Genocide contre les Bahutu du Burundi de 1972 : Des députés Belges en tournée, l'UPRONA nie son implication -

En posture néo-colon, suite à la visite d’une délégation belge en rapport avec la colonisation ( un crime contre l’humanité )[1], l’UPRONA, appliquant l’ Accord Tacite UPRONA – BELGIQUE de 1961-62, nie son implication au Génocide Régicide du Burundi, dont le Génocide contre les Bahutu Barundi de 1972-73.

Bujumbura, 8/09/2022 – Au Burundi, les partis politiques sont nés avec le décret colonial Belge du 25 décembre 1959 [2], ayant scellé le sort d’Ingoma y’Uburundi [3] . Ainsi, l’UPRONA de Feu Rwagasore Louis et de Feu Mirerekano Paul naquit officiellement dès lors en janvier 1960, étant une organisation politique à posture panafricaniste, combattant le Colonialisme et ayant vocation à conduire le Burundi vers l’indépendance. Mais c’était sans compter sur le – Pacte néo-colon burundais – [4] ayant été scellé entre les USA-Vatican-France-Belgique et Ntiruhwama Jean [5], véritable –Juda– Burundais, membre de l’UPRONA.
Dès 1962, l’acteur néo-colon burundais Ntiruhwama Jean réussit à prendre le contrôle total de l’UPRONA après l’assassinat de Feu Rwagasore en octobre 1961 qu’il avait orchestré pour le compte de ses alliés occidentaux. L’UPRONA des feu Rwagasore et feu Mirerekano devenant désormais un outil politique sous contrôle du néocolonialisme [6]. C’est avec cet Accord Tacite UPRONA – BELGIQUE que Ntiruhwama Jean et ses complices réalisèrent le Génocide Régicide du Burundi [7], en assassinant entre 1962 et 1965-1966 dans un premier temps une très grande parti des Baganwa Barundi [8] et les Bagumyabanga Barundi [9] pour mettre fin à – Ingoma y’uburundi -, soit l’Etat des Barundi. Et passant par 1969 et 1971, aboutissant entre 1972 et 1973 au Génocide contre les Bahutu Barundi [10], en instaurant la dictature des Bahima Barundi, qui, en 40 ans fit plus de 4,5 millions de victimes Barundi sur une population actuelle de plus de 9 millions de Barundi.
Apparemment en concordance avec la visite d’une délégation de la Commission Parlementaire Belge sur le passé colonial de la Belgique, ce jeudi, l’UPRONA dont M. Mukunzi Olivier ( UPRONA ), fils des acteurs néo-colons burundais, appliquant l’ Accord Tacite UPRONA – BELGIQUE, a réfuté le travail dont le rapport de la Commission Vérité Réconciliation du Burundi (CVR) fouillant les crimes contre l’humanité dans l’Histoire du Burundi depuis 1884-85. Ce rapport implique, notamment l’UPRONA dans – le Génocide contre les Bahutu Barundi de 1972 – . M. Mukunzi, expliquant que c’est un document non crédible de part ses lacunes méthodologiques, aussi étant produit par une commission politique ne tenant pas compte de la diversité politique. La CVR lui rétorquant que malheureusement les faits sont têtus. L’ UPRONA RWAGASORE-MIREREKANO , PANAFRICANISTE, n’est pas coupable. Mais l’ UPRONA – NTIRUHWAMA, NEO–COLON, c’est autre chose !
Depuis sa création en 1960, l’UPRONA est le seul parti politique qui est resté aux affaires jusqu’à nos jours ( à part la petite parenthèse PARENA ).
Selon les sources des renseignement burundais, jusqu’à nos jours, à cause de cet Accord Tacite UPRONA – BELGIQUE réalisé fin 1961 avec Ntiruhwama , tout ce qui se fait au Burundi est connu à la minute même à Bruxelles. Depuis quelques années, de nombreux Barundi demandent la fin des postes dans les institutions du Burundi de l’UPRONA. Aujourd’hui, l’UPRONA dispose de la vice présidence du Burundi. Tout ce que Gitega réalise est connu à Bruxelles. C’est très dangereux pour les Barundi !

NOTES :

DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, Jeudi 8 Septembre 2022 | Photo : Burunga, CVR.BI