A Bujumbura, ce lundi 8 décembre 2014, la CENI avait déjà enregistré plus de 3,2 Millions d’électeurs pour les prochains scrutins démocratique de 2015.
Pour rappel, il s’agit de quelque 3,2 Millions d’électeurs sur 4,2 Millions attendus. Le processus d’enrôlement des électeurs se poursuit jusque ce vendredi 12 décembre 2014.
Du côté de la CENI [ http://www.ceniburundi.bi/-Communiques- ], on se félicite déjà de cette mobilisation importante des citoyens burundais qui savent désormais ce que représente – leur droit de vote – …
Pourtant malgré la tension – fortement médiatisée- que tente d’exercer certains partis politiques de l’opposition, appuyés par des activistes de la société civile qui leur sont proches -idéologiquement-, poussant la CENI à annuler cet enrôlement en cours. Mais cette tentative de démobilisation des électeurs semble toutefois être un écheque selon ces chiffres déjà atteint dans cette phase d’enrôlement des électeurs par la CENI …
Cette opération d’enrôlement des électeurs est un peu une première au Burundi car elle est entrain de réussir un coup de poker administratif sans précédent. En effet, ce sera la première fois que l’on pourra dire qu’au Burundi, près de 4,2 Millions de Barundi possèdent une carte d’identité. La possession d’une carte d’identité pour s’inscrire, comme électeur, est une des conditions pour ces futurs scrutins démocratiques de 2015. Elle est aussi un des argumentaires que tente de politiser les anti-élections démocratiques de 2015 au Burundi, appuyés par 2 pays de l’Union Européenne que sont la France ( ancien soutien de la Dictature militaire des Bahima burundais Micombero – Bagaza et Buyoya – , membre de La France-Afrique ) et la Belgique ( ancien pays colonisateur ).
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 10 décembre 2014