terre et ont commencé à abattre les victimes une par une." L'attaque n'a pas été revendiquée. Selon un témoin, plusieurs assaillants ont formé un périmètre autour du bar pour empêcher toute intervention des forces de l'ordre pendant que les autres massacraient les clients à l'intérieur du bar. Le Burundi jouit d'une paix relative depuis que les anciens rebelles hutus des Forces nationales de libération (FNL) ont déposé les armes en 2005 puis rallié le gouvernement en 2009 après deux décennies d'insurrection. Mais les attaques contre les civils et les soldats se sont multipliées ces derniers mois, depuis les élections de l'an dernier boycottées par l'opposition, laissant craindre un retour de la violence dans ce pays de huit millions d'habitants. "Parler d'une nouvelle rébellion n'est pas exagéré. Il y a une vraie escalade dans les affrontements et ils se rapprochent de Bujumbura", note Thierry Vircoulon, de l'International Crisis Group (ICG). L'ancien chef rebelle Agathon Rwasa s'est réfugié en République démocratique du Congo (RDC) en juin 2010 après avoir boycotté un scrutin présidentiel dont il dénonçait par avance le truquage. "Le Burundi ne peut pas se permettre d'avoir les dirigeants de l'opposition hors du pays et l'opposition totalement marginalisée", estime encore Thierry Vircoulon. Les habitants de Gatumba ont rapporté que le bar était fréquenté souvent par des partisans du parti au pouvoir. Le président Pierre Nkurunziza a déclaré trois jours de deuil national.
Le 20 septembre 2011, -Arib.Info publie : Burundi : Les démons du passé reviennent ! (GCI) – Actes de vengeance ou conséquences de plaies mal cicatrisées, la tuerie qui a eu lieu dans un bar burundais de "Chez les Amis", situé à Gatumba, dans les environs de la capitale Bujumbura, fait craindre une terrible reculade. Il est en effet difficilement admissible que les 36 victimes de la fusillade qui a duré une vingtaine de minutes, soient, comme le voudraient les autorités burundaises, l’œuvre de bandits armés. De nombreux témoignages pensent y voir, tantôt la main d’une nouvelle rébellion, dont l’identité serait encore méconnue, tantôt celle de l’ancien mouvement rebelle du Front national de Libération (FNL), dont le leader est dans la clandestinité depuis plus d’un an… Pour les observateurs, le plus préoccupant, c’est que cette attaque vient plutôt confirmer une tendance qui fait redouter le pire pour ce pays qui, de 1993 à 2006, avait été ravagé par un conflit armé dont le bilan s’est chiffré à près de 300.000 victimes… Les rescapés de l’attaque de Gatumba de ce dimanche sont catégoriques : ''le drame n’a pas été perpétré par des bandits armés''. Le gouvernement burundais n’a donc aucun intérêt à s’obstiner à vouloir cacher le soleil avec ses mains.
Depuis un certain temps, la stabilité et la sécurité que les Burundais croyaient avoir retrouvées enfin, sont en train de les fuir. Attaques et exécutions sommaires n’ont cessé de s’y multiplier. Ainsi, au lieu de faire dans la diversion, en désignant les auteurs de l’attaque comme des bandits armés, ou en promettant vaguement que ces derniers seraient mis aux arrêts et traduits en justice, le président Pierre Nkurunziza, devrait au contraire voir la réalité en face. La situation est incertaine et le moment grave. D’ores et déjà, certains commencent à voir dans cette tuerie massive, des représailles du FNL d’Agathon Rwasa, dont des partisans auraient été dernièrement exécutés par le pouvoir burundais. Cette hypothèse est d’autant plus plausible, que le bar qui a été visé appartiendrait à un membre du parti au pouvoir, et qu’au moment où les assaillants ont fait irruption, le dimanche soir, ledit bar recevait une équipe de football dont les sociétaires seraient affiliés à la Ligue des jeunes du CNDD-FDD, le parti de Pierre Nkurunziza. Mais au-delà d’un acte de vengeance circonstancielle, ou de revanche politique, l’attaque de Gatumba semble provenir plus globalement du manque de consensus qui avait caractérisé l’élection présidentielle de 2010. La frustration qui en avait résulté et qui avait notamment conduit l’opposition à boycotter ces échéances, serait alors le prix de l’entêtement du pouvoir burundais. Preuve, s’il en était besoin, qu’une élection gérée de manière unilatérale, n’est jamais une élection réussie. Même si très souvent, les hâtives et intéressées reconnaissances de la communauté internationale, constituent un facteur qui en rajoute à la folie du pseudo-vainqueur. Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info (GCI)
-Arib.Info publie : Burundi : le président du Frodebu relâché après une journée d'interrogatoire(Xinhua) – Léonce Ngendakumana, président du Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU) et président en exercice de l'Alliance des démocrates pour le changement (ADC-Ikibiri) regroupant une dizaine de partis d'opposition, emmené mardi matin par la police, a été relâché mardi soir à Bujumbura par le Parquet de la République en mairie de Bujumbura. Dans la journée, la police a procédé à deux fouilles-perquisitions chez M. Ngendakumana.
-Arib.Info publie : Au Burundi, le chef de l'opposition interrogé après le massacre de Gatumba(RFI) – Une quarantaine de personnes ont été tuées dimanche soir 18 septembre 2011 à Gatumba, près de Bujumbura, au Burundi, suite à une attaque menée par un groupe de « bandits armés », selon la terminologie officielle. Il s’agirait en fait, selon la population locale, d’une rébellion naissante qui serait composée d’ex-rebelles du FLN (Forces nationales de libération du Burundi) et qui n’a pas encore de nom. Et ce mardi, on a appris qu’un homme a été arrêté. Il s’agit de l’opposant Léonce Ngendakumana dans le cadre justement de cette attaque. Le président de l’Alliance pour le changement démocratique, la principale coalition de l’opposition, a été interpellé tôt ce matin et conduit dans le bureau du procureur. Et selon son avocat, on voudrait lui faire endosser la responsabilité de ce massacre.
-Arib.Info publie : Naufrage sur le Lac Tanganyika : 5 corps repêchés (Radio Okapi) – Cinq corps des disparus d’un naufrage survenu le week-end dernier sur le Lac Tanganyika ont été retrouvés, lundi 19 septembre, près de Rumonge, au Burundi. Les victimes sont quatre enfants et une femme. L’embarcation quittait un village d’Ubwari à destination de Rumonge, au Burundi avec à son bord trente passagers et des marchandises. Selon le commandant second de la force navale à Fizi, les survivants sont pris en charge à Rumonge pour des soins.
-Arib.Info publie : La CNIDH condamne le massacre de Gatumba et les assassinats précédents – La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) du Burundi « Condamne sans réserve le massacre de paisibles citoyens au bar "chez les amis" de Gatumba », dans une déclaration transmise mardi à ARIB.INFO. Elle « Condamne avec la même énergie les cas d’assassinats ciblés constatés ici et là dans le pays ». La CNIDH affirme que « Cette attaque survient au lendemain de plusieurs cas d’assassinats ciblés dans certaines localités du pays où des cadavres sont découverts et enterrés sans que, dans la plupart des cas, des enquêtes ne soient diligentées pour élucider les circonstances dans lesquelles les victimes ont été tuées, identifier les auteurs et les poursuivre en justice. » La CNIDH demande au Gouvernement burundais « D’arrêter et poursuivre conformément à la loi les auteurs du massacre de Gatumba et des crimes d’assassinat précédents, quelques soient leurs groupes d’appartenance, leurs corps d’origine, leur position politique et cela conformément à la loi. »
Le 21 Septembre 2011, le Procureur Général de la République, M.Valentin BAGORIKUNDA mettait sur pied une commission d’enquête chargée de clarifier les circonstances de ce crime et d’identifier les auteurs afin qu’ils soient punies conformément à la loi. Cette commission de sept personnes comprenaient quatre magistrats et trois policiers qui eurent un délai d’environ d’un mois pour produire un rapport. La Commission était composée de : – M. Adolphe MANIRAKIZA, Substitut Général prés la Cour Suprême ( Coordinateur); – M. Arcade NIMUBONA, Procureur de la République de Bujumbura Rural ; – M. Désiré NKINABUCURA, substitut du Procureur de la République à Bujumbura Rural ; – M.Richard NDAYISABA, Substitut du Procureur de la république en Mairie de Bujumbura ; – OPC2 M. Gaston UWIMANA, Commissaire Général Adjoint de la Police Judiciaire; – OPC1 M. Isidore RYAKIYE, Officier de la police judiciaire; – et OPP2 M. Alexis SABUKIZA, Officier de la police judiciaire.
– Toujours au 21 septembre 2011,Burundi-news.fr publie un Communiqué "dit" du FNL datant du 19 septembre 2011 signé par un certain KABWIBWI Ernest sur le massacre de Gatumba. Il accuse l'Etat burundais de ne pas savoir protéger ses propres citoyens.
-Arib.Info publie : Massacres de Gatumba : Mise en place d’une commission d'enquête (Xinhua) – Le gouvernement du Burundi vient de désigner une commission chargée de diligenter des enquêtes sur le massacre des personnes qui a été perpétré à Gatumba dans la nuit de dimanche à lundi le 19 septembre 2011. Cette commission de sept personnes, dirigée par Mr Manirakiza Adolphe, substitut général près la Cour suprême, a pour mission « de clarifier les circonstances de la commission de ce crime et d'en identifier les auteurs pour qu'ils soient punis conformément à la loi », a indiqué ce mercredi le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda, qui a nommé les membres de cette commission.
-Arib.Info publie : Burundi : 10 arrestations après la tuerie de Gatumba (AFP) – Une dizaine de personnes ont été arrêtées à la suite de la tuerie de dimanche qui a fait 39 morts dans un bar de Gatumba, une localité proche de la capitale Bujumbura, a annoncé mercredi le gouvernement burundais dans un communiqué. « Une dizaine de présumés auteurs du massacre et leurs complices ont déjà été appréhendés », selon un communiqué du conseil des ministres, parvenu à la presse mercredi. La plupart de ces personnes ont été arrêtées à Gatumba. « Il est ressorti que ce forfait a été commis par un groupe de personnes dont une partie venait de la République démocratique du Congo (RDC) et une autre résidant sur place », poursuit le communiqué. Selon des sources concordantes, les ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), qui sont soupçonnés d'être derrière cette attaque, ont leur base arrière dans l'Est de la RDC voisine, où ils bénéficient de la complicité de groupes maï-maï. « Le bilan a été lourd car on a dénombré 39 personnes qui y ont laissé la vie et une dizaine de blessés, actuellement soignés dans les hôpitaux », ajoute le texte. Lundi, le gouverneur de la province de Bujumbura (rural, à l'Ouest), dont dépend administrativement la localité de Gatumba, frontalière de la RDC, avait fait état de 36 tués et plusieurs blessés au cours de cette attaque. Les attaques, attribuées par les autorités à « des bandits armés » et par la population à une nouvelle rébellion, se sont intensifiées ces derniers mois à travers le Burundi. La province de Bujumbura abrite le principal fief des FNL, un ancien mouvement de guérilla dont le leader Agathon Rwasa, entré en clandestinité à l'été 2010, est accusé d'être derrière ce regain de violence.
-Arib.Info publie : Massacre de Gatumba : L’église catholique appelle à éviter la globalisation (Xinhua) – La Conférence des évêques catholiques du Burundi a fait mardi une déclaration après le massacre de Gatumba, en commune de Mutimbuzi de la province de Bujumbura, demandant aux autorités burundaises d'éviter la globalisation dans les enquêtes à mener. « En ces moments de graves peines, la conférence supplie les autorités d'éviter la globalisation qui assimilerait les opposants politiques aux ennemis et de veiller de ne pas tomber dans la logique des violences qui feraient entrer le pays dans la spirale des violences », a déclaré le président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi, Mgr Gervais Banshimirubusa.
-Arib.Info publie : Rébellion au Burundi : La politique de l’autruche jusqu’à quand ? (Le Pays), A Gatimba, ville située à quelques encablures de la capitale burundaise, Bujumbura, une attaque armée s’est soldée par la mort de plusieurs civils le week-end dernier. Le président Pierre Nkurunziza, himself, s’est rendu sur les lieux du drame, a décrété trois jours de deuil national et a promis de châtier les coupables. Le jeu en vaut la chandelle. Reste cependant à savoir comment le numéro un burundais compte s’y prendre. Il est une vérité immarcescible que pour enrayer un mal, il faut, auparavant, l’identifier, le connaître. Boulkindi COULDIATI.
-Arib.Info publie : L’UA condamne les tueries au Burundi (APA) Addis-Abéba (Ethiopie) – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a vivement condamné "l’acte barbare" perpétré contre des civils dont 40 d’entre eux ont été assassinés dimanche à Gatumba au Burundi, rapporte un communiqué de l’organisation panafricaine rendu public mercredi. Jean Ping a présenté ses sincères condoléances au peuple et au gouvernement du Burundi et réaffirmé "le soutien continu de l’UA aux efforts visant à consolider la paix et à promouvoir la reconstruction et la démocratie dans le pays". Des hommes armés étaient entrés dimanche dans un bar et avaient ouvert le feu sans distinction, tuant sur le coup plusieurs personnes et blessant d’autres, dont certains ont finalement succombé à leurs blessures à l’hôpital. Le Chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, avait sur ces entrefaites, décrété un deuil national de trois jours.
-Arib.Info publie : Bujumbura décrète un blackout total sur "tous les dossiers en cours d’instruction" (@rib news) – Source Présidence de la République – COMMUNIQUE DU CONSEIL NATIONAL DE SECURITE AU LENDEMAIN DES MASSACRES PERPETRES EN ZONE GATUMBA. 20 septembre 2011 – Au lendemain des massacres perpétrés contre les populations paisibles et innocentes en zone Gatumba, Commune Mutimbuzi, Province Bujumbura, Le Conseil National de Sécurité s’est réuni en sa séance extraordinaire ce mardi 20 septembre 2011 à Bujumbura, sous la présidence de son Excellence le Président de la République et Président dudit Conseil. Après avoir pris connaissance du déroulement des faits et des mesures prises par le Gouvernement pour assurer un enterrement digne des victimes, une prise en charge totale des soins de santé pour les blessés ainsi que des mesures de sécurité conséquentes, le Conseil National de Sécurité communique ce qui suit : …
Le 22 septembre 2011, Burundi-news.fr publie un Communiqué du FRONABU-TABARA. Voici un extrait : " Les combattants du FRONABU-TABARA condamnent avec la dernière énergie les massacres commis ce Dimanche à Gatumba par un groupe non encore identifié. Tout en considérant que le pouvoir de Bujumbura est illégitime, dangereux et qu’il faut le faire partir par tous les moyens, Le FRONABU-TABARA réaffirme que les civils ne feront jamais partie de ses cibles militaires. Tabara présente ses condoléances aux familles éprouvées et exige des enquêtes indépendantes pour juger les coupables."
-Arib.Info publie : Burundi : RSF demande la levée immédiate du black-out imposé aux médias (Reporters sans frontières) Alerte – BURUNDI / Reporters sans frontières écrit aux autorités burundaises pour demander la levée du black-out médiatique sur le massacre de Gatumba. Choquée par la décision des autorités burundaises de suspendre pour un mois les émissions en direct à caractère politique et d'interdire aux médias de couvrir les enquêtes en cours sur le massacre de Gatumba, Reporters sans frontières a écrit, le 22 septembre 2011, au président de la République, Pierre Nkurunziza, et à la ministre des Télécommunications, de l'Information, de la Communication, et des Relations avec le Parlement, Concilie Nibigira. L'organisation leur demande de lever immédiatement le black-out imposé aux médias.
-Arib.Info publie : Burundi : Du sang pour rien (Le Monde – Lettre d'Afrique) – A Gatumba, au Burundi, la mort a été donnée pour rien. Une nouvelle fois. A sept années d'intervalle, le sang d'innocents a été versé. La toute dernière fois, c'était dimanche 18 septembre au soir, non loin de la capitale, Bujumbura, et tout près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). Vers Gatumba, il suffit de lever les yeux pour admirer l'un des endroits les plus enchanteurs de toute l'Afrique. Les rivages du lac Tanganyika, avec sa plage de sable, ses baignades le week-end, son vent d'après-midi qui chasse la chaleur… Dimanche soir, des hommes en armes ont surgi et ont ouvert le feu sur des clients attablés Chez les amis. Au Burundi, le dimanche est une affaire sérieuse. Un jour où il serait socialement hasardeux de fuir les cabarets, comme on nomme avec grâce les débits de boisson où s'élabore le véritable journal parlé du pays, tandis que descendent les bouteilles d'Amstel, la version burundaise de la bière hollandaise, bien meilleure que toutes les autres Amstel du monde, soit dit en passant. Dimanche, certains des membres d'une petite équipe locale de football faisaient partie de la clientèle de Chez les amis. Les joueurs de l'Espoir FC fêtaient une victoire trop facile, leurs adversaires ayant déclaré forfait, mais qu'importe. Les tueurs, décrits par certains des rescapés comme un groupe de "plusieurs dizaines" d'hommes, se sont approchés du cabaret. Certains étaient vêtus d'uniformes de l'armée ou de la police, ce qui ne constitue pas une preuve d'appartenance à ces deux corps, tant s'en faut. Les tueurs ont ouvert le feu avec leurs kalachnikovs et jeté des grenades. En moins d'une demi-heure, tout était fini. Près de quarante morts au milieu des tables renversées, du verre cassé, des flaques de sang. Des blessés graves agonisant dans les hôpitaux. Un massacre. Et ils ont disparu. Plusieurs sources s'accordent pour considérer que les hommes en armes qui évoluent dans les cercles de l'ex-rébellion, les Forces nationales de libération (FNL), ou d'un groupe armé qui en serait issu, font figure de suspects. Le gouvernement parle de "bandits armés" pour qualifier les auteurs des attaques récentes, qui ressemblent de plus en plus à celles d'une rébellion renaissante. Le 13 août 2004, il y a presque sept ans jour pour jour, des hommes des FNL avaient participé à un massacre plus terrible encore à Gatumba. Plus de 150 personnes, des réfugiés banyamulenge venus de la région congolaise du Kivu et installés dans un camp, avaient été assassinés par un commando. Quand il a fallu enterrer les morts de dimanche, des tombes ont été creusées à côté de celles des victimes de 2004. Pourquoi cette horreur ? On estime que les tueurs voulaient envoyer "un message" par le sang. Il semble que Paul, le patron du bar tué dans la fusillade, ait eu des sympathies pour le parti du président burundais, Pierre Nkurunziza. Les petites équipes de football locales tournent aussi dans l'orbite d'un pouvoir dont le chef est un ancien professeur de gymnastique qui tape lui-même dans le ballon dès qu'il en a l'occasion. Rien de bien important. Jusqu'à nouvel ordre, le football n'est pas obligatoire au Burundi. Pierre Nkurunziza sait ce qu'une rébellion signifie. Il a été le chef du principal mouvement rebelle hutu pendant la guerre civile (1993-2003, près de 300 000 morts), démarré par l'assassinat d'un président élu et suivi d'"actes de génocide" selon les Nations unies, sans parler d'innombrables tueries. Un processus de paix a permis de mettre fin à la guerre et d'organiser des élections, que son parti, le CNDD-FDD, a remportées sans contestation en 2005. L'un des derniers groupes rebelles à avoir rejoint le processus de paix était les FNL d'Agathon Rwasa, d'ex-compagnons de lutte des hommes de Pierre Nkurunziza devenus leurs rivaux dans la paix. Agathon Rwasa a abandonné la lutte armée en 2009, lors d'une cérémonie au cours de laquelle il déclarait : "Les Burundais peuvent être tranquilles. Nous n'allons pas reprendre la guerre." L'année suivante, les FNL sortaient du processus électoral au beau milieu des élections générales en invoquant, comme le reste de l'opposition, des "fraudes massives" dont la preuve reste à faire, prélude à une escalade des violences et tensions. Au pouvoir, la manière forte : arrestations d'opposants, morts aux allures d'assassinats, obligation de passer à la clandestinité ou de se résoudre à l'exil, comme pour Alexis Sinduhidje, personnalité charismatique devenue chef d'un petit parti d'opposition. Depuis quelques mois, un nouveau mouvement armé tente des coups, s'organise. Vient-il, à Gatumba, de délivrer son premier "message" ? Cela fait peur, d'autant qu'en face, les forces de sécurité, aidées par les milices Imbonerakure du parti au pouvoir, éliminent dans les collines des hommes suspectés de liens avec les FNL. L'un des derniers en date, ex-responsable de la sécurité d'Agathon Rwasa lors des élections de 2010, a été tué début septembre. D'autres "cadres intermédiaires", selon une source bien informée, ont perdu la vie dans des circonstances analogues. Faut-il s'attendre à d'autres atrocités dans les collines ? Il est temps de sortir du dérapage incontrôlé entamé lors des élections de 2010. La paix au Burundi n'a été gagnée qu'en mettant fin à la scission entre responsables politiques hutu et tutsi. Dans l'immédiat, cette utilisation de l'ethnisme à des fins politiques a été mise en sommeil. La meilleure preuve en est que les ennemis d'aujourd'hui sont hutu. Ce qui n'importe pas plus que le fait qu'ils soient footballeurs ou basketteurs. Jean-Philippe Rémy
– Arib.Info publie : Gatumba : Le FNL met en cause la responsabilité du Gouvernement (@rib News) – « Le parti FNL condamne énergiquement les massacres à grande échelle commis dans le bar "Les Amis" à GATUMBA, la nuit de ce dimanche 18 septembre », peut-on lire dans une déclaration datée du lendemain du carnage qui a fait une quarantaine de tués et plusieurs dizaines de blessés. « Le parti FNL en appelle à la responsabilité du Gouvernement burundais. En effet, nous ne comprenons pas comment un aussi grand nombre de personnes peut être décimé près des positions militaires et policières sans que ces dernières n’interviennent pour assister ces personnes en péril. », déclarent les (anciens ?) rebelles des Forces nationales de libération…
– Arib.Info publie : Burundi : des médias bravent l'interdiction de parler du massacre de Gatumba (AFP) – Cinq radios et une télévision indépendantes du Burundi ont décidé de braver jeudi l'interdiction, décrétée par le gouvernement, de parler de l'attaque qui a fait 39 morts dimanche à Gatumba, localité proche de la capitale Bujumbura. Ces radios et télévision ont décidé d'organiser, durant toute la journée de jeudi, une synergie des médias en vue d'appeler les Burundais à se mobiliser pour la paix et la sécurité, après le massacre perpétré dimanche à Gatumba, a expliqué Vincent Nkeshimana, vice-président de l'Association burundaise des radiodiffuseurs (ABR).
Le 23 septembre 2011, – Arib.Info publie : Burundi : l'ONU appelle à la retenue après l'attaque de Gatumba (Xinhua) – Le Haut commissariat aux droits de l'homme (HCDH) a appelé vendredi toutes les parties au Burundi à faire preuve de retenue après une attaque meurtrière dimanche dernier par des hommes armés dans un bar populaire de la ville Gatumba située à proximité de la capitale Bujumbura. Des hommes armés ont tué au moins 36 personnes dans un bar populaire le 18 septembre dernier. Personne n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque. Ce massacre s'est déroulé dans un contexte de tension grandissante marqué par une série d'assassinats extrajudiciaires qui apparaissent principalement être le fait d'activistes de l'opposition du Front national de libération, a indiqué vendredi Ravina Shamdasani de la part du porte-parole du HCDH, Rupert Colville, dans un communiqué.
– Arib.Info publie : Burundi : les médias refusent le silence imposé par le gouvernement(Jeune Afrique) – Depuis mercredi, le gouvernement burundais interdit aux médias nationaux de parler du massacre de Gatumba qui a fait 40 victimes. Une censure en bonne et due forme que les journalistes ignorent pour le moment. De son côté, la ministre de l'Information et la Communication, Concilie Nibigira, interrogée le vendredi 23 septembre par Jeune Afrique, invoque la "sécurité nationale". Trois jours de deuil national et un président qui repousse son déplacement à New-York pour se rendre sur les lieux du drame… Cela donne un peu l’ampleur du traumatisme qu’a vécu le Burundi avec le massacre de Gatumba. Dimanche dernier, un groupe armé a attaqué à coups de kalachnikovs et de grenades un bar de cette localité située à 15 km de Bujumbura. Bilan encore provisoire : plus de quarante victimes.
– Arib.Info publie : Massacre de Gatumba : bras de fer entre les médias et le pouvoir burundais(RFI) – Les radios privées burundaises refusent de se plier aux injonctions du gouvernement qui leur avait interdit, le mercredi 21 septembre 2011, de parler de l'attaque qui a fait 39 morts dimanche à Gatumba, une localité proche de la capitale Bujumbura. Ces radios et télévision dénoncent une décision qui viole la loi burundaise et engagent un bras de fer avec le pouvoir. Les stations indépendantes du Burundi ont décidé de braver, dès hier, l’interdiction d’évoquer sur les ondes le massacre de Gatumba. Cinq radios et télévisions ont travaillé en synergie tout au long de la journée mettant en commun leur rédaction et leur programme. Au menu, des journaux, des tables rondes et des débats en direct au cours desquels on a commenté et analysé le massacre de Gatumba et les nouvelles violences dans ce pays, sans tenir compte de l’interdiction gouvernementale.
Le 25 septembre 2011, le Vice Président du Burundi, S.E. Gervais Rufyikiri présida les cérémonies de levée de deuil partielle en mémoire des victimes du massacre de Gatumba. On notait également la présence de quelques membres du gouvernement à savoir les ministres de la défense nationale, de la sécurité Publique, de la justice ainsi que la ministre en charge de la solidarité nationale. Cette dernière avait apporté une aide en vivres destinée aux familles des victimes de cette tragédie. Le vice président du Burundi, représentant le gouvernement à ces cérémonies, invita la population de Gatumba d'éviter d'être manipulée par des acteurs politiques qui ne visaient que leurs intérêts sectaires. Il rassura les familles des victimes que le gouvernement ferait tout pour identifier les auteurs des massacres de Gatumba, en vue de les traduire en justice.
– Arib.Info publie : Burundi : Une radio catholique menacée de fermeture (@rib News), L’une des radios privées de l’Eglise Catholique du Burundi est menacée de fermeture selon des sources proches de cette radio. « Nous sommes préoccupée par la fermeture prochaine de La Voix de La Paix » a regretté un ancien journaliste de cette radio, appelant l’Eglise Catholique à ne pas laisser les chrétiens sans moyens d’expression.
Le 27 septembre 2011,– Arib.Info publie : Maggy Barankitse lauréate 2011 du prix de la Fondation Chirac(@rib News) – La Burundaise Barankitse lauréate du prix Chirac pour la prévention des conflits (AFP) – La Burundaise Marguerite Barankitse va recevoir le prix 2011 de la Fondation pour la prévention des conflits de l'ex-président Jacques Chirac, "pour son action en faveur des victimes des conflits ethniques au Burundi", a indiqué aujourd'hui la Fondation dans un communiqué.
"Maggy" Barankitse recueille des orphelins hutus, tutsis et twas, victimes de la guerre civile qui a éclaté fin 1993 au Burundi. Cette enseignante de 55 ans a notamment créé trois maisons pour accueillir les orphelins, transformées par la suite en structures de réinsertion des enfants dans leur communauté.
Le 03 octobre 2011,– Arib.Info publie : Le 1er vice-président burundais se rend en visite en Israël (Xinhua) – Le premier vice-président burundais Thérence Sinunguruza s'est rendu lundi en Israël où il va discuter avec les dirigeants israéliens des relations bilatérales. "Nous allons discuter de nos relations bilatérales mais aussi voir ce que nous pouvons faire pour que nos relations puissent aller de l'avant. Au même moment, nous allons profiter de cette opportunité pour voir exactement les réalisations de ce pays dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage", a déclaré à la presse Thérence Sinunguruza, peu avant son départ de l'aéroport international de Bujumbura.
Le 05 octobre 2011, Burundi Transparence publie Agathon RWASA dans la ligne de mire du SNR (Source: Radio Isanganiro) – Depuis le 29 septembre, un document portant un cachet du service national de renseignement (SNR) et marqué "CONFIDENTIEL" pointe du doigt Agathon RWASA comme planificateur du carnage de Gatumba. Ce document indique que les exécuteurs de ce massacre sont BARIYANKA Antoine alias SHUTI, le Major NZABAMPEMA Aloys, Commandant NEGAMIYE Logatien (les deux déserteurs de l'Armée Burundaise), Carmel alias MUKONO, NYANDWI Richard et MBONIMANA Oscar alias Pazulu, tous basés à Kiliba ONDESI en République Démocratique du Congo. Le groupe, précise toujours le document, qui a attaqué et massacré les personnes qui se trouvaient dans un bar « Chez les Amis » était composé de 17 personnes dont 12 venues du Congo d' après les enquêtes du SNR qui précisent que 9 sont déjà arrêtées. Les investigations menées par le SNR comme l'indique le document prouvent que l'insécurité actuelle est orchestrée et entretenue par Agathon Rwasa en complicité avec la coalition des partis d'opposition réunis au sein de l'ADC-IKIBIRI et un groupe d'hommes armés opérant sous les ordres d'Alexis SINDUHIJE, président du MSD. Le Service National de Renseignement, demande aux pays de la sous – région de coopérer pleinement avec l'Etat Burundais pour arrêter et extrader les présumés auteurs du carnage de Gatumba qui sont pour le moment en cavale dans les pays voisins du Burundi. Ce document indique que Rwasa Agathon se trouve pour le moment en RDC sous la protection des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et les groupes Maî – Maî. Rappelons que ce rapport du SNR vient devancer celui de la commission ad-hoc des enquêtes judiciaires dont le mandat expire le 18 octobre, attendu pour établir les responsabilités.
– Arib.Info publie : Nouvelles révélations contre Kagame sur l’attentat contre Habyarimana (BBC Afrique) – Une personnalité rwandaise en exil, Théogene Rudasingwa, a affirmé que le président Paul Kagame s'est vanté d'avoir donné l'ordre d'abattre l'avion transportant le président rwandais de l’époque, Juvénal Habyarimana, et son homologue burundais Cyprien Ntayamira. Cet attentat, commis le 6 avril 1994 alors que l'appareil atterrissait à Kigali, fut le déclencheur du génocide contre les Tutsis et Hutus modérés. Paul Kagame a toujours nié être impliqué dans l'attaque. A l'époque, M. Rudasingwa combattait dans les rangs du FPR.
– Arib.Info publie : Burundi : des opposants mis en cause dans le massacre de Gatumba(Voice of America)– Un rapport des services de renseignement burundais accuse des opposants en exil pour le massacre de Gatumba où plus de trente personnes ont été tuées le mois dernier. Le rapport des services secrets cite notamment Agathon Rwassa, ancien chef rebelle actuellement en exil, et Alexis Sinduhije, lui aussi en exil. « Nous trouvons ces allégations non fondées dans la mesure où c’est un rapport qui est établi par une commission qui a été mise en place par le gouvernement », a dit Chauvino Mugwengezo, porte-parole de l’Alliance démocratique pour le changement. « Depuis ce massacre, nous avons toujours demandé qu’il puisse y avoir une juridiction internationale qui puisse se pencher sérieusement sur l’affaire », a-t-il déclaré.
Le 06 octobre 2011, Burundi Transparence publie Le chef des FNL a "planifié" le massacre de Gatumba, selon les services secrets (Source: AFP) –
Le leader des Forces nationales de libération (FNL), Agathon Rwasa, "a planifié" l'attaque qui a fait au moins 39 morts le mois dernier dans un bar de Gatumba, localité proche de Bujumbura, selon un document des services secrets burundais (SNR) parvenu à l'AFP jeudi. Dans ce document confidentiel adressé à des pays de la région, les services secrets demandent "un appui" pour que M. Rwasa soit arrêté et traduit en justice. Le SNR assure que le chef des FNL se cache en République démocratique du Congo (RDC), protégé par des rebelles rwandais et la milice locale maï-maï. "Les éléments d'enquête préliminaires (…) prouvent à suffisance que le massacre de Gatumba a été planifié par Agathon Rwasa et exécuté par un groupe terroriste sous les ordres de Bariyanka Antoine alias Shuti (commandant des FNL)", selon le document signé du chef du SNR, le général Adolphe Nshimirimana. Au total, "17 présumés terroristes", dont 12 venant de l'est de la RDC, "d'où ils opèrent des incursions sporadiques sur le territoire burundais", et 5 autres "recrutés localement (à Gatumba)", ont "attaqué et massacré" les personnes qui se trouvaient dans le bar +Chez les amis+, poursuit ce document. Selon les services secrets, le massacre est "la mise en exécution" de menaces contenues dans un mémorandum d'Agathon Rwasa, dans lequel il dénonçait "le génocide perpétré par le pouvoir (du président burundais Pierre) Nkurunziza contre les membres du FNL". La tuerie survenue dans la nuit du 18 au 19 septembre à Gatumba a marqué une nouvelle escalade dans le regain de violence observé dans le pays ces derniers mois…
– Arib.Info publie : Burundi : Rwasa accusé par les SNR d’avoir "planifié" le massacre de Gatumba (AFP) – Le leader des Forces nationales de libération (FNL), Agathon Rwasa, « a planifié » l'attaque qui a fait au moins 39 morts le mois dernier dans un bar de Gatumba, localité proche de Bujumbura, selon un document des services secrets burundais (SNR). Dans ce document confidentiel adressé à des pays de la région, les services secrets demandent "un appui" pour que M. Rwasa soit arrêté et traduit en justice. Le SNR assure que le chef des FNL se cache en République démocratique du Congo (RDC), protégé par des rebelles rwandais et la milice locale maï-maï.
Le 07 octobre 2011 – Arib.Info publie : Burundi: les FNL accusées du massacre de Gatumba (RFI) – Au Burundi, les services secrets accusent le chef des Forces nationales de libération d'avoir « planifié » le massacre dans un bar de Gatumba, une localité proche de Bujumbura. Cette attaque, dans la nuit du 18 au 19 septembre dernier, avait fait au moins 39 morts. D'après un document confidentiel du SNR, le Service national de renseignement, le leader des FNL, Agathon Rwasa, aurait agi depuis la République démocratique du Congo. La note estampillée « confidentielle » est signée du chef des SNR et adressée aux pays de la région. Dans ce document, les services secrets estiment que d'après « les éléments d'enquête préliminaire », le massacre de Gatumba a été préparé par Agathon Rwasa, puis exécuté sous les ordres de Antoine Bariyanka, alias Shuti, commandant des FNL.
Le 08 octobre 2011 – Arib.Info publie : Scepticisme à Bujumbura après l'accusation des autorités lancée contre les FLN(RFI) – La divulgation d'un document classé top secret par les services de renseignements burundais qui désigne Agathon Rwasa comme l'auteur du massacre de Gatumba a été accueillie avec scepticisme à Bujumbura. Le gouvernement parle de « fuite impardonnable ». La commission d'enquête sur ce massacre n'a toujours pas rendu son rapport. D'après le document qui émane du Service national de renseignement, Agathon Rwasa aurait « planifié » le massacre dans un bar de Gatumba, une localité proche de Bujumbura. Cette attaque, dans la nuit du 18 au 19 septembre dernier, avait fait au moins 39 morts.
Le 09 octobre 2011, Burundi Transparence publie Scepticisme à Bujumbura après l'accusation des autorités lancée contre les FNK (Source: RFI) –
La divulgation d'un document classé top secret par les services de renseignements burundais qui désigne Agathon Rwasa comme l'auteur du massacre de Gatumba a été accueillie avec scepticisme à Bujumbura. Le gouvernement parle de "fuite impardonnable". La commission d'enquête sur ce massacre n'a toujours pas rendu son rapport. D'après le document qui émane du Service national de renseignement, Agathon Rwasa aurait "planifié" le massacre dans un bar de Gatumba, une localité proche de Bujumbura. Cette attaque, dans la nuit du 18 au 19 septembre dernier, avait fait au moins 39 morts. Selon les services de sécurité burundais, l'ancien chef rebelle aurait agi depuis la République démocratique du Congo.
Le 10 octobre 2011 – Arib.Info publie : Burundi : Le Rapport du Général Nshimirimana sur le massacre de Gatumba (@rib News), Dans un document confidentiel (N°101/SNR/00441/1G/2011) daté du 29 septembre 2011 et adressé aux responsables des services de renseignements des pays de la région des Grands Lacs, le Général-major Adolphe Nshimirimana, l’Administrateur général du Service national de renseignement du Burundi (SNR) accuse Agathon Rwasa, le chef des Forces nationales de libération (FNL), d'avoir « planifié » le massacre dans un bar de Gatumba, dans la nuit du 18 au 19 septembre dernier. Le patron des services secrets burundais affirme en outre que « l’insécurité actuelle est orchestrée et entretenue par Agathon RWASA et la coalition illégale ADC-IKIBIRI ».
Le 11 octobre 2011 – Arib.Info publie : L'opposition exige une enquête internationale sur les massacres de Gatumba (Xinhua) – L'ADC-Ikibiri, une coalition de plus de dix partis politiques de l'opposition burundaise, a exigé mardi la mise en place d’une commission d'enquête internationale indépendante sur le carnage de Gatumba (à 15 km de Bujumbura) perpétré dans la nuit du 18 au 19 septembre 2011 par des hommes armés et qui a fait plus de 40 morts. "Vu la manipulation, l'instrumentalisation et la politisation actuelle du pouvoir exécutif, l'ADC-Ikibiri exige plus que jamais la mise en place d'une commission d'enquête internationale indépendante pour faire la lumière non seulement sur le massacre de Gatumba, mais aussi sur tous les cas d'assassinats, de disparitions et d'exécutions extrajudiciaires quasi quotidiennes", a annoncé dans une déclaration Léonce Ngendakumana, président en exercice de l'ADC-Ikibiri.
– Arib.Info publie : Burundi : L’opposition réplique au rapport Nshimirimana sur Gatumba (@rib News), L’ADC-Ikibiri, coalition d’une dizaine de partis de l’opposition burundaise, a vigoureusement répliqué mardi au rapport des services secrets burundais sur le massacre de Gatumba. La tuerie survenue dans la nuit du 18 au 19 septembre a fait au moins 39 morts. Dans une « Déclaration sur le document n°101/SNR/00441/AG/2011 du Service National de Renseignement du Burundi dont l’objet est "Point de situation sur le massacre de Gatumba du 18/09/2011" », l’ADC-Ikibiri se dit « extrêmement indigné par ces allégations mensongères et de diversion concoctées dans les officines machiavéliques du CNDD-FDD et les rejettent catégoriquement ». L’ADC-Ikibiri « se demande quant à l’opportunité de la sortie de ce document au moment où la commission ad-hoc se mettait au travail » et « exige plus que jamais la mise en place d’une commission d’une enquête internationale indépendante pour faire la lumière non seulement sur le massacre de Gatumba mais aussi sur tous les cas d’assassinats , de disparition et d’executions extrajudiciaires quasi quotidiennes ».
Le 13 octobre 2011, l’armée burundaise découvrait des armes au bord de la rivière Rusizi en pleine savane sur la colline de vugizo en zone Gatumba en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura. Les armes saisies étaient 21 fusils dont 15 de types Kalachnikov, 3 Fal, deux lance-roquettes ,4 bombes ,62 chargeurs ,1 mitrailleuses et plus de 31 cartouches. Ces armes étaient découvertes suite à la complicité d’un ancien rebelle FNL qui aurait participé dans le camouflage de ces dernières trois ans auparavant. Il s'agit d’un démobilisé FNL Japhet Manantiheba qui vient de BUHORO en Commune Mabayi en province de cibitoke. Il commençait à donner ces révélations au commandant de la 1ère région militaire, le colonel KABISA.
Le 14 octobre 2011, le Rédacteur en chef de la Radio Publique Africaine (RPA) M. Bob Rugurika comparaissait devant la Commission chargée des enquêtes sur les massacres de Gatumba. M. Bob Rugurika avait été auditionné sur les raisons de la présence des reporters de la RPA près du bar appelé « SAGA RUKOKO », sur la route Bujumbura-Cibitoke, la veille des massacres de Gatumba. Il avait répondu que les reporters étaient présents en ce lieu dans le cadre de leur travail quotidien de recherche de l’information. Après presque une heure et demi d’interrogatoire, le rédacteur en chef de la RPA est rentré libre chez lui. Il s'agissait d'une coincidence troublante pour la commission.
Le 15 octobre 2011, Burundi Transparence publie Massacre de Gatumba, la RPA était-elle au courant ? Mr Bob Rugurika Ce vendredi 14 octobre 2011, le Rédacteur en chef de la RPA (Radio Publique Africaine), Bob Rugurika avait comparu devant la Commission chargée des enquêtes sur les massacres de Gatumba. Bob Rugurika a été auditionné sur les raisons de la présence des reporters de la RPA près du bar appelé "Saga Rukoko", sur la route Bujumbura – Cibitoke près de la forêt de la Rukoko, la veille des massacres de Gatumba. Apparemment, la Commission d'enquête cherche à lier cette présence des journalistes de la RPA au bar Saga Rukoko avec le massacre de Gatumba. Le Rédacteur en chef de la RPA avait répondu que les reporters de cette radio étaient présents en ce lieu dans le cadre de leur travail quotidien de recherche de l'information. Ces journalistes enquêtaient sur les propos des riverains de ce bar que la nuit il y a des bruits causés par des inconnus qui sont torturés dans ce bar. Le Rédacteur en chef de la RPA avait exprimé ses inquiétudes de constater que cette commission veut lier la RPA à ce massacre de Gatumba. Après presque une heure et demi d'interrogatoire, le rédacteur en chef de la RPA est rentré libre chez lui.
– Burundi Transparence publie L'armée dit avoir saisi plusieurs armes dans deux caches d'armes du FNL à l'ouest du pays (Source: Xinhua) :
Le commandant de la première région militaire (Mairie, provinces de Bujumbura, de Bubanza et de Cibitoke), le Colonel Kabisa Domitien a indiqué jeudi à la presse que l'armée burundaise a découvert deux caches d'armes au bord de la rivière Rusizi sur la colline de Vugizo de la commune Mutimbuzi en province communément appelée Bujumbura rurale. Selon le commandant de la première région militaire, les armes saisies sont entre autres 15 fusils de type Kalachnikov, 3 de types FAL, 1 mitrailleuse, 2 lance-roquettes, 4 bombes, 62 chargeurs et 31 753 cartouches. Le colonel Kabisa Domitien a indiqué que tout cela a été possible grâce à la complicité d'un rebelle de l'ancien mouvement rebelle Palipehutu FNL reconverti en un parti politique après la signature du cessez-le-feu (Le FNL d' Agathon Rwasa aujourd'hui en exil). Cet ancien rebelle aurait participé dans le camouflage de ces armes il y a trois ans. "Les forces de l'ordre et de sécurité ont eu des échos comme quoi il y a des gens qui se lamentent qu'il y a des caches d'armes ici à Vugizo. Nous avons fait nos propres enquêtes et à partir de celles-ci, nous avons su que parmi les gens encore vivants qui ont enterré ces armes, il y avait cet homme qui, une fois arrêté, nous a montré ces caches d'armes parce qu'il venait de voir qu'il a été suffisamment filé ; ça a été une mauvaise surprise pour lui", a expliqué le colonel Kabisa les circonstances dans lesquelles ces armes ont été saisies. Ces armes ont été retrouvées enterrées dans deux endroits différents dans la zone Gatumba, une zone qui a connu la nuit du 18 au 19 septembre 2011 l'une des nuits cauchemardesques avec une attaque d'hommes armés qui ont tué plus de 40 personnes alors qu' elles se trouvaient dans un bistrot.
Le 16 octobre 2011, l’Assemblée nationale et le Sénat condamnaient avec énergie l'acte ignoble perpétré en réitérant leur compassion à l’endroit de toutes les familles éprouvées ; et en les priant de vaincre la colère dans un communiqué. Le parlement Burundais demandait à la population burundaise de rester uni. Il invitait les forces de défense et de sécurité à doubler de vigilance. Les deux chambres du parlement réaffirmaient enfin leur soutien indéfectible à l’appel lancé par le président du Burundi, pour diligenter des enquêtes, afin que la vérité soit connue de tous et que les coupables soient vite appréhendés et traduits en justice.
– Burundi Transparence publie Affrontements entre la police et les étudiants, un mort et 4 blessés (Source: Xinhua) – Des affrontements ont opposé dimanche matin des éléments de la police et des étudiants du campus universitaire de Mutanga, au centre-est de Bujumbura, a constaté un correspondant de Xinhuas sur place. Un étudiant a été tué et quatre autres blessés dont un grièvement lors des affrontements, ont affirmé les étudiants. La police a tiré en l'air pour tenter de disperser les étudiants, qui résistent en lançant des jets de pierres en direction des policiers, envoyés dans ce campus dans le cadre d'une opération de perquisition. Selon le porte-parole de la Police Nationale du Burundi (PNB) , Pierre-Chanel Ntarabaganyi, la police a effectué cette mission à la suite des informations faisant état de la possession par des individus d'objets susceptibles de perturber la sécurité. La perquisition a permis la saisie, dans une des chambres, de 7 tenues policières, 4 bottines, un imperméable militaire, 4 grenades défensives et 9 chargeurs, a-t-il déclaré. Un étudiant a été appréhendé pendant l'opération, a affirmé le porte-parole. La situation reste tendue autour du campus, encerclé par la police. Celle-ci cherche aussi à récupérer une arme d'un policier tombée entre les mains des étudiants.
– Arib.Info publie : Burundi : saisie de quatre grenades et des tenues de policières dans un campus ( Xinhua) – La police burundaise a déclaré avoir saisi quatre grenades et des tenues policières dans la chambre d'un étudiant dans le campus universitaire de Mutanga, au centre-est de Bujumbura, capitale burundaise, lors d'une perquisition effectuée dimanche. L'étudiant en question a été arrêté pour "détention illégale d'armes", a affirmé le porte-parole de la Police nationale du Burundi (PNP), Channel Ntarabaganyi, qui a précisé que la police avait lancé cette opération après avoir reçu des informations faisant état de l'existence de ces armes dans le campus. "On doit pousser plus loin les enquêtes pour savoir quelle était la finalité de ces armes, leur provenance et à quoi elles devaient servir", a martelé le porte-parole de la PNB. Des étudiants avaient tenté d'empêcher la police d'accomplir sa mission, ce qui a poussé la police à recourir aux sommations et au gaz lacrymogène. Un étudiant a trouvé la mort dans les affrontements. Selon M. Ntarabaganyi, la mort de cet étudiant était accidentelle. Le porte-parole de la PNP a aussi démenti les rumeurs faisant état de l'existence d'une liste des étudiants en instance d’arrestation, affirmant qu'il n'y a pas d'autres poursuites envisagés au sein du campus universitaire pour le moment.
Le 14 octobre 2011, – Arib.Info publie : Tueries de Gatumba : Malaise et soupçons dans l'opinion publique (@rib News), Le CNDD-FDD Derrière Gatumba ? Vers un Quasi-Monopartisme au Burundi – Le «Plan Safisha» ou tout simplement l’extermination méthodique de la portion de la population burundaise soutenant le FNL est belle et bien en marche. Ce pogrom est perpétré sous la direction du chef milicien Ézéchiel Nibigira avec l’appui du Général Adolphe Nshimirimana et certains éléments des SNR, de l’Armée et de la Police Nationale. Bref, un génocide s’opère au Burundi dans un silence absolu. Au lendemain du massacre de Gatumba, le leadership du CNDD-FDD a concocté une mobilisation chorégraphiée au moindre détail. Et en lisant le rapport (rédigé sans aucune enquête) de la Sûreté burundaise sur ce carnage, on comprend bien que l’objectif principal de l’auteur de cette hécatombe était d’incriminer l’Opposition dans son ensemble – pour bien la mater légalement. Bien d’indices montrent que le pouvoir en place agit comme l’homme qui accuse son chien pour pouvoir le noyer dans toute quiétude. Le Régime Nkurunziza II aurait-il frappé dans ses propres rangs ? Nyandwi Léon.
Le 16 octobre 2011, – Arib.Info publie : Burundi : Une intervention policière dans un campus de l’Université fait un mort (PANA), Bujumbura, Burundi – Un étudiant est mort asphyxié par des gaz lacrymogènes, alors qu'une dizaine d’autres étudiants ont été blessés, suite à une intervention policière qui s’est soldée par la saisie d’armes de guerre et des effets militaires, a appris la PANA de sources concordantes au grand campus universitaire de Mutanga, dans le centre de Bujumbura. Un face-à-face tendu avait duré plusieurs heures de la matinée de dimanche au campus de l’unique Université publique du Burundi, basée à Bujumbura, avant que les policiers dépêchés sur les lieux ne recourent à la force pour défoncer la porte d’une chambre suspecte et retirer quatre grenades, des tenues militaires et policières, ainsi que quelques munitions pour fusils, selon le bilan de la fouille perquisition fournie par le recteur de l’Université du Burundi, Gaston Hakiza. On ignore pour le moment l’identité exacte du receleur de l’arsenal militaire et l’usage qu’il comptait en faire. Le recteur de l’Université du Burundi s’est dit fort étonné par la découverte d’armes de guerre à l’intérieur de l’institution du savoir. "Je croyais que les seules armes entre les mains d’un étudiant étaient normalement le stylo, le cahier et les livres", a ironisé le recteur de l’université du Burundi. L’incident a eu pour conséquence immédiate, la paralysie des activités aux différents campus de l’Université du Burundi. Des caches d’armes ont été découvertes ces derniers jours dans certaines localités du pays et cela quelques semaines après le carnage de Gatumba où une quarantaine de gens ont perdu la vie suite à une attaque d’hommes armés non encore identifiés contre un débit de boissons de cette cité touristique de la périphérie Ouest de Bujumbura, la capitale du Burundi.
Le 17 octobre 2011, Burundi-news.fr publie un – Communiqué "dit" de Rwasa, président du FNL – datant du 6 octobre 2011 . Selon des experts, le document semblait être un faux. Car bien que scanné, il n'était nullement signé à la main par M. Rwasa Agathon. Dans ce document, "il" incrimine la Police National Burundaise et les Services de Renseignement du Burundi d'être les responsable du massacre de Gatumba.
– Burundi Transparence publie Massacre de Gatumba : Réaction au rapport de la Documentation par Agathon Rwasa – Quelques jours après le carnage de Gatumba, le service national des renseignements burundais a sorti un rapport "CONFIDENTIEL" mais copié à plusieurs personnalités et organisations tant nationales qu'internationales. Pas de surprise que le fameux rapport incrimine les responsables de l'opposition en général … Y a t'il crise de confiance ou c'est tout simplement de l'usurpation qui témoignerait de la fuite en avant, puisque la tragédie de Gatumba relève du machiavélisme du pouvoir Nkurunziza . Car en effet, le forfait a été commandité par des poids lourds de la PNB et du SNR (nous y reviendrons).
– Burundi Transparence publie Raid de la police dans une université au Burundi ( euronews ) La police burundaise a saisi des armes et des tenues policières lors d’un raid dans une université, suite à des informations faisant état de la possession par des individus d’objets susceptibles de perturber la sécurité du pays.
– Arib.Info publie : Fronabu–Tabara dément tout lien avec l'étudiant arrêté en possession d’armes (@rib News) COMMUNIQUE DE PRESSE – 1. Ce dimanche 16 octobre 2011, le Front National Pour la Révolution au Burundi, FRONABU-TABARA a appris l’assassinat ignoble de deux étudiants perpétré par la Police du Président de facto Pierre NKURUZINZA, lors d’une énième séance de fouille perquisition dans les enceintes du campus Mutanga de l’Université du Burundi.
– Arib.Info publie : Burundi : six personnes d'une même famille tuées à Ruyigi (Xinhua) Six personnes d'une même famille dans la province Ruyigi à l'Est du Burundi ont été tuées dimanche soir par des hommes armés non identifiés, a-t-on appris lundi de source policière. Le massacre s'est produit vers 21h00 dans la colline de Bunogera de la zone Rusengo en commune et province de Ruyigi, a affirmé par téléphone Egide Bigirimana, chef de poste de la police de sécurité intérieure en commune de Ruyigi.
– Arib.Info publie : Des interrogations sur le détenteur des armes saisies à l’Université du Burundi (@rib News) – Deux étudiants ont été tués dimanche matin au campus de Mutanga de l’Université du Burundi, au moment où la police procédait à une fouille perquisition dans la chambre d’un étudiant qui se disait être major dans les rangs de la Fronabu–Tabara, un mouvement armé opérant selon lui à l’Est de la RD Congo, a-t-on constaté sur place. Une des deux victimes est mort sur le champ, l’autre a rendu son âme alors qu’il était transporté vers l’hôpital, selon des sources sur place au campus Mutanga. L’une des victimes est un jeune étudiant en première année de la faculté d’économie, originaire de la colline de Jimbi en commune de Mabanda.
Le 18 octobre 2011, la Commission chargée de faire la lumière sur les massacres de Gatumba du 18 septembre 2011 déposait son rapport.
-Le même jour, Burundi-news.fr publie un -Communiqué de Fronabu Tabara- , une rébellion inconnue au Burundi. Voici un extrait : "Ce dimanche 16 octobre 2011, le Front National Pour la Révolution au Burundi, FRONABU-TABARA a appris l’assassinat ignoble de deux étudiants perpétré par la Police du Président de facto Pierre NKURUZINZA, lors d’une énième séance de fouille perquisition dans les enceintes du campus Mutanga de l’Université du Burundi… "
– Burundi Transparence publie Un communiqué du FRONABU TABARA : … Ce dimanche 16 octobre 2011, le Front National Pour la Révolution au Burundi, FRONABU-TABARA a appris l'assassinat ignoble de deux étudiants … 3. Le FRONABU-TABARA saisit cette occasion pour dénoncer le montage grotesque d’un pseudo combattant de notre Révolution qui aurait été attrapé avec les grenades et les tenues militaires à l’Université du Burundi. Nous avons un profond respect pour cette institution, nous ne pouvons donc pas la transformer en camp militaire.
4. En revanche face à cet ignoble assassinat des deux étudiants, le FRONABU- TABARA invite la jeunesse burundaise en général et celle de l’université en particulier à prendre conscience que le Burundi est au bord du gouffre. En conséquence, pour arrêter ces massacres à tendance génocidaire, perpétré par l’oligarchie de Pierre NKURUNZIZA, le FRONABU-TABARA appelle toute cette jeunesse à rejoindre les rangs du Front National Pour la Révolution au Burundi, FRONABU-TABARA …
– Burundi Transparence publie Six personnes d'une même famille tuées dans la commune de Ruyigi (Source: Xinhua) – Six personnes d'une même famille dans la province Ruyigi à l'est du Burundi ont été tuées dimanche soir par des hommes armés non identifiés, a-t-on appris lundi de source policière. Le massacre s'est produit vers 21h00 dans la colline de Bunogera de la zone Rusengo en commune et province de Ruyigi, a affirmé à Xinhua par téléphone Egide Bigirimana, chef de poste de la police de sécurité intérieure en commune de Ruyigi. Sur les six victimes, quatre ont été abattues sur le champ, y compris un enfant de six mois. Deux autres sont mortes brulés dans une autre maison à laquelle les malfaiteurs ont mis le feu. La province de Ruyigi est souvent le théâtre des tueries liées à des croyances occultes ou alors ayant des caractères politiques.
– Arib.Info publie : Burundi : assassinat d'une femme élue dans le conseil communal de Ruyigi (Xinhua) – Une femme de l'ethnie minoritaire des Batwa élue dans le conseil communal de Ruyigi (Est du Burundi) a été assassinée dans la nuit de lundi à mardi par des hommes non identifiés, a-t-on appris mardi de source administrative. Selon Yasmin Ntakarutimana, administrateur de la commune Ruyigi, Nahimana Charlotte a été tuée alors qu'elle rentrait de son poste d'attache à l'hôpital de Ruyigi, sur la colline Kigamba de la commune et province de Ruyigi…
Le 19 octobre 2011, un communiqué du procureur général de la république, Valentin Bagorikunda, indiqua que, dans les prochains jours, il y aurait saisine d’une juridiction compétente chargée de traduire en justice les auteurs et complices déjà appréhendés pour qu’ils soient sanctionnés conformément à la loi. Parallèlement, la traque contre les auteurs et leurs complices non encore appréhendés se poursuivrait en conformité avec la loi nationale et différentes conventions que le Burundi a ratifiées. M. Valentin BAGORIKUNDA, le Procureur Général de la République félicita les membres de la commission pour la qualité du travail produit et la célérité avec laquelle ils avaient accompli la mission leur assigné.
– Arib.Info publie : Burundi : Fin d'une enquête sur le massacre de Gatumba (Xinhua) – Le procureur général de la République du Burundi, Valentin Bagorikunda, a déclaré mercredi avoir reçu un rapport de la commission chargée d'enquêter sur le massacre de Gatumba, localité située à 15 Km à l'Ouest de Bujumbura, qui a eu lieu dans la nuit du 18 au 19 septembre 2011 et a fait plus de 40 morts. Dans un communiqué de presse rendu public mercredi, le procureur général a ajouté qu'il a immédiatement transmis les conclusions de ce rapport au parquet de la République en province de Bujumbura. C'est ce parquet qui devra « saisir la juridiction compétente afin de traduire en justice les auteurs et les complices déjà appréhendés pour qu'ils soient sanctionnées conformément à la loi », indique le communiqué de presse. Entre-temps, la traque contre ceux qui ne sont pas encore appréhendés « se poursuit en conformité avec la loi nationale et différentes conventions que le Burundi a ratifiées », ajoute le communiqué. La commission d'enquête, composée de sept personnes, a été mise en place le 21 septembre et avait un mois pour déposer son rapport. Le communiqué du procureur général ne fait pas mention du contenu du rapport. Le Service national des renseignements (Police présidentiel) avait remis un rapport aux autres services nationaux de renseignement des pays membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), rapport qui, quoique confidentiel, a été diffusé dans les médias. Valentin Bagorikunda a informé que la commission d'enquête n'avait pas travaillé sur base de ce rapport car, a-t-il dit, « nous n'en avons pas eu connaissance ».
Le 23 octobre 2011, – Arib.Info est le premier à publier : Burundi : la nouvelle « rébellion » précise l'objet de son combat (@rib News) Communiqué de Presse du Front National pour la Révolution au Burundi, FRONABU-TABARA. – Depuis son accession au pouvoir en 2005, le système Pierre Nkurunziza tue, emprisonne en masse arbitrairement, pousse à l’exile, humilie et terrorise les citoyens burundais. Cette situation s’aggrave après les élections truquées de Mai 2010. Plusieurs dizaines de citoyens, surtout membres de l’opposition sont tués et d’autres continuent à perdre leur vie chaque jour dans les mains de la police et de la police présidentielle. Nombreux d’autres ont été torturés dans les cellules du Service Nationale de Renseignement, puis jetés dans les différentes prisons du pays ; sans compter de nombreux autres encore qui ont pris le chemin de l’exile, abandonnant tout derrière eux par peur d’être exécutés.
Le 24 octobre 2011, Burundi-news.fr publie un communiqué d'une soit disant rebellion burundaise : le FRONABU-TABARA.
– Arib.Info publie : Burundi : 4 morts lors d'une échauffourée entre la police et un groupe armé (Xinhua) – Quatre personnes ont été tuées dans les rangs d'un groupe armé au cours d'une échauffourée entre celui-ci et la police burundaise dimanche soir en commune Buganda dans la province Cibitoke (nord-ouest), a rapporté lundi matin la radio RSF/Bonesha-Fm. L'affrontement s'est déroulé près de la rivière Rusizi à la frontière entre le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC). La police n'a subi aucun dégât dans ses rangs, selon la même source. La police burundaise a mené cette opération après avoir reçu des informations selon lesquelles ce groupe armé envisageait de traverser la frontière burundo-congolaise vers l'Est de la RDC, selon le commissaire provincial de la police de la province de Cibitoke, Joseph Kinyata, cité par RSF/Bonesha-Fm
– Arib.Info publie : Burundi : saisie de 60 fusils, 78 grenades et 35.000 munitions depuis trois mois (Xinhua) – La police burundaise a saisi plus de 60 fusils, 78 grenades, 4 bombes et plus de 35.000 munitions au cours des trois derniers mois, a déclaré le ministre burundais de la Sécurité publique et le commissaire de police, Alain-Guillaume Bunyoni, lors d'une conférence de presse mercredi à Bujumbura. Environ 600 dossiers judiciaires des criminels ont été transmis aux différents parquets, a-t-il fait savoir Bunyoni.
Le 28 octobre 2011, Burundi Transparence publie – Ingabo z'Abanyagihugu : Une nouvelle résistance populaire – Ce dernier temps, notre rédaction est beaucoup sollicitée par plusieurs groupes ou individus se déclarant d'une nouvelle rébellion naissante au Burundi. Pour chaque groupe, notre rédaction essaie de prendre contact et faire des enquêtes sur le terrain pour vérifier l'existence de ce dernier. Notre rédaction a décidé de publier ce communiqué après avoir discuter avec le porte parole de ce nouveau mouvement de la résistance populaire, le Lt Colonel Didier Shemezimana et vérifier l'existence de son groupe sur le terrain.
–Les honorables parlementaires ressortissant de la province Bujumbura visitaient les familles qui avaient perdu les leurs au cours des massacres de Gatumba . Ils étaient accompagnés par les premiers Vice-présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat et des délégués et des députés des autres provinces. Une enveloppe de 200.000 BIF (155 USD) avait été octroyée à chaque famille éprouvée. Les familles qui avaient perdues leurs membres demandèrent à ces représentant du peuple d’être toujours à leurs côtés. Entre la nuit du 29 au 30 octobre 2011, au moins deux personnes étaient tuées suite à une attaque d’hommes armés non encore connus contre un débit de boisson de Gihanga, située en province de Bubanza et à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Bujumbura, la capitale du Burundi, selon des correspondants de presse locaux, citant des sources administratives. L’attaque, à l’arme automatique et à la grenade, aurait débuté aux environs de 19 heures locales (17h GMT) et pris fin deux heures après, selon les mêmes sources. Parmi les victimes figureraient deux travailleurs, dont un caissier du bistrot en vogue ces derniers temps, communément appelé « Saga Rukoko ».
– Arib.Info publie : Burundi : le n°2 d'un parti d'opposition arrêté par les services secrets (AFP) – Le numéro deux d'un parti d'opposition burundais a été arrêté par le Service national de renseignement (SNR) et accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat, a-t-on appris auprès du parti et des services de sécurité. « Des agents du SNR se sont présentés chez le secrétaire général de notre parti, William Munyembabazi, dans la nuit de mercredi à jeudi, et ont perquisitionné son domicile, avant de l'arrêter et de l'enfermer dans leurs cachots à Bujumbura », a déclaré le porte-parole du Conseil national pour la défense de la démocratie (Cndd), François Bizimana.
Le 29 octobre 2011, – Arib.Info publie : L’opposition appelle l’EAC à saisir la CPI sur les crimes commis au Burundi (@rib News )- 2ème Mémorandum de la Coalition ADC-IKIBIRI sur la situation des droits de l’homme au Burundi – Dans une lettre datée du 14 octobre 2011 adressée au président de l’East African Legislative Assembly (EALA, Parlement de l’EAC), avec pour objet la « Requête au sujet d’un génocide rampant au Burundi », les partis politiques membres de la Coalition politique de l’opposition ADC-IKIBIRI, dénonce « l’entretien et l’armement d’une milice du parti CNDD-FDD dite "Imbonerakure", milice opérant à visage découvert souvent de connivence avec la police officielle et le Service National de Renseignements », ainsi que « l’application d’une politique de génocide rampant contre l’opposition en général et le parti FNL en particulier ». Dans cette lettre accompagnée du « 2ème Mémorandum de la Coalition ADC-IKIBIRI sur la situation des droits de l’homme au Burundi », l’ADC-Ikibiri lance un cri de détresse en direction de l’EALA pour qu’elle invite le Procureur général de la Cour Pénale Internationale (CPI) à enquêter et à qualifier les crimes commis actuellement au Burundi, afin de traduire en justice leurs responsables.
Le 30 octobre 2011, – Arib.Info publie : Attaque meurtrière dans un bar à Rukoko : bilans contradictoires (@rib News) – Au moins sept personnes auraient été tuées dans une attaque menée samedi dans la commune de Gihanga, de la province de Bubanza, par des hommes armés en uniformes militaires, a-t-on appris dimanche matin de sources sur place à Buringa. Selon un rescapé, des hommes en uniformes armés de fusils ont fait irruption dans un bar nommé "Rukoko Bar", situé à une dizaine de kilomètres sur l’axe routier Bujumbura-Bubanza, tuant sur le champ le gestionnaire du bar et un membre de la jeunesse du parti présidentiel à Buringa.
– Arib.Info publie : Burundi : deux personnes tuées dans une attaque à Gihanga(Xinhua) – Deux personnes ont été tuées la nuit de samedi à dimanche par des hommes armés dans un bistrot de la province de Bubanza situé dans l'Ouest du Burundi, à quelque 10 km de Bujumbura, capitale burundaise, affirment des témoins. L'attaque, survenue dans la commune Gihanga, a visé deux travailleurs de ce bistrot dont un caissier et qui sont morts sur le champ, a expliqué dimanche un travailleur qui s'était rendu sur le lieu de l'attaque.
Le 31 octobre 2011, Burundi Transparence publie – Deux personnes tuées dans une attaque à Gihanga (Source: Xinhua) – Deux personnes ont été tuées la nuit de samedi à dimanche par des hommes armés dans un bistrot de la province de Bubanza situé dans l'ouest du Burundi, à quelque 10 km de Bujumbura, capitale burundaise, affirment des témoins. L'attaque, survenue dans la commune Gihanga, a visé deux travailleurs de ce bistrot dont un caissier et qui sont morts sur- le-champ, a expliqué dimanche à Xinhua un travailleur qui s'était rendu sur le lieu de l'attaque. Les malfaiteurs ont menacé de mener une autre attaque contre ce même bistrot dans un délai ne dépassant pas un mois. C'est la deuxième attaque armée perpétrée dans cette région de l'ouest du Burundi dans un bistrot depuis un mois et demi. La dernière attaque avait emporté la vie à une quarantaine de personnes dans un bar situé dans la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi en province de Bujumbura, dans la nuit du 18 au 19 septembre. Les deux provinces de Bubanza et de Bujumbura sont souvent le théâtre d'attaques et de violences armées dans cette partie du Burundi qui compte le plus grand nombre d'électeurs du parti Front National de Libération (FNL) d'Agathon Rwasa, aujourd'hui en exil, lors des dernières élections générales de 2010.
– Arib.Info publie : Début au Burundi d'une réunion régionale sur la sécurité dans les Grands Lacs (PANA) – Bujumbura, Burundi – Les responsables des services de renseignement des 11 pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ont entamé lundi à Bujumbura, au Burundi, une rencontre de deux jours sur la sécurité régionale. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du premier vice-président du Burundi chargé des questions sécuritaires, politiques et administratives, Thérence Sinunguruza, qui a cité les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et l’Armée de résistance du Seigneur (ALS) de l’Ouganda parmi les menaces potentielles à la sécurité dans les Grands Lacs. La CIGRL regroupe l’Angola, le Burundi, le Congo, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie.
– Arib.Info publie : Grands Lacs : réunion des chefs de renseignement sur les "forces négatives" ( Xinhua ) – La problématique des "forces négatives" est le thème principal d'une rencontre des chefs de renseignement des pays membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) ouverte lundi matin dans la ville de Bujumbura. La CIRGL, qui s'est doté d'un "pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la Région des Grands Lacs" et qui a été signé par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres le 15 décembre 2006 à Nairobi, regroupe 11 pays, à savoir l'Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Kenya, l'Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
Le 1 novembre 2011, Burundi-news.fr sort un rapport sur le carnage de Gatumba où il accuse nomément l'Etat du Burundi d'être le responsable du massacre de Gatumba. Il s'agit pour ce Burundo-français de contrecarré le rapport d'enquête sur ce massacre qui avait été mené par le gouvernement du Burundi.
Voici un extrait de son rapport : " En date du 18 septembre 2011, dans la zone Gatumba, commune Mutimbuzi, province de Bujumbura RURAL, vers 20h, une quarantaine de civils ont péri dans un massacre terrible perpétré par des hommes armes en tenues policières et militaires. Dans la foulée, plusieurs versions ont été entendues. Certains ont vite cru que l'attaque était l'œuvre du pouvoir à travers le SNR ainsi que certains de leurs alliés de la Police et Imbonerakure qui auraient l'objectif de mettre le crime sur le dos de l'ADC-IKIBIRI dont le FNL /RWASA et certains membres influents de la société civile. Ils avaient raison. D'autres ont affirmé à tort que l'attaque était signée FNL en réaction à des dizaines de personnes tuées et retrouvées mortes suite à leur appartenance au FNL."
Son rapport chargea directement les forces de sécurités burundaise … A la suite de ce rapport, les accusés du massacre de Gatumba avaient désormais un discours ( A noter que ce dernier s'inspire des propos du président de l'APRODH).
– Arib.Info publie : Burundi: la sécurité au menu de la réunion de la CIRGL(RFI) Avec notre correspondant à Bujumbura – Les responsables des services secrets des onze pays membres de la Conférence internationale pour la région des grands lacs (CIRGL), se sont rencontrés hier lundi 31 octobre 2011 dans un grand hôtel des environs de Bujumbura. Ils affirment être arrivés à une décision importante dans la lutte contre les forces négatives et autres bandes armées qui écument la région. Basé à Goma à l’extrême est de la RDC, ce centre sera chargé de fournir aux états membres « tous les renseignements sur les forces négatives et les groupes armés, qui constituent une menace à la sécurité de leur pays et de la région ».
Le 2 novembre 2011, Burundi-news.fr publie un communiqué de presse n°3 pour un groupe rebel obscure du nom de FRONABU-TABARA signé par un certain David NTWARI. Voici un extrait : " C’est avec surprise et consternation que le Front National pour la Révolution au Burundi, vient de prendre connaissance de l’article intitulé « La rébellion entame une phase déterminante », publié par Monsieur Richard Ciramunda Délvaux, par le biais de son site web bujumbura.be …"
– Arib.Info publie : Le FRONABU-Tabara nie tout lien avec Richard Ciramunda Délvaux (@rib News) – COMMUNIQUE DE PRESSE no.003 – C’est avec surprise et consternation que le Front National pour la Révolution au Burundi, vient de prendre connaissance de l’article intitulé « La rébellion entame une phase déterminante », publié par Monsieur Richard Ciramunda Délvaux, par le biais de son site web bujumbura.be. L’article parle de son pseudo appel lancé aux burundais aux mois novembre 2010, qui aurait déjà fait son chemin et plus de cinq groupes qui ont favorablement répondu en regroupant un peu partout dans le pays et a l’extérieur des combattants. Parmi ces groupes, le FRONABU-TABARA dirigé par le Général de Brigade Moïse RUKUNDO.
– Arib.Info publie : Commission Vérité et Réconciliation au Burundi : Le Rapport du Comité Technique – Le Comité Technique chargé de la préparation de la mise en place des mécanismes de Justice transitionnelle au Burundi propose la formule d’une Commission Vérité et Réconciliation (CVR) composée de commissaires burundais, avec une composante internationale au niveau d’un Conseil Consultatif International, un appui technique par des experts nationaux et internationaux. Telle est l'une des principales recommandations contenues dans son rapport de 180 pages publié le 11 octobre 2011 et dont ARIB.INFO s’est procuré une copie que nous publions en intégralité.
Le 3 novembre 2011, – Arib.Info publie : L’opposition burundaise craint un "nettoyage" Radio Nederland Wereldomroep – Par Marie-Claire Ndikumana à Bujumbura – Plusieurs enseignants des provinces Ruyigi et Cankuzo, dans l’est du Burundi, ont fui leurs ménages par crainte pour leur sécurité. Les rumeurs circulent qu’un plan dit "safisha" qui signifie "nettoyer", mis sur le dos du parti au pouvoir CNDD-FDD, consisterait à éliminer tout opposant. "Plusieurs membres du parti FNL à Ruyigi ont récemment été tués et d’autres sérieusement tabassés par les jeunes du CNDD-FDD", déclare un enseignant de Nyabitsinda dans la province de Ruyigi. Selon lui, le plan d’éliminer les FNL, Forces Nationales de Libération fidèles au Hutu Agathon Rwasa, dans cette province, est exécuté par la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie, CNDD-FDD, sous le Hutu Pierre Nkurunziza) en collaboration avec la police nationale.
Le 4 novembre 2011, Burundi Transparence publie – Nzarabu met à nu la planification du massacre de Gatumba – Innocent Ngendakuriyo alias Nzarabu, emprisonné depuis un certain temps dans l'affaire de l'attaque de Gatumba, se dit inquiet pour sa sécurité depuis sa cellule de Bubanza, au Nord-Ouest du Burundi.
Pour ce prévenu, certains parmi les présumés auteurs de ce massacre voudraient le faire éliminer pour effacer toutes les pistes qui mènent à la vérité. En outre, il a demandé à la justice de fixer au plutôt ce dossier et de convoquer toutes les autorités policières qu'il avait citées devant la commission d'enquêtes sur le massacre de Gatumba. Selon des informations en notre possession, les noms de ces hauts gradés de la police figurent dans le rapport de la commission d'enquêtes.
Dans une lettre adressée au président de l'Aprodh, Pierre Claver Mbonimpa, Nzarabu a fait savoir qu'il avait été sollicité par les agents de renseignement pour participer dans la chasse des FNL dans les montagnes de la RD Congo, chose qu'il a même faite car il avait reçu 200.000 Fbu de la part du directeur général adjoint de la Police nationale burundaise, Général Gervais Ndirakobuca, surnommé Ndakugarika.
Certains noms des agents des services secrets burundais reviennent dans la lettre de cet ancien capitaine de FNL, connu sous le surnom de Nzarabu. Selon lui, Désiré Uwamahoro, commandant du GMIR, un certains Maurice, chef d'un cabinet dans un ministère burundais qu'il n'a pas précisé et même le directeur adjoint de la police seraient les grands artisans de la préparation de la collaboration entre ce Nzarabu et les services secrets burundais.
Selon cette lettre, s'il avait accepté de collaborer avec la Documentation nationale burundaise, il allait recevoir au moins 6 millions de francs burundais, et même une protection contre tout autre problème qui pourrait surgir, en bref une immunité contre toute poursuite. La mission qu'il devrait accomplir était de chercher à établir des relations entre les hommes armés de la Rukoko ou de la RD Congo dans l'espoir de traquer Agathon Rwasa et ses amis du FNL qui auraient regagné le maquis. Habarugira Ildephonse, G2 au niveau de l'état-major de l'armée, est cité dans cette lettre qui a été adressée à l'Aprodh car, selon Nzarabu, cet officier a donné des uniformes militaires qui allaient être portées par des gens qui allaient en mission. Les planificateurs de cette attaque voulaient aussi arrêter un certain Carmel alias Mukono, actuellement en cavale après avoir été libéré par les agents de renseignement pour aider ces services secrets burundais. Selon la lettre de Nzarabu au président de l'Aprodh, Pierre Claver Mbonimpa, il avait été convenu entre lui et les agents secrets burundais d'amener Carmel et son équipe à Gatumba, un certain dimanche, pour voler dans des pharmacies et des boutiques du même endroit pour se ravitailler en médicaments et en vivre. Cependant, la mission s'est transformée en cauchemar car elle a couté la vie à plus de 40 personnes en date du 18 septembre 2011. Selon cette correspondance, arrivés sur terrain à Gatumba, les hommes armés ont été accueillis par des coups de feu. Comprenant ainsi qu'ils avaient été piégés et ont commencé à tirer. C'est ainsi que les 40 personnes auraient été tuées. De son côté, le président de l'Aprodh se dit inquiet pour la sécurité de ce démobilisé car, il est déplacé d'une prison à l'autre ce qui montre qu'il risque d'être tué à n'importe quel moment par les agents secrets qui savent beaucoup de choses sur la mort des personnes à Gatumba, une façon de faire taire un témoin gênant. Le président de l'Aprodh, Pierre Claver Mbonimpa, demande que la sécurité de Nzarabu soit assurée car il est l'une des rares personnes qui savent réellement ce qui s'est passé à Gatumba, en date du 18 septembre, quand une quarantaine de personnes ont été tuées alors qu'elles étanchaient leur soif dans un bar. Selon toujours le président de l'Aprodh, il faut que la justice continue à faire des enquêtes et mette la main sur certains agents de la documentation nationale qui seraient derrière ces préparatifs qui ont abouti à cette attaque de Gatumba.
Burundi Transparence publie – L'opposition burundaise craint un "nettoyage"(Source: RNW) Par Marie-Claire Ndikumana – Plusieurs enseignants des provinces Ruyigi et Cankuzo, dans l’est du Burundi, ont fui leurs ménages par crainte pour leur sécurité. Les rumeurs circulent qu’un plan dit "safisha" qui signifie "nettoyer", mis sur le dos du parti au pouvoir CNDD-FDD, consisterait à éliminer tout opposant. "Plusieurs membres du parti FNL à Ruyigi ont récemment été tués et d’autres sérieusement tabassés par les jeunes du CNDD-FDD", déclare un enseignant de Nyabitsinda dans la province de Ruyigi. Selon lui, le plan d’éliminer les FNL, Forces Nationales de Libération fidèles au Hutu Agathon Rwasa, dans cette province, est exécuté par la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie, CNDD-FDD, sous le Hutu Pierre Nkurunziza) en collaboration avec la police nationale… Peur et persécutions – De peur, 25 enseignants résidant dans la province de Ruyigi ont abandonné leur travail. 17 d’entre eux ont déjà fui leurs localités par crainte pour leur sécurité, suite aux persécutions dont ils se disent victimes. Huit autres sont incarcérés à la prison de Ruyigi, accusés de collaboration avec des groupes armés. Selon leurs familles, ces détenus sont membres de différents partis de l’ADC-Ikibiri, une coalition de plus de dix partis politiques de l'opposition burundaise.
Le 6 novembre 2011, Burundi-news.fr publie la – liste des prisonniers de l'affaire de Gatumba -.
A la Prison de MPIMBA, on a : 1. OPP2 Ernest NDAYISENGA (De Corp du brigade Gatumba); 2. OPP2 Jean de Dieu NIZIGIYIMANA (brigade Gatumba);3. NJANGWA Gaspard;4. HABONIMANA Emmanuel;5. NTIGIRINZIGO Jean Claude;6. NSABIMANA Jean Claude alias NZUNGU;7. NZOPFABARUSHE Jérôme;8. BIZOZABISHAKA Etienne;9. NIYONZIMA Mélance
A la Prison de RUMONGE : 1. SAHABO Joseph alias KABAZI; 2. Lt NIYONKURU François FDN.
A la Prison de BUBANZA : 1. NGENDAKURIYO Innocent alias NZARABU; 2. SIBOMANA Gaston.
A la Prison de MURAMVYA : 1. NYANDWI Issa
Personnes recherchées : 1. RWASA Agathon; 2. NEGAMIYE Logatien;3. DUNADUNA;4. NDUWIMANA Hussein;5. Ezechiel;6. Jean Marie;7. Théobalte;8. Carmel alias MUKONO.
Le 8 novembre 2011, les rédacteurs en chef de trois radios dites – indépendantes – comparaissaient devant la parquet général en mairie de Bujumbura pour des raisons liées à la diffusion d’informations relatives aux tueries de Gatumba. Il s’agissait du rédacteur en chef de la radio publique africaine(RPA), Bob Rugurika, celui de Bonesha FM, Patrick Nduwimana, et de Isanganiro, Patrick Mitabaro. Ces comparutions intervenaient après la large diffusion de ces derniers jours par les trois radios de témoignages accablant l’appareil sécuritaire de l’Etat après les tueries de Gatumba.
Le 9 novembre 2011, le citoyen burundo-français reprenait dans un article -Gatumba et la suite du plan-. Voici un extrait : " Burundi News a publié le rapport qu'il a réalisé sur le carnage de Gatumba. Le lecteur a bien compris que le pouvoir de Nkurunziza a organisé un vrai massacre des policiers, civils pour accuser l'opposition. Des arrestations étaient prévues. Après les fuites des informations à partir des services de renseignement, le pouvoir a hésité. Les coupables sont en service et continuent à massacrer. Le grand coupable est celui qui ne veut pas réagir. Si le Président Nkurunziza ne réagit pas tout en sachant qui a fait quoi, c'est qu'il est le commanditaire du massacre. Il devra alors répondre à ces actes. Nouveau montage Le montage continue sur le massacre de Gatumba, le pouvoir est en train de préparer des faux témoins pour venir accuser NZARABU qu'ils étaient ensemble et qu'ils ont assassiné les 39 personnes à Gatumba. Un des faux témoins s'appelle NIYIBARUTA MELCHIADE de l'Université du Burundi …".
– Arib.Info publie : Mise en garde de l'Onu avant les élections en RDC(Reuters) – La répression politique et l'attitude partisane des forces de sécurité en République démocratique du Congo risquent de déboucher sur de nouvelles violences à l'approche des élections présidentielle et législatives du 28 novembre, estiment les Nations Unies. Selon un rapport du Bureau conjoint de l'ONU pour les Droits de l'Homme, la poursuite de la répression et des atteintes aux Droits de l'Homme "pourraient accroître la possibilité que des individus ou des partis politiques recourent à la violence, mettent en danger le processus démocratique et débouchent sur des violences postélectorales".
Le 11 novembre 2011, le Conseil National de Sécurité(CNS) mettait en garde certains médias et associations pour avoir violé la loi en rapportant des informations sur les massacres de Gatumba. Les membres du CNS déploraient la violation de la loi lors de la phase pré juridictionnelle sur les massacres de Gatumba commis en date du 18 septembre 2011. Les membres du CNS recommandèrent au gouvernement d’instruire les instances habilitées, pour qu’elles prennent des mesures de redressement et des sanctions à l’endroit de certains organes de presse et associations de la société civile, qui avaient violé la loi en rapportant des informations sur les massacres de Gatumba dans la phase pré juridictionnelle. Il s’agissait de couper court à la rumeur et à l’intoxication qui caractérisaient ces médias et associations. Le CNS recommanda également au gouvernement de finaliser la révision du cadre légal de la presse, pour renforcer le droit à l’information et la liberté d’expression.
Burundi Transparence publie – Les directeurs des radios Bonesha, Isanganiro et RPA ne comprennent pas les raisons de leurs convocations (Source: RPA) – C'est le flou total sur les motifs des conversations de 3 directeurs des radios privées par le parquet en mairie de Bujumbura. Les magistrats qui ont interrogé les responsables des médias ont refusé de dire les raisons de ces convocations des directeurs de la RPA, Isanganiro et Bonesha FM. Selon Eric Manirakiza, directeur de la RPA qui a passé plus de 3 heures dans le bureau du premier substitut du procureur, les statuts de la radio qu'on lui avait exigé d'apporter ne sont pas de son ressort. Une chose est sûre toutefois, sa convocation a un lien direct avec les informations diffusées sur la RPA à propos des massacres de Gatumba car la question relative à la diffusion des informations sur ce carnage lui a été posée. "Le prévenu Nzarabu pouvait témoigner car il n'est pas encore condamné", rappelle la loi Eric Manirakiza. Pour Maître Onésime Kabayabaya, avocat de la radio Bonesha FM dont Patrick Nduwimana est le directeur a.i., la confusion sur les motifs des convocations est totale. Raison pour laquelle ils n'ont pas apporté les documents exigés par le magistrat. Le directeur de la radio Isanganiro également convoqué n'a pas pu se présenter car étant en congé. C'est le directeur a.i., Nestor Ndikumana qui a répondu à la convocation. Mais il a refusé de répondre aux questions du premier du procureur en l'absence d'un avocat. De toutes ces convocations, le directeur de la RPA parle de tentative d'intimidation du pouvoir. Il a lancé un appel au Conseil national de la communication pour qu'il sorte de son silence afin de protéger la liberté d'expression et le travail des médias. Aucune autre convocation n'a été donnée aux 3 directeurs. Mais selon les dernières nouvelles, deux autres convocations viennent de tomber dans la rédaction de la RPA. Bon Fils Niyongere et Bob Rugurika vont se présenter au bureau numéro 5 ce vendredi matin à 9h. Le motif de ces convocations est l'audition de Bon fils Niyongere sur l'affaire Université du Burundi.
– Arib.Info publie : Burundi : Nouveau Bras de fer entre la justice et les médias indépendants (RFI) – Burundi : trois radios privées sommées de fournir leurs sources de financement – Avec notre correspondant à Bujumbura – Le bras de fer est de nouveau engagé entre la justice du Burundi et les trois principaux médias indépendants de ce pays, accusés régulièrement par le pouvoir d'être proches de l'opposition. Les responsables de ces trois stations ont été pour la première fois convoqués en même temps, hier jeudi 10 novembre, et sommés de fournir leurs sources de financement, ce qu'ils ont refusé de faire. Les responsables des trois stations privées sont arrivés presque en même temps devant le parquet de Bujumbura. Puis ils ont été interrogés tour à tour, par des substituts du procureur, qui les ont sommés de fournir le règlement d’ordre intérieur, les statuts, ainsi que les sources de financement de leur station, sans aucune autre forme d’explication.
Le 12 novembre 2011, Burundi Transparence publie – Drame de Gatumba : Une affaire taboue (Source: RNW) – Le drame de Gatumba, en septembre dernier, continue de jeter ses ombres sur la société burundaise. On signale des convocations intempestives de médias désobéissants ayant diffusé contre l’ordre des autorités des informations relatives au massacre ayant fait 39 morts. Cependant, la société civile et les citoyens burundais s’interrogent si ce bain de sang n’était qu’un montage…
– Arib.Info publie : Burundi : Vers la fermeture pure et simple de trois radios privées ( @rib News) , Un agent du Service national de renseignement (SNR) burundais a révélé, sous couvert d’anonymat, l’existence d’un plan de fermeture de trois radios privées de Bujumbura, à savoir RPA, Isanganiro et Bonesha FM, quelques jours après les révélations d’Innocent Ngendakuriyo alias Nzarabu sur la complicité de certains officiers de la police et officiels de l’administration dans la carnage de Gatumba. « Ces trois radios doivent être fermées sans doute car elles sont un obstacle dans les projets du gouvernement » a raconté l’agent du SNR, les services secrets de la police présidentielle burundaise.
Le 13 novembre 2011, Burundi Transparence publie – COMMUNIQUE DU CONSEIL NATIONAL DE SECURITE – En date du 11 Novembre 2011, le Conseil National de Sécurité s'est tenu sous la présidence de Son Excellence le Président de la République, et président dudit Conseil ; en vue d'évaluer la mise en ouvre des recommandations issues de la réunion du 20 septembre 2011 et de l'état d'avancement de la situation sécuritaire. Après avoir analysé les différents rapports de mise en ouvre des recommandations ayant sanctionné la réunion du 20 Septembre 2011, les membres du Conseil National de Sécurité ont constaté …
– Arib.Info publie : Burundi : Trois leaders de la société civile dans le collimateur du pouvoir (@rib News) – Les présidents de trois grandes associations de défense des droits de l’Homme au Burundi risquent de se retrouver sous peu en résidence surveillée, révèle un officiel de la présidence, sous couvert d’anonymat. L’agent de la présidence qui a révélé ces information a fait savoir qu’il est tombé sur un document qui parle d’un plan de mise en résidence surveillée de trois leaders de la société civile, à savoir le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri ; le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa ; et le délégué général du FORSC, Pacifique Nininahzwe.
Le 14 novembre 2011, Burundi Transparence publie – Dadis Camara, Pierre Nkurunziza, responsables de deux carnages ! Par Pancrace CIMPAYE –
Nkurunziza et Dadis Camara Le 28 septembre et le 18 septembre sont deux dates inoubliables pour le peuple guinéen et le peuple burundais. Le 28 Septembre 2009 au stade de Conakry 151 civils innocents ont été massacrés par les hommes du chef de la junte militaire Dadis CAMARA. Les Nations Unies et la CPI ont mené une enquête et ont établi la responsabilité de Camara ainsi que de son bras droit TOUMBA. Et jusqu'aujourd'hui la CPI attend à La Haye Monsieur Dadis Camara. Cette année au Burundi, le 18 Septembre dans la zone de Gatumba, dans un bistrot "Chez les Amis", des hommes de NKURUNZIZA ont tiré, comme à Conakry, sur une foule de civils innocents en train de prendre un verre. Plus de quarante civils ont été massacrés. Le massacre de ces civils avait pour seul but d'anéantir l'opposition en le faisant porter le chapeau…
Le 15 novembre 2011, Burundi Transparence publie – COMMUNIQUE DU CONSEIL NATIONAL DE SECURITE : Les observations de Burundi Transparence – Nkurunziza à Gatumba MASSACRE DE GATUMBA, ENJEUX DU GOUVERNEMENT – Le communique du 11 Novembre 2011 du Conseil National de Sécurité montre bel et bien que le Président Pierre NKURUNZIZA a été piégé par ses propres services de sécurité (pour le cas concernant le massacre de GATUMBA). Son gouvernement ne sait plus quoi dire ou quoi donner comme leçon car, dépassé par les événements, il préfère s'exprimer au dos du Conseil National de Sécurité qui est pourtant un organe consultatif…
– Arib.Info publie : Burundi/France : signature d'un accord sur la promotion du français (Xinhua) – Le Burundi et la France ont signé mardi à Bujumbura un accord sur la promotion de la langue française à travers un projet qui va bénéficier d'une enveloppe de 300.000 euros du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) français. L'accord a été signé par le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Laurent Kavakure, et l'ambassadeur de France au Burundi, Jean Lamyon, indique un communiqué de l'ambassade française.
– Arib.Info publie : Burundi : Le gouvernement accuse une radio privée d'incitation à la haine (AFP) – Le ministre burundais de l'Intérieur a accusé une des principales radios du pays, la station privée Radio publique africaine (RPA), d'« inciter la population à la haine et à la désobéissance ». « Votre association utilise la radio RPA pour discréditer les institutions, délégitimer le pouvoir judiciaire, (…), inciter la population à la haine et à la désobéissance », accuse Edouard Nduwimana, dans une correspondance adressée à la radio. M. Nduwimana reproche à la RPA de n'avoir pas rempli ses obligations et lui enjoint de lui transmettre ses rapports d'activités des trois dernières années, y compris « les références des comptes bancaires ainsi que la liste des immeubles » détenus.
Le 16 novembre 2011, l’affaire sur les massacres de Gatumba du 18 septembre 2011 était entendue pour la première fois en audience publique au Tribunal de Grande Instance de Bujumbura. Après quelques minutes l’audience était suspendue suite à la demande des Avocats de la défense qui réclamaient encore du temps pour consulter tout le dossier de l’affaire. Le président du siège avait donc pris la décision de reporter l’affaire pour le 1er Décembre 2011.
Burundi Transparence publie – Un militant du MSD décapité par la PNB – Un membre du parti MSD du nom de Léandre Bukuru vivant au centre urbain de Gitega, au centre du Burundi, avait été arrêté dimanche matin par des agents de la police qui l'avaient amené vers un endroit inconnu. Sa femme avait souligné qu'un véhicule de la police est venu le prendre à la maison avec quelques policiers à son bord.
– Arib.Info publie : RSF appelle Nkurunziza à cesser son acharnement contre les médias privés – Reporters sans frontières, BURUNDI- Convocations, intimidations et harcèlements sont devenus le quotidien des médias privés – Devant l'intensification des tentatives d'intimidation auxquelles font face plusieurs médias privés burundais, Reporters sans frontières appelle le gouvernement du président Pierre Nkurunziza à cesser immédiatement cet acharnement. Convocations et mises en garde sont devenus le quotidien de la presse privée du pays. Les médias les plus visés sont la Radio Publique Africaine (RPA), et les stations Isanganiro et Bonesha FM. Les victimes sont leurs directeurs, leurs rédacteurs en chef, leurs journalistes. Leurs noms ? Eric Manirakiza, Bob Rugurika, Vincent Nkeshimana, Patrick Mitabaro, Patrick Nduwimana, et quelques autres…
– Arib.Info publie : -Burundi : report au 1er décembre du procès de l'attaque de Gatumba(RFI)- L'ouverture ce mercredi 16 novembre du procès de 21 personnes accusées d'être impliquées dans l'attaque qui a fait près de 40 morts en septembre dans un bar, le « bar des amis », à Gatumba une localité proche de Bujumbura. Des inconnus en uniforme et lourdement armés avaient ouvert le feu sur la clientèle. C’était le 18 septembre. Ce mercredi matin, des centaines de personnes se sont massées très tôt devant le palais de justice de Bujumbura, pour suivre le procès des auteurs présumés. Mais la cour a reporté le procès au 1er décembre, officiellement pour respecter le code de procédures pénal burundais.
– Arib.Info publie : -Procès de Gatumba : 1ère audience très suivie sous haute surveillance policière(AFP) – Le procès de 21 personnes accusées d'être impliquées dans l'attaque qui a fait au moins 36 morts en septembre à Gatumba, près de Bujumbura, a été reporté au 1er décembre. Des avocats de la défense ont soulevé plusieurs cas de violation du code de procédure pénale, notamment le fait qu'ils n'avaient pas encore eu accès au dossier et pour certains à leur client.
– Arib.Info publie : Burundi : Début du procès des auteurs présumés du massacre de Gatumba(Xinhua)– Une vingtaine de prévenus poursuivis pour le massacre de Gatumba du 18 septembre dernier ont comparu mercredi en audience publique devant les magistrats de la chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Bujumbura. Les avocats de la défense ont soulevé des irrégularités au niveau de la composition du siège constitué de cinq magistrats. Parmi les cinq magistrats, la défense récuse trois d'entre eux parce qu'ils relèvent des tribunaux de résidence.
Le 17 novembre 2011 – Arib.info publie : Procès de Gatumba : La défense déplore l’incompétence de certains juges – Le procès des massacres de Gatumba a été reporté pour le 1er décembre 2011, après la demande faite par les avocats de la défense qui estime que la justice burundaise n’a pas respecté la loi en faisant siéger dans ce procès des juges qui ont « un niveau dangereusement bas ». « Pour siéger dans des procès du genre, il faut au moins un diplôme de licence » a déclaré le président de l’ACAT Burundi, Me Armel Niyongere, qui trouve que la justice est en train de jouer avec une affaire sérieuse comme celle de Gatumba.
La défense aimerait avoir assez de temps pour lire tout le dossier en rapport avec les accusations portées contre ses clients, a déclaré, en marge de l’audience de ce mercredi à Bujumbura, Me Scholastique Ndayishimiye, l’avocate du principal accusé de l’attaque de Gatumba. Sur place on a constaté une série d’irrégularité dans le procès qui a été ouvert ce mercredi, deux mois après le carnage de Gatumba. Selon des avocats trouvé sur place, le siège était composé de cinq magistrats dont trois sont des présidents des tribunaux de résidences de Mutambu, Kabezi et Isale, donc étant dépassé par le procès soit par leur niveau bas ou tout simplement parce qu’ils sont autorisés à siéger dans un procès dont les prévenus ne peuvent écoper que d’une peine de moins de deux ans uniquement. « Que la justice attende la fin de la grève des magistrats pour avoir des juges compétents », conseille Me Sabimana Janvier, en marge de ce procès. Une autre source de la société civile burundaise a fait savoir qu’il faut que les médias et les corps diplomatiques fassent une attention particulière sur deux agents de la police détenus dans la prison de Rumonge. Selon lui, après que la vérité ait éclaté au grand jour suite aux révélations récentes sur l’implication probable de la police et des corps de la documentation nationale, des agents de la police en prison à Rumonge pourraient même être corrompus pour suivre la voie contraire à celle tracée par Innocent Ngendakuriyo Alias Nzarabu. Selon cette source, Nzarabu a déçu certains planificateurs de Gatumba et les derniers se seraient tournés vers les deux agents de la police pour les convaincre d’accuser Ngendakuriyo et de décharger les agents de la police tels que le commissaire Nderakobuca et Désiré Uwamahoro. [JMM]
– Arib.info publie : Le report du procès de Gatumba mal accueilli par les familles (RFI) … Le procès de 21 personnes accusées d'être impliquées dans l'attaque qui a fait au moins 36 morts en septembre 2011 à Gatumba, près de Bujumbura, a été reporté au 1er décembre. Cette annonce par le tribunal de Bujumbura, peu après l'ouverture du procès ce 16 novembre 2011, a été mal accueillie par les familles des victimes. La première audience du procès de Gatumba qui s'ouvrait ce 16 novembre 2011 a tourné court, tout de suite après son ouverture. Soumis aux tirs croisés des avocats de la défense, qui ont soulevé plusieurs cas de violation de la procédure, le président de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Bujumbura, Jean-Claude Ntibandetse, a renvoyé l'affaire au 1er décembre prochain, sans répondre aux inquiétudes soulevées.
Le 21 novembre 2011 – Arib.info publie : Les forces de l'ordre tuent 18 hommes armés à Cankuzo ( Xinhua) – Les forces de l'ordre burundaises ont tué 18 hommes armés et saisi trois fusils au cours d'une échauffure lundi à la colline Humure de la commune Kigamba dans la province de Cankuzo, dans l'Est du Burundi, apprend-on de source administrative de la province. Le gouverneur de cette province, Jean Berchmas Niragira, joint par téléphone, a indiqué que ces hommes armés avaient mené une attaque lundi matin. « Du côté des forces de l'ordre et de sécurité, on ne déplore aucune vie humaine », a souligné le gouverneur Niragira. Selon lui, c'est la population qui avait averti les forces de l’ordre et de sécurité de la présence de ces « bandits ». Jusqu'à lundi soir, les forces de l'ordre poursuivaient encore les hommes armés dans les forêts et montagnes, qui semblaient tenter de fuir vers la frontière avec la Tanzanie. Dans les provinces de Cankuzo et de Ruyigi, les affrontements entre les forces de l'ordre et des groupes armés se sont multipliés depuis un certain temps.
– Arib.info publie : Burundi : 18 rebelles présumés tués par les forces de l'ordre (AFP) – Dix-huit rebelles présumés, qualifiés de « bandits armés » par les autorités locales, ont été tués lundi au Burundi lors d'affrontements avec les forces de l'ordre dans la province de Cankuzo (à l'Est du pays), a annoncé le gouverneur de cette province. « Ce (lundi) matin à l'aube, un groupe de bandits armés a attaqué la colline de Mutambara dans la commune de Kigamba et a pillé plusieurs ménages », a expliqué le gouverneur Jean-Berchmans Niragira.
– Arib.info publie : HRW préoccupée par l’escalade dans l'intimidation des médias au Burundi, tiré de l'article de Human Rights Watch qui titre : Burundi : Les autorités devraient cesser d'intimider les médias – Le gouvernement menace des journalistes de poursuites judiciaires – (New York, le 21 novembre 2011) – Les autorités burundaises devraient cesser d’exercer des pressions accrues sur les journalistes, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Au cours des dernières semaines, des journalistes ont été convoqués de plus en plus fréquemment pour interrogatoire par les autorités du parquet, en réaction à des émissions de radio impliquant des agents de l’État dans des atteintes présumées aux droits humains. De hauts responsables gouvernementaux, dont trois ministres, ont intensifié les avertissements publics contre les médias ces derniers jours, en les menaçant de poursuites judiciaires, et laissant entendre qu'ils pourraient être accusés d'infractions pénales telles que l’incitation à la désobéissance civile et à la haine. Les menaces se sont multipliées suite aux restrictions imposées aux médias après un massacre à Gatumba le 18 septembre 2011.
Le 22 novembre 2011, Burundi Transparence publie – 18 rebelles présumés tués (Source: AFP) – Dix-huit rebelles présumés, qualifiés de "bandits armés" par les autorités locales, ont été tués aujourd'hui au Burundi lors d'affrontements avec les forces de l'ordre dans la province de Cankuzo (est), a annoncé le gouverneur de cette province. "Ce matin à l'aube, un groupe de bandits armés a attaqué la colline de Mutambara dans la commune de Kigamba et a pillé plusieurs ménages (foyers)", a expliqué le gouverneur Jean-Berchmans Niragira. "Des policiers et des soldats se sont lancés à leurs trousses et les ont finalement rattrapés", a-t-il ajouté. "Il y a eu une fusillade au cours de laquelle 18 bandits ont été tués et trois fusils récupérés", a-t-il poursuivi, ajoutant que "des patrouilles étaient en cours pour retrouver le restant de cette bande". Aucune source indépendante n'avait encore confirmé ce bilan ce soir. La commune de Kigamba, située à quelque 240 km à l'est de la capitale Bujumbura, dépend administrativement de la province de Cankuzo, frontalière de la Tanzanie, "pays vers lequel ce groupe tentait de trouver refuge", selon le gouverneur. Selon des sources policières sur place, "ce groupe armé comptait une quarantaine de personnes, en uniformes de la police burundaise et fortement armés". Ce groupe ferait partie d'une nouvelle rébellion basée dans le parc de la Ruvubu, dans l'est du Burundi, selon les mêmes sources. Il s'agit de l'un des plus lourds bilans enregistré depuis la recrudescence d'attaques officiellement attribuées par les autorités à "des bandits armés". Ces attaques qui se sont intensifiées depuis bientôt un an à travers le pays seraient le fait d'une nouvelle rébellion en train de se constituer.
– Arib.info publie : Au Burundi, la paix n'est qu'apparente (Radio Vatican) – Les exécutions se multiplient au Burundi, plus d’un an après les élections générales contestées de juin 2010. Selon l’Observatoire de l’action gouvernementale, un collectif de la société civile au Burundi, plus de 300 militants et anciens combattants de l’ex rébellion ont été assassinés au cours des cinq derniers mois. Au moment des élections, tous s’étaient opposés au scrutin et avaient appelé au boycott. Officiellement, le pouvoir assure que la paix règne dans le pays et que ces meurtres sont dûs à des bandes armées. Mais pour le président de l’Observatoire de l’action gouvernementale, il s’agit sans doute possible d’exécutions politiques.
– Arib.info publie : Au moins 18 tués dans une attaque armée dans l’Est du Burundi (PANA) – Bujumbura, Burundi – Au moins 18 personnes ont été tuées dans la journée de lundi, suite à un violent accrochage entre un groupe d’hommes armés, non encore clairement identifiés et des éléments des forces de défense et de sécurité gouvernementales à Cankuzo, une province de l’Est du Burundi, apprend-on de source administrative locale. Selon le gouverneur civil de cette province frontalière de la Tanzanie, Jean-Bechmans Niragira, l’attaque est l’œuvre de "bandits armés". Le gouverneur n’a pas précisé si l'accrochage avait fait des victimes parmi les forces de l’ordre et la population civile. En moins d'un mois, il s’agit de la seconde attaque armée dirigée contre cette province située à plus de 240 kilomètres à l’est de Bujumbura, la capitale du pays. Le 28 octobre dernier, des hommes armés avaient attaqué et enlevé brièvement dans la région un nombre indéterminé de civils, avant de les abandonner en cours de route, suite à une intervention musclée des forces de l’ordre qui avaient réussi à capturer quatre assaillants. Dans l’opinion, les avis restent partagés, certains voyant dans la multiplication des accrochages sur le terrain de simples actes de banditisme à main armée, alors que d’autres redoutent la naissance d’un nouveau mouvement rebelle, huit ans après la fin de la guerre civile qui a fortement meurtri le Burundi.
– Arib.info publie : Burundi : plus de 300 ex-rebelles et militants exécutés en cinq mois (AFP) – Plus de 300 militants et anciens combattants de l'ex-rébellion des Forces nationales de libération ont été assassinés au cours des cinq derniers mois, a affirmé mardi l'Observatoire de l'action gouvernementale (OAG), un collectif de la société civile au Burundi. « Nous constatons avec consternation que dans tous les coins du pays, une machine à tuer diabolique cible constamment les militants des partis d'opposition », a déclaré Onesphore Nduwayo, président de l'OAG, qui regroupe plusieurs associations de la société civile au Burundi.
Le 24 novembre 2011, Burundi-news.fr publie un Mémoradum N0.1 du 22 novembre 2011 du Mouvement « F.R.D-ABANYAGIHUGU». Voici un extrait : " … le pouvoir CNDD-FDD a planifié et exécuté par l’intermédiaire du Service National des Renseignements et de certains égarés de la police nationale, plusieurs montages criminels, dont certains avaient tourné au drame. Il s’agit notamment : de l’exécution de deux étudiants dans le campus universitaire de MUTANGA, du massacre de GATUMBA qui a emporté environ 40 personnes, du massacre de MUYINGA où 33 personnes ont été arrêtées, tuées et puis jetées dans la rivière RUVUBU, des assassinats et des exécutions extrajudiciaires opérés dans le cadre du plan « SAFISHA » ( qui signifie NETTOYAGE en swahili) de plusieurs centaines de personnes membres des parti de la coalition ADC-IKIBIRI, dont la plupart sont membres du parti FNL de RWASA Agathon…" .
En conclusion, ce groupe rebel mistérieux accuse le pouvoir CNDD/FDD (le gouvernement du Burundi) d'être le responsable du massacre de Gatumba. Ce mémoramdum est signé par un certain colonel KABIRIGI Pierre Claver.
Le 25 novembre 2011, Arib.info publie : Un nouveau mouvement rebelle se signale au Burundi (APA), Bujumbura Burundi – Un mouvement de rébellion contre le pouvoir en place au Burundi, dénommé Force pour la Restauration de la Démocratie (FRD), s’est déclaré ce vendredi sur une radio privée, annonçant qu’il va combattre le pouvoir de Bujumbura par les armes suite au refus du gouvernement en place d’instaurer la démocratie, de combattre la corruption et les violations des droits de l’homme et de refuser le dialogue politique. Le FRD qui serait dirigé par un colonel du nom de Pierre Claver Kabirigi qui a lui-même lu la déclaration à la radio, dit engager sa lutte par la région Est du pays, plus précisément à Ruyigi dans la commune de Gisuru. Face à cette déclaration, les partis politiques burundais en coalition gouvernementale avec le pouvoir, à savoir le Frodebu-Nyakuri et l’Uprona, dont les présidents se sont exprimés sur la même station, ont indiqué que "la voix de la guerre n’est pas une solution au Burundi". Les président de ces partis appellent le prétendu leader du nouveau mouvement rebelle d’avoir un sursaut national pour un pays déjà meurtri par guerre civile qui a duré plus de 10 ans qui a endeuillé les Burundais et saccagé l’économie nationale. Pour le président du parti au pouvoir Cndd-Fdd, "ces gens sont des bandits qui se cachent derrière des mobiles politiques". La région Est du pays connaît ces derniers jours des attaques qui ont fait des dizaines de morts, selon les médias locaux. Lire le Mémorandum du Mouvement "FRD-Abanyagihugu"
Le 26 novembre 2011, Burundi Transparence publie MEMORANDUM DU 22 NOVEMBRE 2011 DU MOUVEMENT "F.R.D-ABANYAGIHUGU" … C’est ainsi qu’il a été crée le mouvement «FORCES POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE-ABANYAGIHUGU» F.R.D – ABANYAGIHUGU en sigle. Ce mouvement est composé de membres (INTWARI) et des Forces Combattantes (INGABO Z’ABANYAGIHUGU) ayant une idéologie dont le fond se trouve explicité dans les lignes qui suivent …
Burundi Transparence (Arib.info aussi ) publie – Une nouvelle rébellion se déclare dans l'est du pays (Source: Xinhua) – Il existe une nouvelle rébellion dénommée Force pour la restauration de la démocratie (FRD-Abanyagihugu) dans la commune Gisuru de la province de Ruyigi, dans l'est du Burundi, à en croire un certain colonel qui répond au nom de Pierre-Claver Kabirigi, qui serait le chef d'état-major général de ce mouvement. "Notre objectif est de restaurer la démocratie et ainsi redonner la bonne image au pays, une image qui a été ternie par une mauvaise gouvernance, la corruption, l'insécurité et la violation des droits de l'homme", a-t-il affirmé vendredi sur les ondes de la Radio Publique Africaine. "Nous sommes un groupe armé bien organisé qui opère dans les provinces de Cankuzo et de Ruyigi à l'est du pays, avec notre état- major dans la commune de Gisuru", a déclaré le colonel. Au début de cette semaine, des affrontements entre un groupe d’hommes armés et les forces de l'ordre et de sécurité burundaises avaient été signalés le 21 novembre sur la colline Humure de la commune Kigamba dans la province de Cankuzo, voisine de la province de Ruyigi. 18 assaillants ont été tués, selon le gouverneur de cette province Jean Berchmas Niragira. Le Conseil national de la communication (CNC) du Burundi a immédiatement réagi à l'information donnée par les médias en ce qui concerne la nouvelle rébellion. Dans un communiqué, le CNC a indiqué qu'il est "interdit de diffuser, de publier ou de commenter de telles informations pouvant porter préjudice à la sécurité de la population".
Burundi Transparence publie – Les Evêques du Burundi déplorent les exécutions "sauvages" des citoyens (Source: R.I.) – Le Président du Conseil Épiscopal de l'Afrique Centrale, Mgr Simon Ntamwana, au nom des Évêques Catholiques du Burundi, a qualifié de "sauvage " les gens "inconnus" qui tuent les gens ces derniers jours au Burundi. Il s'exprimait lors d'un point de presse de ce jeudi dans l'après midi, de retour d'une mission de travail au Bénin, où les évêques burundais avait été invités dans les cérémonies d'accueil du Pape Benoit XVI… Appel au Dialogue entre politiciens burundais et au respect des médias –Les évêques burundais appellent au gouvernement et les politiciens de l'opposition de s'asseoir ensemble pour sauver le pays. "Ce pouvoir qui interdit aux gens de s'exprimer, est-il un pouvoir qui va nous sauver ?", "s'ils sont des sages, qu'ils se mettent ensemble pour se parler" a déclaré Mgr Ntamwana, soulignant que la culture de la vérité et du dialogue dans les cours de certaines autorités a sensiblement dégradé. Pour ces évêques, pas question de museler ou d'interdire les gens de s'exprimer, face à ces situations de violation des droits de l'homme.
– Arib.info publie: Une nouvelle rébellion au Burundi , tiré d'une article de RFI qui titre : Nouvelle rébellion ou simples bandits armés ? Un homme se présentant comme le colonel Pierre-Claver Kabirigi, chef d'état-major, est intervenu ce 25 novembre 2011, sur les ondes de la Radio publique africaine. Ancien lieutenant de la police nationale, Pierre-Claver Kabirigi aurait déserté son corps en 2010. « Notre objectif est de restaurer la démocratie et ainsi redonner la bonne image au pays » a-t-il expliqué pour présenter son mouvement des Forces pour la restauration de la démocratie-Abanyagihugu (FRD). Les FRD veulent chasser du pouvoir Pierre Nkurunziza que l'homme interviewé par la RPA décrit comme un régime « corrompu et assassin ». Ce nouveau groupe œuvrerait dans la province de Ruyigi, dans l'Est du Burundi. Ce 18 novembre, dans la province voisine, un accrochage entre l'armée burundaise et des hommes armés a fait 18 morts…
Le 28 novembre 2011, Arib.info (Burundi Transparence aussi) publie Burundi : Découverte d'une importante cache d'armes à Bubanza (Xinhua) La police de Bubanza à l’Ouest du Burundi a découvert ce dimanche une importante cache d’armes sur la colline Mpishi de la commune Musigati en province de Bubanza, apprend-on lundi de source policière dans cette province. Selon Rémegy Nzeyimana, Commissaire provincial de la police à Bubanza qui a été contacté par téléphone, c'est sur renseignement des chasseurs qui ont découvert cette cache que la police a pu saisir ces armes. « Celles-ci sont constituées par 1 lance-roquette, 14 grenades, 6 bombes de lance-roquettes, 1 mine anti-personnel, 6 bombes de mortier 60, 2 fusils R3, 1 fusil FAL, 1 fusil Kalachnikov, 3 114 cartouches, 6 chargeurs vides de Kalachnikov et 3 chargeurs vides de fusil FAL », a annoncé Rémegy Nzeyimana. Ces armes peuvent avoir été cachées dans cet endroit par différents groupes armés qui ont attaqué le pays ces dix dernières années, a indiqué le Commissaire provincial de police à Bubanza. Il a exprimé ses remerciements aux chasseurs qui ont renseigné la police et a demandé aux autres couches de la population de la province de faire autant chaque fois qu'elles verront de telles caches d'armes ou des bandits qu'ils auront soupçonnés.
Burundi Transparence publie – Vol de 4 mille Euros dans une attaque meurtrière à Ngozi au nord du pays (Source: Xinhua) – Un groupe d'hommes armés de fusils a attaqué la nuit de dimanche à lundi l'hôpital de Kiremba dans la province de Ngozi au nord du pays et a tué deux étrangers et blessé une sour étrangère après avoir volé une somme d'argent de 4 mille euros dans ce même hôpital, apprend-on de source administrative ..
Le 29 novembre 2011, Arib.info publie Burundi : Un journaliste subit des interrogatoires dans un camp militaire , tiré d'un article de RFI qui titre: Arrestation aux allures d'enlèvement d’Hassan Ruvakuki, correspondant de RFI au Burundi – Le journaliste Hassan Ruvakuki, correspondant de Radio France Internationale au Burundi pour son service en swahili, a été arrêté lundi 28 novembre 2011 à Bujumbura. Il serait depuis deux jours dans un camp militaire dans l’Est du Burundi. Le renseignement burundais a reconnu l’avoir arrêté pour l’interroger sur ses liens présumés avec une nouvelle rébellion du pays. Des agents des services secrets et des policiers ont arrêté discrètement Hassan Ruvakuki lundi 28 novembre 2011 après-midi alors qu’il couvrait un sommet régional à Bujumbura. Le journaliste est alors conduit à son domicile qui est perquisitionné, puis tout le monde perd sa trace …
– Arib.info publie: Un journaliste burundais arrêté par les services secrets de son pays (AFP) – Un journaliste burundais, correspondant pour Radio France Internationale (RFI) en swahili, a été arrêté par les services secrets de son pays qui lui reprocheraient d'avoir rencontré, en Tanzanie, les membres d'une nouvelle rébellion, a-t-on appris de sources concordantes mardi. Hassan Ruvakuki, également employé de la radio privée locale Bonesha FM, « a été arrêté hier après-midi par les services secrets burundais et la police et a été incarcéré à un endroit tenu secret jusqu'ici, après une perquisition de son domicile », a affirmé le directeur de cette station, Patrick Nduwimana. « Le Service national de renseignement (SNR) le poursuit pour collaboration avec une bande armée, il lui reproche d'avoir interviewé les membres d'une nouvelle rébellion basée en Tanzanie il y a quelques semaines », a-t-il poursuivi. Dénonçant une « arrestation arbitraire », le responsable a estimé que le journaliste n'avait « fait que son métier ». Le porte-parole du SNR, Télesphore Bigirimana, a confirmé l'arrestation du journaliste, précisant qu'il était « interrogé sur la nature de ses relations avec le chef d'un soi-disant groupe rebelle qu'il est allé voir en Tanzanie durant le week-end du 18 au 21 novembre ». « Ses compagnons de voyage qui ont été arrêtés l'ont dénoncé et tout montre qu'il y est allé pour des motifs personnels et non professionnels », a accusé M. Bigirimana. Les services secrets burundais ont refusé de préciser le lieu de détention de M. Ruvakuki. Des sources concordantes ont cependant assuré qu'il avait été acheminé dans le camp de Mutukura, dans la province de Cankuzo (Est du Burundi), pour y être interrogé en compagnie de rebelles présumés. Selon des sources officielles burundaises, des affrontements ont opposé la semaine dernière les membres de cette nouvelle rébellion en provenance de Tanzanie et les forces de l'ordre dans les provinces de Ruyigi et Cankuzo.
– Arib.info publie: Burundi : RSF dénonce l’arrestation, aux allures d’enlèvement, d’un journaliste, tiré d'un article de Reporters sans frontières qui titre:
Alerte – BURUNDI – Un journaliste de Bonesha FM, correspondant de RFI, arrêté par les services de renseignement – Reporters sans frontières est choquée d’apprendre l’arrestation, aux allures d’enlèvement, de Hassan Ruvakuki, journaliste de la station de radio Bonesha FM et correspondant de Radio France Internationale (RFI) pour le service en swahili. Depuis le 28 novembre 2011, le journaliste se trouve aux mains d’agents du SNR (Service national de renseignement), qui l’accusent de collusion avec un groupe rebelle, et refusent de donner de ses nouvelles. "Nous sommes scandalisés par ces procédés qui visent à intimider les journalistes et la profession toute entière. Après le harcèlement infligé aux médias privés, voilà qu’un journaliste peut se faire arrêter brutalement et sans mandat", a déclaré l’organisation…
Le 30 novembre 2011, Arib.info publie Burundi : Un journaliste inculpé de terrorisme pour avoir interviewé des rebelles (AFP) – Un journaliste burundais, correspondant pour Radio France Internationale (RFI) en swahili, a été inculpé de participation à des actes de terrorisme, a annoncé mercredi le porte-parole du parquet du Burundi, Elie Ntungwanayo. Hassan Ruvakuki, également employé de la radio privée locale Bonesha fm+, « a été arrêté il y a deux jours sur ordre du ministère public. Il est poursuivi pour participation à des actes de terrorisme », a déclaré M. Ntungwanayo. « Il se serait rendu complice d'actes de terrorisme en participant aux activités d'un groupe armé responsable de plusieurs attaques dans la province de Cankuzo (Est) » la semaine passée, a-t-il ajouté. « Il est détenu dans le commissariat de police de Cankuzo car l'infraction pour laquelle il est poursuivi est de la compétence du procureur de cette province », a-t-il poursuivi. Selon des sources officielles burundaises, des affrontements ont opposé la semaine dernière, dans les provinces de Ruyigi et Cankuzo, les membres les forces de l'ordre à un nouveau groupe rebelle qui venait de lancer plusieurs attaques contre des villages. Le journaliste a été arrêté par les services secrets du Burundi qui lui reprochent d'avoir rencontré et interviewé, en Tanzanie, les membres d'une nouvelle rébellion, a-t-on appris de sources concordantes mardi. « Le Service national de renseignement (SNR) le poursuit pour collaboration avec une bande armée, il lui reproche d'avoir interviewé les membres d'une nouvelle rébellion basée en Tanzanie il y a quelques semaines », a-t-il déclaré mardi le directeur de la radio Bonesha fm+ Patrick Nduwimana dénonçant une « arrestation arbitraire » et assurant que son confrère n'avait « fait que son métier ». Ce groupe armé aurait établi une ou plusieurs bases arrières en Tanzanie voisine, selon ces sources. A la suite d'une de ces attaques, les rebelles présumés avaient été pris en chasse par les forces de sécurité, qui avaient tué au moins 18 d'entre eux. Le chef d'état-major de l'armée burundaise a depuis assuré que plusieurs dizaines de membres de ce groupe avaient en fait été abattus.
– Arib.info publie Burundi : Burundi : cache d'armes découverte chez un administratif de Gihosha ( Xinhua) – 28 grenades, 251 chargeurs et 18 bombes ont été découverts enfouis dans une parcelle située dans la commune de Gihosha au Nord de la mairie de Bujumbura la capitale burundaise dans un domicile d'un administrateur de la commune d'Isale de la province de Bujumbura frontalière de la mairie, apprend-on mercredi de source administrative de cette commune de Gihosha. Selon Rukanura Vianney, administrateur de cette commune, ces armes ont été retrouvées dans le domicile situé dans le quartier Nyabagere de cette commune de Gihosha occupé par l'administrateur de la commune Isale, Barutwanayo Pontien qui dirige la commune d'Isale. Barutwanayo Pontien avait été auditionné par la commission d'enquête sur le carnage de Gatumba (de la commune Mutimbuzi dans la province de Bujumbura) de la nuit du 19 au 20 septembre 2011 qui avait fait au moins 40 morts.
Le 1 décembre 2011, les 21 présumés coupables (accusés) dans les tueries de GATUMBA perpétrées le 18 septembre 2011 comparaissaient avec leurs avocat devant la chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de BUJUMBURA RURAL. Après l’identification complète des prévenus et des débats en rapport avec les procédures notamment la comparution des témoins, la séance était reportée au 8 décembre 2011.
Burundi Transparence publie Des bandits armés? Et puis quoi encore?(Source: the-leadershipinstitute.com) Le ridicule ne tue pas. Quand on parle de bandits armés, c’est qu’il faut aussi parler de biens volés. Dans le contexte général de pauvreté qui caractérise le Burundi, comment expliquer que des groupes de bandits opèrent sur les collines ou le butin n’en vaudrait pas la peine? Faut-il vraiment être armes jusqu’aux dents ou être organises en groupes pour attaquer des pauvres paysans sans défense et sans aucune richesse particulière. Il faut cesser de se moquer du monde entier. Par ailleurs, personne n’attend du gouvernement burundais de reconnaître une quelconque rébellion. Le Président BUYOYA et son régime ont pris du temps et n’ont accepté que sous la pression l’existence du CNDD FDD comme rébellion ou comme partenaire avec qui négocier. En reconnaissant qu’il y a une rébellion, on est alors tenu de répondre aux revendications politiques de cette dernière et d’accepter ses propres échecs…
Burundi Transparence (Arib.info aussi ) publie Le correspondant de RFI en swahili inculpé de complicité d'actes de terrorisme (Source: RFI) – Mr Hassan Ruvakuki, le journaliste de la station de radio Bonesha FM et correspondant de Radio France internationale (RFI) pour le service en swahili a été inculpé hier, mercredi 30 novembre 2011, de "participation à des actes de terrorisme". Depuis le 28 novembre, Hassan Ruvakuki était aux mains d’agents du SNR (Service national de renseignement). Au moment de son arrestation, il couvrait une rencontre internationale des gestionnaires du lac Tanganyika. Le parquet général est monté en première ligne, hier, pour essayer de faire face au tollé suscité par l’arrestation, lundi 29 novembre, de Hassan Ruvakuki par les très redoutés services secrets burundais. Le porte-parole du parquet a annoncé que le correspondant de RFI en swahili venait d’être inculpé de participation à des actes de terrorisme. Un crime passible d’une peine de dix à vingt ans de prison au Burundi. Hassan Ruvakuki se serait, selon le magistrat, rendu complice d’actes de terrorisme, en participant aux activités d’un groupe armé, responsable de plusieurs attaques dans la province de Cankuzo dans l’est du Burundi, il y a une dizaine de jours.
Le 02 décembre 2011, Arib.info publie : L'histoire d'un reportage qui a fait si peur au pouvoir de Bujumbura, tiré d'un article de France24 qui titre: Burundi, le retour de la rébellion Par Pauline SIMONET Le Burundi bascule dans la violence. Les attaques de villages et les assassinats ciblés se multiplient. Une nouvelle rébellion est née contre le régime du président Nkurunziza. Nos reporters ont rencontré le chef de ces rebelles dans les montages du Sud-Kivu. Pour la première fois, il a accepté de parler à des journalistes. Ce jeudi 1er décembre est le premier jour de diffusion de notre Reporter sur la nouvelle rébellion et sur les tensions politiques au Burundi. Mais le signal de FRANCE 24 est soudainement brouillé dans le pays. Je reçois de nombreux appels de Burundais, frustrés. Les occasions sont si rares de voir des reportages sur leur pays dans les médias internationaux…. Un grand reportage de Pauline SIMONET et Julien SAUVAGET.
– Arib.info publie : Bujumbura minimise l'existence d'une rébellion annoncée par France 24 ( Xinhua) Le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants (MDNAC) a minimisé ce vendredi l'existence d'une rébellion qui se préparerait à attaquer le Burundi à partir de l'Est de la RDC comme cela a été annoncé par les médias étrangers (France 24) ce jeudi. « L'étranger ne peut pas connaître le milieu burundais plus que le Burundais lui-même. Il n'y a pas de rébellion. Ce sont des Burundais qui ne savent pas où perdre la tête qui agissent en bandes et l'on fait des menaces pour nous empêcher d'aller en Somalie », a déclaré le général Pontien Gaciyubwenge en charge du MDNAC, en marge d'un atelier sur la validation de la matrice des responsabilités en matière de sécurité.
Le 03 décembre 2011, Arib.info publie : Bujumbura exige "des excuses" d'une journaliste de France24 (AFP) – Le gouvernement du Burundi a exigé samedi "des excuses" d'une journaliste de la chaîne française France24 qui vient de faire un reportage sur ce pays, pour avoir donné la parole au leader d'une nouvelle rébellion et pour avoir dénoncé la corruption qui gangrène ce pays. « Une journaliste (…) Pauline Simonet vient de publier sur la chaîne France24 un documentaire sur le Burundi où elle affirme avoir rencontré et s'être entretenu avec un groupe d'hommes armés se réclamant constituer une rébellion burundaise opérant à partir du territoire congolais (RDC) du nom de Fronabu-Tanbara et qui serait commandé par un certain général Moïse », a déclaré le Secrétaire général et porte-parole du gouvernement burundais, Philippe Nzobonariba, dans une déclaration lue à la radio-télévision officielle samedi…
– Arib.info publie : Bujumbura nie l’existence d’une rébellion armée au Burundi (PANA) – Bujumbura, Burundi – Le gouvernement burundais a qualifié de "montage grossier" un reportage de la chaîne de télévision française, France 24, faisant état de l’existence d’une rébellion armée opérant sur le territoire burundais à partir de la République démocratique du Congo (RDC). Pour le gouvernement burundais, le reportage diffusé jeudi soir par France 24 vient "grossir toute une série d’autres montages de ces derniers jours". "Il n’y a pas de rebelles opérant sur le territoire burundais qui seraient basés où que ce soit dans un pays voisin', souligne en substance le communiqué publié vendredi après la diffusion sur 'France 24" d’un documentaire faisant état de l’existence d’un mouvement armé contre le pouvoir en place au Burundi dénommé "FRONABU", avec comme base arrière, la RDC. Pour les autorités burundaises, "ce sont des allégations mensongères et tendancieuses qui relèvent de la manipulation".
– Arib.info publie : Une journaliste française dans le collimateur du gouvernement burundais (Xinhua) – Le gouvernement du Burundi a réfuté vendredi les propos tenus par la journaliste française Pauline Simonet de la chaîne de télévision française « France 24 » dans un documentaire sur le Burundi où elle affirme avoir rencontré et s'être entretenu avec un groupe d'hommes armés se réclamant constituer une rébellion burundaise opérant à partir du territoire congolais du nom de Fronabu-Tabara, commandé par un certain Général Moise. « Après analyse du documentaire, le gouvernement burundais réfute ces allégations mensongères et tendancieuses qui apparemment relèvent de la manipulation dont aurait été la journaliste », a déclaré Philippe Nzobonariba, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement burundais.
Le 04 décembre 2011, Burundi Transparence publie Sénat de Belgique / SESSION DE 2011-2012 / 16 NOVEMBRE 2011 / Proposition de résolution relative à la situation politique et de sécurité suite au blocage du processus électoral au Burundi (Déposée par Mme Olga Zrihen et consorts)... Afin d'éviter une régression démocratique au Burundi, le dialogue institutionnel entre tous les acteurs politiques doit reprendre dans le cadre d'un forum permanent des partis politiques, reconfiguré de manière consensuelle avec un programme de consolidation de la gouvernance démocratique faisant une large place à la société civile. Olga ZRIHEN , Sabine de BETHUNE , Marie ARENA , Marleen TEMMERMAN, Vanessa MATZ.
Le Sénat,
A. considérant l'impasse politique ainsi que le blocage du processus électoral (élections présidentielles, législatives, sénatoriales et "collinaires") qui découlent de élections contestées par l'opposition;
B. considérant l'absence de dialogue entre les acteurs politiques burundais et constatant que cette lacune participe potentiellement à un recul démocratique, à l'encontre des affirmations des acteurs politiques;
C. considérant les actes de violence perpétrés par des groupes armés dans la partie occidentale du Burundi et constatant que les risques potentiels d'une propagation régionale de la crise burundaise existent;
D. considérant que la bonne gouvernance est une condition sine qua non à toute évolution démocratique ainsi qu'un préalable essentiel à tout développement politique, économique et social; .. Demande au gouvernement: En matière de reprise du dialogue politique – 1. d'appeler les membres de l'East African Community (EAC) dont le Burundi est partie (depuis le 1er juillet 2009) à proposer une médiation afin de relancer un appel au dialogue politique inter burundais. Garantir la permanence de l'ancienne commission du suivi sur la mise en ouvre des accords d'Arusha, en vue d'un approfondissement de la vie démocratique sur base des expériences réalisées dans plusieurs domaines concrets, ou tendre vers la réalisation d'un accord "Arusha 2", pourrait participer à la réhabilitation de tout dialogue politique entre les différentes composantes politiques burundaises; … En matière de respect des droits humains – 7. de rappeler les obligations du gouvernement burundais en matière de respect des droits de l'homme et de soutenir les actions entreprises par les organisations de la société civile burundaise menant des enquêtes sur les violations subies par les opposants politiques et militants des droits humains; …
Le 07 décembre 2011, Burundi Transparence publie FRD-Abanyagihugu : Plusieurs arrestations sous l'accusation de collaboration – Depuis quelques semaines, plusieurs personnes ont été arrêtées à travers le pays accusées d'actes terroristes ou de collaboration avec le chef rebelle Pierre Claver Kabirigi qui a récemment déclaré la guerre contre le gouvernement burundais. Au total, 45 personnes sont sous les verrous pour ces accusations, selon la radio RPA. Les provinces les plus concernées sont Muyinga avec 18 détenus dont une femme accusée d'être sur la photo avec le chef rebelle Kabirigi qui a été interviewé par le journaliste de la radio Bonesha FM, Hassan Ruvakuki, aussi enfermé à Cankuzo. Vient ensuite Cankuzo avec 9 prisonniers, Ngozi 2, et Karuzi 4. La plupart de ces détenus sont des enseignants et des membres du parti FNL, pro- Agathon Rwasa, toujours selon la radio RPA. Certaines de ces arrestations se font sans mandat. Et dernièrement ce vendredi à Karuzi, 7 membres du parti FNL pro Agathon Rwasa ont été arrêtés par la police. Celle-ci les soupçonne d'atteintes à la sécurité. Mais les familles de ces détenus parlent de purs montages. Parmi ces 7 personnes figure une enseignante incarcérée avec son bébé pour l'allaiter. Les deux personnes arrêtées par la police en province de Ngozi au nord du Burundi sur mandat du procureur de la République à Ngozi ; tous les deux, membres du FNL fidèles à Agathon Rwasa, ont été accusés d'un acte de terrorisme. L'un d'eux, préfet des études au Lycée de Mureke en commune Ruhororo, était aussi membre du conseil communal dans cette commune et l'autre a été arrêté dans la commune de Mwumba.
Le 8 décembre 2011, les prévenus de l’affaire des massacres de Gatumba comparaissaient au tribunal de grande instance de Bujumbura. 5 prévenus sur 21 étaient entendus et parmi eux, 2 étaient accusés de complicité dans les massacres de Gatumba. Selon le ministère public, ils l’avaient fait par voie téléphonique en communiquant avec le chef des assassins connu sous le nom de Mukono. Deux autres étaient poursuivis pour avoir ravitaillés les groupes de bandits. Un policier était également accusé de n’avoir pas agit au moment de l’attaque. Les autres prévenus devaient comparaître le 9 décembre 2011.
Le 09 décembre 2011, Burundi Transparence publie La journaliste française Pauline Simonet de France 24 dans le collimateur du gouvernement burundais (Source: Xinhua) – Le gouvernement du Burundi a réfuté vendredi les propos tenus par la journaliste française Pauline Simonet de la chaîne de télévision française "France 24" dans un documentaire sur le Burundi où elle affirme avoir rencontré et s'être entretenu avec un groupe d'hommes armés se réclamant constituer une rébellion burundaise opérant à partir du territoire congolais du nom de Fronabu-Tabara, commandé par un certain Général Moise. "Après analyse du documentaire, le gouvernement burundais réfute ces allégations mensongères et tendancieuses qui apparemment relèvent de la manipulation dont aurait été la journaliste", a déclaré Philippe Nzobonariba, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement burundais. Pour lui, le groupe des prétendus rebelles n'est qu'une mise en scène orchestrée par certains milieux politiques (sans toutefois les désigner) qui n'ont jamais cessé depuis la fin des élections générales de 2010 de rêver à la naissance d'une rébellion qui serait pour eux leur unique chance de ressusciter politiquement, selon ses propres termes. Le porte-parole du gouvernement du Burundi remet en cause la nationalité burundaise du prétendu chef rebelle de ce mouvement du fait qu'il "ne parle que le kinyarwanda (la langue rwandaise) et pas un seul mot français devant une française qui a dû recourir à un interprète". Pour le gouvernement burundais, c'est "une chose étonnante pour un officier burundais de grade de général, le Burundi étant un pays francophone". La journaliste Pauline Simonet est aussi accusée par le gouvernement burundais de s'être attaquée à ceux qu'il pense qu'ils n'ont fait que valoriser les fruits de la paix retrouvée en construisant des maisons tant à Bujumbura qu'à travers tout le pays, selon lui. "Quant à l'émergence des bâtiments et la multiplication des chantiers à Bujumbura, le gouvernement condamne l'exploitation des efforts de reconstruction que les burundais ont déployés depuis que la paix a été retrouvée (..). Il est donc inacceptable que l'on traite tout ce monde (..) de détourneurs et de corrompus, alors qu'ils ne font que valoriser les fruits de la paix retrouvée", ajoute Philippe Nzobonariba qui invite "l'auteur du documentaire à leur présenter des excuses". Le secrétaire général et porte-parole du gouvernement finit sa déclaration par inviter les professionnels des médias étrangères en reportage au Burundi "de tenir compte de l'environnement politique qui prévaut dans le pays, afin de ne pas tomber dans les pièges des manipulateurs". La chaîne de télévision française France 24 avait invité jeudi ses téléspectateurs à suivre le documentaire dont il est question à une heure donnée mais le rendez-vous a manqué pour des raisons techniques qui restent encore à élucider.
– Le procès du massacre de Gatumba reprenait à sa 4ème audience publique au Tribunal de Grande instance de Bujumbura. Parmi les 21 présumés auteurs comparus le mercredi 8 décembre 2011, cinq étaient entendus. D’autres prévenus étaient entendus en présence de leurs avocats.
– Le 10 décembre 2011, Arib.info publie : Burundi : Vague d'arrestations dans les rangs de l'opposition (AFP) – Une vague d'arrestations pour "actes de terrorisme" frappe les rangs de l'opposition au Burundi, a annoncé vendredi le président de l'une des principales ligues des droits de l'homme locale, faisant état d'au moins 43 arrestations en moins de deux semaines. "Une nouvelle vague d'arrestations touche l'opposition depuis moins de deux semaines (…) il y a déjà 43 personnes arrêtées pour actes de terrorisme surtout dans les provinces de Cankuzo (est), Muyinga (est), Ngozi (nord) et Karuzi (centre)", a déclaré Pierrre Claver Mbonimpa, président de l'Association pour la protection des personnes détenues et des droits humains (Aprodeh)…Ces trois partis, les ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), le Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) et l'Union pour la paix et le développement (UPD) sont accusés par le pouvoir d'être derrière les nouvelles violences au Burundi.
Le 10 décembre 2011, Arib.info publie : L'ONU préoccupée par les violences à caractère politique au Burundi ( Xinhua) – Samedi, au dernier jour d'activisme contre les violences faites aux femmes qui coïncident avec la célébration au Burundi de la Journée Internationale des Droits de l'Homme, le Représentant du Haut Commissaire des Droits de l'Homme au Burundi, Jean Luc Marx, a évoqué les préoccupations de l'ONU sur les violences à caractère politique et les exécutions extrajudiciaires qui prévalent au Burundi. « Malgré les avancées marquées, les Nations Unies restent préoccupées par les violences à caractère politique qui affectent le pays. Je pense bien entendu au massacre de Gatumba qui fait l’objet d'un procès à Bujumbura. Je pense également aux exécutions extrajudiciaires. Nous souhaitons ardemment que toute la lumière soit faite sur ces crimes et que leurs auteurs et instigateurs soient poursuivis et punis dans le respect de la loi et l'indépendance de la justice, y compris les membres des forces de sécurité qui pourraient être impliqués dans ces actes d'une particulière gravité », a déclaré Jean Luc Marx au cours d'une cérémonie tenue à Ijenda en province de Bujumbura pour marquer le double événement. « Les Nations Unies continueront d'apporter tout leur appui à la lutte contre l'impunité et soutiendront les efforts du gouvernement et des institutions judiciaires dans ce sens », a-t-il promis…
– Arib.info publie : Burundi : Assiste-t-on au procès des vrais auteurs du massacre de Gatumba ? en se basant sur l'article de RFI qui titre – Burundi : des zones d’ombre subsistent dans le procès des auteurs présumés du massacre de Gatumba – Avec notre correspondant à Bujumbura -Le procès des auteurs de l’attaque du 19 septembre 2011 de Gatumba, une cité touristique des environs de Bujumbura, s’est poursuivi hier vendredi 9 décembre au tribunal de grande instance de la capitale burundaise. Vingt et une personnes comparaissent sous l’accusation du meurtre de 39 personnes. Assiste-t-on au procès des vrais auteurs de ce massacre, semblent s’interroger les parties présentes dans le tribunal. En deux jours, douze des vingt et une personnes accusées d’être les responsables de ce massacre ont été entendues. Effet troublant : aucun n’est poursuivi par le ministère public pour avoir participé directement à l’attaque qui visait le bar « Chez les amis »…
Le 11 décembre 2011, Arib.info publie : Burundi : arrestation d’un magistrat accusé d’actes de terrorisme ( Xinhua) – Un magistrat accusé d’actes de terrorisme a été arrêté par la police samedi dans la province de Kirundo (Nord du Burundi), a rapporté dimanche la radio nationale burundaise. Il s’agit de Jean Bosco Ntahimpera, juge au tribunal de grande instance de Kirundo. Sur le mandat de son arrestation est écrit « complicité d’actes de terrorisme ». Jean Bosco Ntahimpera a été conduit à Ngozi, siège de la Cour d’appel qui couvre les juridictions de Ngozi, Kayanza, Kirundo et Muyinga. Quoique les magistrats soient supposés apolitiques, à Kirundo, certains pensent qu’il serait sympathisant d’Agathon Rwasa, leader du Front national de libération (FNL), ex-rébellion burundaise. Ce dernier est en exil depuis juin 2010, avant l’élection présidentielle.
Le 12 décembre 2011, la cinquième audience publique des prévenus dans le massacre de GATUMBA se tenait auprès de la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance dans la province de Bujumbura Rural. Tous les prévenus avaient répondu à la barre sauf quelques témoins à décharge et le Tribunal continua d’écouter alternativement le Ministère public et la partie défenderesse.
– Arib.info publie : Burundi : Le pouvoir du CNDD-FDD mis sous pression en se basant sur l'article de MISNA qui titre – Burundi : Le gouvernement s’ouvre aux opposants, la Police mise en cause dans la tragédie de Gatumba – « Les portes restent ouvertes à tous les partis reconnus par la loi, comme l’attestent les nombreux appels aux dirigeants politiques à l’étranger afin qu’ils rentrent chez eux. Le gouvernement leur demande de répondre positivement au message des évêques » : l’appel, lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement Philippe Nzobonariba, est interprété par la presse locale comme la réponse de Bujumbura à un message de la Conférence épiscopale nationale sur la situation du pays, diffusé dimanche. Dans le message, les évêques utilisent des tons sévères contre l’exécutif, mais demandent aussi à l’opposition de participer à la préservation de la paix de manière constructive. Ces derniers mois, plusieurs dirigeants de l’opposition, qui n’ont pas reconnu les élections de l’an dernier, ont choisi le chemin de l’exil, en dénonçant un climat d’oppression et la tendance autoritaire du gouvernement actuel.
– Arib.info publie : L’ALNEF a dénoncé l’« émergence d’une dictature sanguinaire au Burundi » en se basant sur l'article du Réseau Africain de Gauche-ALNEF qui titre RÉSOLUTION DU FORUM DU RÉSEAU AFRICAIN DE GAUCHE–ALNEF SUR LE BURUNDI – Le Réseau Africain de Gauche-ALNEF déclare,
Vu l’arrestation, l’emprisonnement, la torture et les exécutions extrajudiciaires des militants des partis de l’opposition démocratique réunis au sein de l’Alliance Démocratique pour Changement, ADC-IKIBIRI,
Vu la persécution des leaders des partis de l’ADC-IKIBIRI, notamment l’arrestation et l’emprisonnement du Secrétaire Général du CNDD et ancien sénateur Mr William MUNYEMBABAZI, l’arrestation du leader du FRODEBU Mr Léonce NGENDAKUMANA et la condamnation à l’exil de nombreux autres leaders notamment Alexis SINDUHIJE, Agathon RWASA et le Président du CNDD et ancien député Mr Léonard NYANGOMA, … Fait à Bamako, le 27 novembre 11. (NB: Il s'agit d'un docuement non signé)
Le 13 décembre 2011, la 6 ème audience sur le dossier des massacres de Gatumba en septembre 2011 avait lieu au tribunal de grande instance de Bujumbura. Deux présumés auteurs de ces massacres étaient entendus. Il s’agissait du lieutenant François Niyonkuru et Innocent Ngendakuriyo alias Nzarabu. Le militaire indiqua qu’il avait agit sur ordre de ses supérieurs qui lui avaient demandé de mettre la main sur un certain Mukono, un des présumés cerveau de ces massacres. Le présumé Ngendakuriyo avait de son coté indiquait qu’il avait eu des contacts avec certains hauts responsables de la police et des services de renseignement, en vue d’interpeller Mukono. Le représentant du ministère public indiquait qu’il n’était pas convaincu par de telles affirmations. L’audience devait se poursuivre le 14 décembre 2011, pour écouter les 3 présumés qui restent à interroger.
Arib.info publie : Burundi : des responsables policiers mis en cause dans la tuerie de Gatumba (AFP) – Le principal inculpé dans l'attaque qui a fait au moins 37 morts en septembre à Gatumba, près de Bujumbura, a accusé mardi plusieurs hauts gradés de la police d'être responsables de cette tuerie, devant le tribunal où il comparaissait pour la première fois. « Je n'ai pas participé au massacre de Gatumba, (…), j'étais en mission spéciale car j'avais été recruté par de hauts responsables de la police pour tendre un piège à (commandant rebelle) Claver Nduwayezu, alias Mukono », a déclaré Innocent Ngendakuriyo devant les juges du tribunal de grande instance de Bujumbura rural. « Je devais amener Mukono à Gatumba le 18 septembre, où l'attendaient des dizaines de policiers pour l'éliminer, mais ils ont tiré avant qu'on arrive et ils ont tué les gens de Gatumba », a-t-il poursuivi. Le prévenu, détenu au secret depuis plus de deux mois, a accusé le secrétaire permanent du ministère de la sécurité publique, le général Maurice Mbonimpa, le directeur général adjoint de la police nationale, le général Gervais Ndirakobuca et le commandant d'une unité spéciale de la police, le colonel Désiré Uwamahoro d'être les commanditaires de ce massacre. « Je connais bien ces hauts gradés, je demande que la Cour les appelle ici à la barre et nous confronte », a martelé à de nombreuses reprises Innocent Ngendakuriyo, assurant qu'il avait rencontré et parlé au téléphone à plusieurs reprises avec ces hauts gradés. Le procureur de Bujumbura rural, Arcade Nimubona, a assuré avoir auditionné ces hauts responsables des services de sécurité, et que rien ne permet de les impliquer. Les juges ont suivi son avis et refusé de les faire comparaître. « Le procureur s’appuie essentiellement sur des aveux extorqués à Innocent sous la torture, (…), nous demandons à la Cour que ces gens viennent au moins comme témoins, afin de lever toutes les zones d'ombres qui sont dans ce dossier », a déclaré à la presse son avocat, Me Fabien Segatwa. Dans la nuit du 18 au 19 septembre, des inconnus lourdement armés et en uniformes avaient surgi dans un bar de Gatumba, ordonné à la clientèle de se coucher par terre avant d'ouvrir le feu sans discrimination…
Ce 14 décembre 2011, l’audience des prévenus dans l’assassinat de GATUMBA s'est poursuivie à la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance près la province de BUJUMBURFA RURAL. Au cours de l’audience de ce mercredi , il était question d’écouter certains prévenus et la partie civile.
Arib.info publie : Burundi : Le pouvoir accusé d'être le cerveau du massacre de Gatumba – en se basant sur l'article de RFI qui titre – Burundi : Coup de théâtre dans le procès des auteurs présumés de l'attaque de Gatumba – Coup de théâtre, ce 13 décembre 2011, dans le procès des auteurs présumés de l'attaque dans un bar de Gatumba, près de Bujumbura, en septembre 2011. Le principal accusé, Innocent Ngendakuriyo alias « Nzarabu », aux mains de la justice burundaise a accusé des hauts gradés des services de sécurité, dont le n°2 de la police et le n°2 du ministère de la Sécurité publique, d'avoir commandité l'opération qui a coûté la vie à 37 personnes. Jusqu'ici, 19 des 21 prévenus ont comparu à la barre, mais il s'est avéré au fil des audiences que tous les gens, accusés d'être les auteurs et co-auteurs de cette tuerie, n'ont pas pris part directement à l'attaque, comme l'a reconnu l'accusation.
Le 16 décembre 2011, Burundi Transparence publie La prison à vie requise contre 10 auteurs présumés de massacre (Source: Pana) – Le ministère public a requis, mardi soir, la prison à vie pour dix 10 personnes jugées pour le massacre, le 19 septembre dernier, d'une trentaine de personnes lors d'une attaque armée contre la cité touristique de Gatumba, à la périphérie ouest de Bujumbura, la capitale du Burundi, a appris la PANA de source judiciaire. Le ministère public a également requis des peines de 40 ans de prison contre onze prévenus jugés pour 'complicité de meurtre 'dans la même affaire devant le tribunal de grande instance de Bujumbura. Les 14 avocats de la défense ont protesté contre ce réquisitoire prononcé sans la comparution des officiers de police nationale cités comme 'planificateurs du massacre de Gatumba' dont le mobile n'est pas connu. Les avocats ont jugé que le procès n'a pas été 'équitable' du fait que toutes les garanties de la défense n'ont pas été respectées.
DAM, AGNEWS,NY, le 21 décembre 2011.