A Bujumbura, ce jeudi 21 mai 2015, le CNC – Conseil National de la Communication – a appelé les envoyés spéciaux et les correspondants des médias étrangers à être équilibrer dans la couverture de leurs informations sur le Burundi. Car, en ce moment, ils sont entrain de construire “une bulle”,terme emprunter aux jargons économique et de la communication, qui ne reflète nullement la réalité burundaise,dont le but est la désinformation.
Le CNC a pris, comme exemple, cette période de campagne électorale qui bat son plein dans les 119 communes burundaises ( sauf bien entendu dans les 4 quartiers rebelles de Bujumbura, à mettre en balance avec les 2998 autres quartiers et collines du pays ), où tous les partis politiques burundais défilent dans leurs plus beaux apparats, avec plein de belles couleurs, dans tout le Burundi en vue de séduire les 3 859 296 électeurs, prêts à aller voter le vendredi 5 juin 2015 aux Communales et législatives 2015.
Le CNC demande aux média internationaux de couvrir tous les aspects du processus électoral, c’est à dire la campagne électorale et les manifestations des 4 quartiers de Bujumbura, s’ils le désirent. Mais, tout cela doit se faire de manière équilibrer et surtout ne pas construire “une bulle médiatique fausse de la réalité sur le Burundi -bâtit seulement sur ce qui se passe dans les 4 quartiers de Buja-“.
Le CNC trouve regrettable que la plupart de ces journalistes étrangers présents au Burundi ont reçu sur leurs accréditations demandées, avec la mention – couverture du processus électoral-. De plus, la plupart des accréditations précisent bien qu’il est question de «reportages au Burundi ».
Le Burundi fait face à une attaque médiatique de grande ampleurs, menés par des média privés ( multinationales de la communication ), payer les USA et l’Union Européenne ( la France, la Belgique ), pour mener une campagne, qui aurait coûté quelques centaines de millions d’USD (selon une oreille indiscrète parmi les correspondants indépendants étrangers sur place à Bujumbura ), afin de stopper le processus électoral démocratique en cours dans le pays. Au Ministère de la Défense du Burundi, on parle même d’une guerre médiatique car cela est devenue une question de sécurité nationale. Cette guerre affecte l’image du Burundi, la santé des Barundi ( des peurs qui réveillent des traumatismes passés ), a failli conduire à un Coup d’Etat, et surtout nuit de manière très forte à l’ économie nationale.
DAM, NY, AGNEWS, le samedi 23 mai 2015