Depuis Dijon, en France, une bonne nouvelle était tombée en octobre 2013 à la fin de l’année dernière. 2 juges d’instructions ( M. Dailly-Salins et Mme Aussavy) allaient à nouveau pouvoir venir au secours d’une famille brisée, celle de l’Humanitaire Mme Agnès Dury qui travaillait pour Action contre la Faim, sauvagement assassiné le 31 décembre 2007 à Ruyigi au Burundi.
Au Burundi, à l’époque, 2 pistes avaient été évoquées : – des policiers burundais qui auraient commis le meurtre pour dépouiller Mme Agnès Dury ; – et l’entourage de la Maison Shalom à Ruyigi.
La première piste avait été proposée, comme une tartine que l’on tend à un ami, par la société civile – Uprona ( notamment des média privés burundais, etc.) qui, en réalité, n’avait pour seul objectif, comme dans l’Affaire Ernest Manirumva ( une autre affaire d’assassinat ), faire tomber quelques grosses pointures au niveau des forces de sécurité burundaise (plus précisément chez les anciens rebelles ). La première enquête française ( menée par la juge d’instruction de la juridiction de Mâcon, aujourd’hui dessaisie de l’affaire ) avait suivi cette piste mais elle n’a pas pu aboutir… Le problème en est que cette piste n’est que le fruit d’un antagonisme interne (politique) entre Burundais ( Hima – Hutu ). Mais pour la sœur d’Agnès Dury, Mme Séverine Dury, très meurtrie par cette affaire, il s’agit d’un combat nécessaire pour qu’elle puisse, enfin, retrouver la paix !
La seconde piste n’a pas été suivie …
La famille Dury et Action contre la Faim demandent à la justice burundaise de bien vouloir collaborer avec les 2 nouveaux juges d’instruction français qui seront au Burundi vers le mois de mars 2014. La France fournira peut-être une aide logistique et financière.
DAM, NY, AGNEWS, le 3 janvier 2014