Depuis quelques mois, le site de la BINUB (1) est exposé à la prise en main de certains extrémistes burundais, appartenant au clan de la Révolution Hima du Burundi en novembre 1966, qui a instauré une des Dictatures les plus sanglantes que l'Afrique n'ait jamais connu. Plus de 2 millions et demi de victimes en près de 40 ans ! Les références du site des Nations – Unis BINUB deviennent facilement Arc en Ciel,ou la Ligue ITEKA ... L'un est connu pour être le quotidien de l'ex-parti unique et l'autre; est "la ligue des Droits de l'Homme burundaises", par excellence ! Elle a couvert, pendant la guerre civile, le gouvernement putschiste du dictateur BUYOYA. ITEKA avait soutenu la politique des camps de regroupement (2), responsable de l'internement de 900 000 burundais de l'ethnie HUTU. Soit près d'un 1/6 de la population d'alors ! Les responsables de ces organisations sont des fils et des filles de la Dictature. Ils ont eu le privilège de faire de bonnes études et sont généralement bardés de diplômes. Mais malheureusement leurs énergies se consacrent en générale à tenter de disculper leurs parents (ou eux-mêmes), suite au poids du génocide sur les citoyens burundais HUTU (3) qui pèse sur eux. Leurs stratégies, reposant actuellement sur leur monopole des média et de la société civile burundaise, consiste, à travers certains lobbies de faire accuser les victimes de la politique de leurs parents de "génocide envers les Tutsi" en 1993 . C'est la thèse qu'ils défendent au Centre d’Information des Nations Unies pour le Burundi (CINU/UNIC), précisément à l’Office du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme au Burundi et de la Division des Droits de l’Homme et Justice du BINUB lors de la 64ème séance de causerie- débat (4)… Pourtant leur combat est perdu d'avance d'un point de vue juridique (5)! En octobre 1993, un putsch politico-militaire a été revendiqué par le Comite Nationale de Salut Public. Le Droit internationale est clair et absolu … A partir de ce moment, ce changement interne,peu importe son caractère potentiellement extrême, le Comite Nationale de Salut Public devenait de facto le responsable légal de la Nation burundaise. Il en assurait la continuité de l’État, en même temps les droits et les obligations internationales du pays. En d'autres mots, si il y a eu "génocide" en 1993, généralement une affaire d'un Etat, le responsable est tout désigné : le Comite Nationale de Salut Public (6).
C'est curieux de voir l'acharnement qu'ont les enfants de la Dictature a tenté de faire endosser les massacres d'octobre 1993 (7) au FRODEBU ou à NYANGOMA ( une des figures historiques de la Révolution démocratique burundaise 1993-2003 ), malgré que les faits soient aussi têtus ! Ils ont toujours la fâcheuse tendance à se cacher derrière … Se cacher derrière l'ethnie TUTSI, leur permet de ne pas se mettre en avant, et surtout de bénéficier de la sympathie internationale envers cette ethnie suite au cauchemar qu'a vécu la Région des Grands Lacs en 1994 au Rwanda voisin. Les Bahima du Burundi ne sont qu'un de deux clans se revendiquant de l'ethnie Tutsi.
Références:
[1] http://binub.turretdev.com/
[2] Les camps de Concentration du Burundi (1996-2001), http://www.burundi-agnews.org/cburundi.htm
[3] le génocide du Burundi, http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ou
le mémorandum sur les massacres répétitifs des hutu du Burundi,http://www.burundi-agnews.org/massrep01.htm
[4] http://binub.turretdev.com/index.php?option=com_content&task=view&id=249&Itemid=1
[5] Scandale d'une enquête de l'ONU au Burundi (1996), http://www.burundi-agnews.org/CEI.htm
[6] " Burundi – Histoire d’un coup d’Etat sanglant -Dix ans après c'était le 21 Octobre 1993"- Honorable JEAN MARIE SINDAYIGAYA, http://burundi-agnews.info/agnews_dix_ans_apres_jms.htm
[7] "Burundi : LA DESCENTE AU PAS DU PUTSCH (1993-2000)", l'Amb. Augustin NZANZE,
http://www.burundi-agnews.org/AugustinNsanze2000.htm