A Bujumbura, ce vendredi 5 juin 2015, certains opposants burundais, bras droit de l’Impérialisme occidentale au Burundi, reprochent à M. Saïd Djinnit, de nationalité algérienne, envoyé spécial de l’ONU dans les Grands Lacs, de soutenir le principe que le Président du Burundi a droit à un dernier mandat présidentielle, comme l’a soutenu la Cour Constitutionnelle du Burundi et l’East African Community (EAC).
Tout d’abord, pour tous les PANAFRICANISTES qui suivent l’opération d’intrusion étrangère Américano-Belgo-française au Burundi.
Premièrement il faut savoir ceci: La Cour Constitutionnelle du Burundi a sorti un arrêté le mardi 5 mai 2015 qui explique en 7 pages que le Président actuel du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre peut se représenter une dernière fois à la Présidentielle: L’arret-de-la-cour-constitutionnelle-rccb-303 http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/05/arret-de-la-cour-constitutionnelle-rccb-303.pdf. Au Burundi, il est de coutume démocratique ( voir Constitution de 1992 et de 2005 ) que le Président soit élu par le citoyen burundais selon le principe sacré 1 Homme 1 voix ou One Man One Voice. Le Président au Burundi peut être élu 2 fois consécutivement au Suffrage Universelle Direct selon la Constitution. Or Nkurunziza Pierre n’a été elu qu’une fois au Suffrage Universelle Directe ( De 2010 à 2015 ).
2ème chose importante, le leader de l’opposition au Burundi, c’est M. Jacques BIGIRIMANA du FNL, 2ème force politique du pays,qui ne fait pas parti de ces opposants là…
Cette opposition burundaise, pro impérialistes et anti-Nkurunziza, vient d’écrire une lettre adressée à Ban Ki-moon, demandant à l’ONU de désigner un autre médiateur que M. Saïd Djinnit. Ces derniers se rangent sur un avis anti-constitutionnel, celui des Hima burundais ( l’ex- dictateur Pierre Buyoya, sa société civile FOCODE-FORSC, et ses média privés RPA – TELERENAISSANCE – BONESHA – ISANGANIRO etc ), des USA, de la Belgique, et de la France qui, eux, invoquent l’Accord d’Arusha de 2000, et ne soutiennent pas l’idée d’un nouveau mandat pour le Président du Burundi.
Pour les Panafricanistes, il faut bien comprendre ce que c’est ce fameux Accord d’Arusha, signé en 2000 par certains Burundais soumis aux Hima Burundais, soutenait l’idée d’un servage au Burundi comme au temps des Lois Hertzog en Afrique du Sud sous l’Apartheid. Le Burundi compte 10 Millions d’Habitants, grosso modo, selon l’Accord d’Arusha, au nom de l’ethnisme coloniale “une race supérieur” les “TUTSI”, moins de 10% de la population, devaient recevoir 50% du pouvoir au Burundi et les HUTU, plus de 90% de la population, les 50 autres % (pourcent). Lorsque les HIMA burundais, la Belgique, la France, et les USA mettent en avant l’Accord d’Arusha de 2000, c’est de cela dont ils parlent…
- Burundi: Qu’est que l’Accord d’Arusha signé en 2000 ? mars 30, 2015 [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=16952 ]
- Burundi: 2014 – Une économie avec des signaux positifs prometteurs mais une redistribution injuste mars 29, 2015 [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16829]
- Burundi : Les quota ethniques tuent l’économie et accentuent la pauvreté [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=10674]
- Burundi: La Charte africaine pour la démocratie antinomique avec les quota ethniques des Accords d’Arusha [http://burundi-agnews.org/le-politique/politique/?p=13256]
Toutes les politiques de relance économique et de lutte contre la pauvreté sont rendu caduc à cause de cette redistribution injuste des richesses du pays, générée par cette Accord d’Arusha de 2000
L’Algérie, comme la Lybie du temps de Feu Khadafi, a toujours été à la tête du combat PANAFRICANISTE. Les opposants à S.E. NKURUNZIZA Pierre, le très populaire président africain du Burundi, reprochent à l’Algérien M. Saïd Djinnit de comprendre la voix du Peuple des Barundi et surtout d’être juste …
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 5 juin 2015