GUERRE HUMANITAIRE – SECURITE / SOCIETE – Sur la colline Kinyami, à Muyinga, 40 familles sur 100 sont rentrées depuis leur départ en 2015 pour l’exil en Tanzanie.
A Muyinga, commune Giteranyi, ce lundi 18 mai 2017, MACUMI Jean Pierre, chef administratif de la colline Kinyami, explique que dans sa colline il n’y a «Pas plus de 100 familles qui soient parties en exil dans cette localité.». 40 familles sont déjà rentrées.
Beaucoup, parmi ces derniers, racontent le cauchemar du retour “Quitter le camp de réfugiés “. Le HCR Tanzanie affirme ne pas empêcher les réfugiés burundais de rentrer. Mais le HCR avoue leur dire que la situation qui prévaut au Burundi n’est pas favorable au rapatriement.
Alors que la Tanzanie dit que la situation au Burundi est normalisé, le pays est en paix. Les familles des réfugiés burundais dans les camps leur disent que le pays n’a pas été en GUERRE comme on leur avait dit. Il n’y a pas eu de massacre dans leur colline d’origine et toutes les collines du Burundi sont en paix.
La plupart des ex-réfugiés burundais en Tanzanie déplore ce système pervers organisé par les fonctionnaires ONUSIENS du Haut Commissariat aux Réfugiés HCR, et les ONGS “vautours autours”. Eux, ils mettent en place une toile d’araignée locale, en embauchant des habitants de la localité du camp de réfugiés à venir travailler avec eux. Souvent des organisations mafieuses locales profitent et se mettent en place tout autour des camps, flairant une affaire juteuse …
Ainsi le boulot des fonctionnaires ONUSIENS et des responsables de ces ONGS devient lié à celui de citoyens locaux ( et des mafia locales ). Prenons le cas des Réfugiés burundais qui souhaitent rentrer de manière massive. Le problème est que si les Barundi rentrent il n’y a plus de boulot pour les fonctionnaires, les ONGs et les locaux ( dont les mafia locales ).
L’urgence au niveau de l’ETAT ( MINISTERE BURUNDAIS DE L’INTERIEUR , MINISTERE BURUNDAIS DES RELATIONS EXTERIEURS ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ) est d’organiser une TRIPARTITE ( TANZANIE, HCR, BURUNDI ) pour permettre rapidement le rapatriement massif des réfugiés BARUNDI qui restent en TANZANIE, afin de contourner ce CERCLE VICIEUX DÉCRIT PLUS HAUT, nuisible pour les REFUGIES.
Au Burundi, les citoyens qui sont partis s’exiler dans les pays voisins en 2015, ont majoritairement fui à cause des RUMEURS RADIO véhiculées par les radio privées, qui étaient financées par l’Union Européenne et les USA ( OBAMA et réseau SOROS ) : isanganiro, bonesha, RPA, et TeleRenaissance. 3 de ces 4 radio privées sont aujourd’hui fermées. Pousser, par la peur, contre leur gré, des citoyens burundais à fuir leurs demeures, est un crime contre l’Humanité en droit international humanitaire.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le jeudi 18 mai 2017