A Bujumbura, ce mardi 20 janvier 2015, M. Tharcisse Nkezabahizi, ministre en charge des Télécommunications – de l’Information – de la Communication et des Relations avec le Parlement, a présenté son bilan 2014 en se donnant plus de 85%.
Ce qui fait rire plus d’un au Burundi car l’Etat, si il a une grande lacune, c’est sa communication. L’Etat du Burundi fait face à un monopole médiatique dominé par les enfants de l’ancienne dictature militaire des Bahima burundais ( Micombero, Buyoya, et Bagaza). Au lieu de sortir la grande artillerie, l’Etat oublie de communiquer. Cerise sur le gâteau, fin 2014, la RTNB.BI qui informait au jour le jour le monde extérieur sur le Burundi a disparu sans aucune information. Aucune des informations que donne l’Etat du Burundi ne se retrouve directement sur – Google news ou actualité-. Sur facebook ou twitter, seul le service information de la Présidence du Burundi tire son épingle du jeu. Google , Facebook et Twitter, ce sont près de 3 Milliards de consultations à travers le Monde … Conséquence, malgré les progrès formidables que réalise chaque année le Burundi, son image à l’extérieur du pays en prend un grand coup. Les investisseurs qui sont à l’affut des informations sur le Burundi finissent par se décourager. Voilà pourquoi, M. Nkezabahizi, ministre de l’Information et de la Communication, reçoit un gros zéro pour 2014.
Par contre dans le secteur des télécommunications, M. Tharcisse Nkezabahizi mérite des encouragements notamment concernant :
– la vulgarisation et la sensibilisation de la politique nationale de développement des TIC (PNTIC),;
– la création et le renforcement des clubs TIC dans les écoles secondaires avec comme exemples le lycée de Cibitoke et le lycée Rutana;
– la mise en place du réseau C0M-GOV;
– et le lancement des travaux de construction du réseau métropolitain (MAN) de Bujumbura.
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 23 janvier 2014