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Les rebelles capturés de l’attaque de Cibitoke –   Photo – iwacu-burundi.org

A Bujumbura, mercredi 11 février 2015,  14 prisonniers, appartenant à la rébellion qui avait attaqué le Burundi à Cibitoke  le mardi 30 décembre 2014, ont été transférés à la prison centrale de Bubanza sur décision judiciaire.

Ces 14 individus avaient été arrêtés  par la police burundaise lors d’une enquête menée sur cette rébellion. Ils sont suspectés de faire parti du groupe de près de 190 combattants venus de la RDC Congo fin décembre 2014, et poursuivis pour la justice burundaise pour soutien à la rébellion.  Il s’agit de 13 civils et un policier.  Pour rappel, le bilan de cette attaque avait été de 95 rebelles tués et 9 prisonniers.  2  militaires burundais FDN et 2 civils  avaient trouvé la mort.   En janvier dernier (2015), M. Valentin Bagorikunda,  Procureur Général de la République du Burundi, avait rendu publique l’état d’avancement du rapport d’enquête concernant le groupe rebelle  qui avait attaqué le Burundi en provenance de la RD Congo à la fin du mois de décembre 2014. Selon ce rapport, ce groupe de près de 190 combattants nouvellement recrutés ( provenant des provinces burundaises  Kirundo (41), Makamba (35), Ngozi (23), Cibitoke (11) et Bubanza (10) )  étaient pour la plupart de jeunes adolescents de 15, 16 et 17 ans. Le chef de ce groupe est un dénommé Kaziri Joseph dit Youssouf.   M. Kaziri, avant son opération manqué, avait été hébergé dans les locaux d’une radio privée locale de Bujumbura et dans une association de protection des droits de l’homme toujours dans la capitale burundaise.
Ce groupe de rebelles avait pour mission de s’implanter au Burundi entre fin décembre 2014 jusqu’au début février 2015. Pendant ce temps, cachés dans la brousse et au sein de la population, ces rebelles devaient identifier les leaders parmi les militants du CNDD-FDD  ( 1ère formation politique burundaise ) et les positions de la police dans le pays. Puis, de février à début mai 2015, ces rebelles devaient s’installer dans tout le pays et mener des attaques systématiques pour empêcher la tenue de la campagne électorale …

Le Burundi est sorti, en 2005, de près de  40 ans d’une des dictatures militaires qui aura été parmi les plus féroces et criminels du 20ème siècle. Cette Dictature, autrefois soutenue par la France et la Belgique, n’a pas encore été jugée pour son crime.   La Dictature des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya), c’est plus de 4,5 Millions de victimes Barundi : le fameux génocide-régicide des Bahutu Barundi – http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm .  Certains Burundais, conduits par les enfants de l’élite de cette ancienne dictature meurtrière, ne souhaitent pas  que les 3èmes élections démocratiques successifs de 2015 aient lieu… Tout simplement car les enfants de la Dictature des Bahima burundais ne veulent pas entendre parler des élections démocratiques au Burundi.
Aujourd’hui encore, – la France et la Belgique – sont encore fortement liés aux lobbies des enfants de l’ancienne dictature des Bahima burundais, qui, actuellement, s’adonnent à noircir  l’image du Burundi, conduit depuis 2005 par les enfants de l’ancien Royaume millénaire – Ingoma Y’Uburundi – http://www.burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm .

DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 13 février 2015

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