Il s’agissait du dernier acteur de la société civile “internationale” ( après “le fameux HRW” ) à ne pas encore écrire depuis que les Bahima burundais ( avec la crise à l’UPRONA) sont en souffrance au Burundi… En effet, samedi 28 décembre 2013, l’Assemblée Nationale burundaise a adopté, par 84 sur 84 députés présents, le projet de loi portant révision de la loi créant la Commission nationale terres et autres biens (CNTB). C’est à dire, en d’autres termes, que la CNTB va demander aux voleurs de terres (biens d’autrui), majoritairement des Bahima burundais ( issus de l’élite de l’ancienne Dictature militaire ), de restituer les terres et autres biens volées aux “Bahutu” Barundi… C’est ce qui rend furieux, l’UPRONA.
Ce document se voudrait une critique de la politique que mène le Burundi actuellement concernant sa modernisation de la gestion du territoire. Mais en réalité, à y voir de plus près, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un cri que lance, en utilisant ICG , les Bahima burundais ( de l’UPRONA), sous la plume certainement d’un des leurs, à la communauté internationale pour empêcher la CNTB d’agir en faveur des propriétaires volés, en ayant recours à cette loi votée fin décembre 2013 à l’Assemblée Nationale du Burundi.
Toutefois, en dehors de ce document “très approximatif”, il importe de retenir que la modernisation de la gestion du territoire doit demeurer une priorité du gouvernement du Burundi, afin notamment de pouvoir, à court, moyen, et long termes, juguler les divers conflits causés par les défis sociaux,juridiques, environnementaux, ou démographiques en cours.
Enfin,les annexes de ce document d’ICG trahissent la pensée de son auteur car on apprend par exemple une contrevérité disant que le Génocide – Régicide de 1972 au Burundi était une “Répression violente d’une révolte dirigée par des Hutu, causant entre 100 000 et 300 000 morts et le départ en exil de plusieurs centaines de milliers de Hutu ; ré-attribution de nombreuses terres délaissées à de nouveaux occupants principalement tutsi”. Au lieu de dire tout simplement le GENOCIDE contre les BAHUTU Barundi commis par le régime des Bahima burundais sous Micombero. La Dictature militaire des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya) a fait en 40 ans de règne plus de 4,5 Millions de victimes Bahutu Barundi.
On découvre dans ces annexes aussi pourquoi les Bahima burundais avaient été motivés à faire leur révolution au Burundi vers les années 60 ( le fameux plan Hima ) . En 1961, le Mwami (le Roi) Feu SAR Mwambutsa IV proclame l’ “- Edit du roi – permettant aux Burundais de faire enregistrer leurs droits par un titre foncier et de jouir de la protection du droit de propriété écrit“. Dès ce moment, de nombreux Bahima burundais découvraient, stupéfaits, qu’ils ne possédaient quasi rien au Burundi …
DAM, NY, AGNEWS, le 12 février 2014