A Bujumbura, ce dimanche 4 octobre 2015, l’officier Pierre NKURIKIYE, Porte- parole de la Police Nationale du Burundi, a donné des précisions sur des cadavres qui ont été découverts dans les quartiers de Mutakura et Cibitoke en Mairie de Bujumbura.
Il s’agit de 8 cadavres dont 2 ont été trouvés samedi 3 octobre 2015 et 6 autres le matin du dimanche 4 octobre 2015 dans ces mêmes localités.
La Police a pénétré dans ces endroits pour savoir ce qui s’y passait… 6 policiers ont été blessés dont 4 par grenade. 6 grenades, des fusils et d’autres matériels militaires ont été saisis. Des personnes suspectées de ces assassinats, parmi eux de nombreux inconnus de ces localités, dont leur objectif était de créer une atmosphère de terreur dans ces quartiers de Bujumbura, ont été aussi arrêtées.
Voici ce qu’en dit l’officier Pierre NKURIKIYE dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?t=37&v=HtsHte0K4K0
La typologie des responsables de ces actes terroristes qui sont commis par des Burundais et des Rwandais ( miliciens M23) soutenus par des pays extérieurs et connus.
La justice burundaise va s’enquérir aux instances judiciaires de l’East African Community EAC, de l’Union Africaine, des Nations Unis ONU, des USA et de l’Union Européenne. Les faits criminels de ces derniers mois à Bujumbura ( au Burundi ) sont graves et mis bout à bout ils ne trompent pas… Pour la Justice burundaise, la causalité historique de tous ces faits démontre sans aucune ambigüité au niveau de la chaine de responsabilité qui sont :
– (1) les planificateurs, concepteurs ou théoriciens (ceux qui ont inspiré, pensé, réfléchit cette tentative de déstabilisation du Burundi ou Révolution de Couleur au Burundi )
– (2) Ceux qui fournissent la logistique ( militaire, médiatique, diplomatique, politique etc. ) et ceux qui financent cette tentative de déstabilisation du Burundi ou Révolution de Couleur au Burundi.
– (3) Ceux qui, à partir de la logistique, ont organisé les manifestations interdites, le Coup d’État manqué du mercredi 13 mai 2015, le discrédit des élections démocratiques 2015 au niveau internationale et organise sur place aujourd’hui ces actes terroristes ( jets de grenades sur des citoyens innocents et sur la police ) et autres assassinats ciblés. Cette tentative de déstabilisation du Burundi ou Révolution de Couleur est une organisation. Cette organisation a pris pour motif à commencer l’agression contre le Burundi, ce qu’elle appelle – le 3ème mandat de S.E. Nkurunziza Pierre -, alors que les instances judiciaires burundaises, seules légitimes, ont dit le droit concernant cette candidature qui ne pose aucun problème au niveau de sa légalité.
Le Burundi demande au Rwanda , à la Belgique, à la France et aux USA , à stopper tout de suite leur soutien à cette organisation ou entreprise. Il s’agit de leurs soutiens : politique ( Droit de l’Homme ), diplomatique, médiatique, militaire et financier. Ces soutiens sont destinés aux organisations terroristes burundaises et rwandaises ( M23, MSD, FORSC, FOCODE, CNARED,APRODH … ), dont l’objet consiste à lever des rébellions au Burundi et à préparer une situation de guerre civile dans le pays. La Justice burundaise connait désormais, faits judiciaires à l’appui: les concepteurs principaux, les bras armées ( les exécutants du travail ou du job, les mercenaires qui font le travail demandé par les concepteurs), et leurs complices burundais (les collaborateurs locaux à ce projet de déstabilisation de l’État ). Le Burundi a été victime pendant sa période électorale démocratique 2015 et en ce moment, d’ une Révolution de Couleur ou une tentative de renversement de régime, dictée par des enjeux géopolitiques globaux ( impliquant des multinationales ) des USA, de la France et de la Belgique. Le bilan est de centaines de morts et de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés ( Cfr. https://www.youtube.com/watch?v=dDFaM1jvd3I et http://burundi-agnews.org/justice/?p=20777 )
DAM, NY, AGNEWS, le lundi 5 octobre 2015.