A Bujumbura, ce mercredi 27 mai 2015, la multinationale des âmes occidentale du VATICAN, la fameuse Église Catholique, a décidé de déserter les CEPI (Commission Electorale Provinciale Indépendante) et les CECI ( Commission Electorale Communale Indépendante) à près d’une semaine jour pour jour des prochaines législatives et communales 2015.
La Conférence des Évêques catholiques du Burundi, sur ordre du Vatican, a invité tous les prêtres burundais des CEPI et des CECI de se retirer pour empêcher les élections démocratiques burundaises de 2015.
Selon M. Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), cette décision de la Conférence des Évêques catholiques du Burundi à retirer tous les prêtres des CEPI et des CECI n’écornera pas le processus électoral. «C’est un message sociopolitique ( géopolitique) mais sur le plan purement technique, il n’y aura aucun impact.», a t’ il affirmé.
Ainsi sur 163 membres des CEPI, 11 prêtres se retirent ( selon la volonté du Vatican, mais il faudra voir en tant que Barundi comment ils vont réagir), et 33 prêtres sur 645 membres des CECI. Cela n’affecte pas le quorum pour statuer qui reste maintenu. Les prêtres qui se désisteront seront replacés.
Au Burundi, l’Eglise catholique a toujours été celle de l’establishment HIMA burundaise depuis la fin du Royaume millénaire des Barundi Ingoma Y’Uburundi entre 1965 et 1966. Apparemment, comme en 1972 (*), lors du Génocide-Régicide contre les Barundi commis par les Hima burundais, elle vient de prouver qu’elle n’a pas encore changé. Au moment où les Barundi avaient besoin de son soutien, elle leur enfonce un pieu dans leur cœur.
Le Burundi prépare ses 3èmes élections démocratiques consécutives depuis 2005. Le vendredi 5 juin 2015, les Barundi iront voter pour les Communales et les provinciales 2015.
(*) Souvenons nous ensemble en 1972, de l’attitude du clergé burundais : [ Contrairement à la réaction de l’épiscopat burundais lors du procès de Banyaruguru (Tutsi), qui demandait l’arrêt de l’arbitraire et le respect des droits de l’homme, cette fois la réaction des évêques allait dans le sens voulu par les auteurs du génocide. L ‘ évêque de Bujumbura, Michel Ntuyahaga; s’en prit aux tribalistes “Hutu” au cours d’un sermon à la cathédrale Regina Mundi. L’archevêque du Burundi, André Makarakiza, fut encore plus virulent dans son célèbre sermon du 15 août 1972 à la grotte Marielle de Mugera contre les tribalistes, “fauteurs de troubles”. Bref, ils soutinrent l’injustice ] Source : http://burundi-agnews.org/massrep01.htm , CENTRE D’ETUDES SIMBIZI AUDACE, Deuxième édition. Janvier 1992.
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 28 mai 2015