JUSTICE, HISTOIRE, SOCIETE – La CVR organise une conférence réflexion sur l’établissement des responsabilités dans le cadre de la Justice de Transition, concernant le GENOCIDE commis par les HIMA burundais sur les BARUNDI.
Bujumbura , mercredi 23 mai 2018 – En collaboration avec le doyen de la faculté de droit à l’Université du Burundi, Mgr Nahimana Jean-Louis, président de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) au Burundi, a organisé, en présence du corps diplomatique à Bujumbura, une conférence publique sur le droit burundais et le droit international en rapport avec les critères de qualification des violations graves, systémiques et collectifs établissant des responsabilités dans le cadre de la Justice de Transition en cours au pays.
Au Burundi, selon Mgr Nahimana, dans les 18 provinces du Burundi, la CVR, qui a pour mission d’enquêter sur les crimes commis au cours de la période de 1962 à 2008, a découvert plus de 4.000 fosses communes et a récolté 67.000 dépositions de victimes et plus de 1.000 personnes considérées comme de grands témoins des événements du passé. Ces informations concernent plus de 100.000 personnes assassinées ou disparues, dont leurs assassinats ou leurs enlèvements.
Entre 1965-2005, la Dictature des HIMA burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya ) a fait plus de 4,5 Millions de Victimes Barundi : Le Génocide Régicide du Burundi [ http://burundi-agnews.org/genocide.htm ; http://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ; http://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ]
Dans la Tradition des Barundi, Mgr Nahimana Jean-Louis, étant un Gestionnaire de la Politique Communautaire Barundi ( ou Nationale) de la Justice, notamment -LA JUSTICE DE TRANSITION -, fait parti de la Corporation des GESTIONNAIRES JUSTES Barundi, appelés TUTSI. Pour être un GESTIONNAIRE JUSTE, il y a un PRE-REQUIS : être un sage ou un MUSHINGATAHE DANS SA PROPRE COMMUNAUTE. On peut dire de M. Mgr Nahimana qu’il est TUTSI dans cette fonction.
Chez les Barundi, Peuple UNIVERSISTE ( cfr. MBOG BASSONG – Philosophie UNIVERSISME – La VERITE est à trouver dans LES LOIS DE L’UNIVERS ou DE LA NATURE), le HIMA, au Burundi, est un Burundais travaillant pour semer le DESORDRE. HIMA n’est pas une ETHNIE. D’où HIMA est synonyme de DESORDRE ou ANTI ORDRE ETABLI ( ORDRE FAMILIAL, ORDRE COMMUNAUTAIRE, ORDRE D’INGOMA Y’UBURUNDI – ORDRE ETATIQUE, ORDRE DE KIRANGA OU RYANGOMBE, et ORDRE D’IMANA -CHEF DE L’UNIVERS -).
En Afrique et au Burundi, LE HIMA ou LE DESORDRE est un ELEMENT FONDAMENTAL IMPORTANT de l’HARMONIE SOCIETALE AFRICAINE, dont celle DES BARUNDI.
Le HIMA combat l’ORDRE UNIVERSEL que tente de faire régner le MWAMI ( LE CHEF DE LA COMMUNAUTE ) sur son UBURUNDI ( TERRITOIRE ). En Afrique, comme chez les BARUNDI, au Burundi, l’ORDRE et le DESORDRE se côtoient au quotidien en TOUTE HARMONIE, comme le système EQUILIBRE créé par la cohabitation entre la FORCE D’EXPANSION DE L’UNIVERS (ORDRE UNIVERSEL) et la FORCE DE GRAVITATION (DESORDRE). On rentre dans une colline ou un village, et on a à l’entrée un sorcier puis plus loin le pasteur, le prêtre ou l’imam. Face à cette réalité paradigmatique, les BARUNDI ont mis des BALISES pour préserver CET EQUILIBRE HARMONIEUX. Un HIMA ( un citoyen burundais DESORDONNE ) ne peut JAMAIS être TUTSI ( UN MUSHINGATAHE – GESTIONNAIRE JUSTE ) , ni MWAMI ( CHEF DE COMMUNAUTÉ OU CHEF DE TERRITOIRE ). Toute transgression de cet INTERDIT BARUNDI provoque un GRAND DANGER pour la vie des BARUNDI. Plusieurs expressions BARUNDI, différentes selon les endroits de l’UBURUNDI, aident à ne pas aller au delà de cette LOI. Celui qui outrepasse cet INTERDIT est considéré comme un NAÏF chez les BARUNDI, car il se met en danger et met en danger toute la Communauté des Barundi.
En ASIE, les Asiatiques, eux, ont préféré LA SECURITE en ne se mettant pas en DANGER PERMANENT. Ils ont instauré le YIN ET le YANG. L’ORDRE et le DESORDRE habitent dans un TOUT mais ils sont seulement JUXTAPOSES en ne cohabitant pas, ni en se mélangeant.
Entre 1962 et 1965-66, la FRANCE ( DE GAULE – FOCCART ) s’est attelée, avec l’appui BELGE et AMERICAIN à franchir CET INTERDIT en mettant, militairement (cfr. Les officiers de Saint – Cyr ), LES HIMA BURUNDAIS au pouvoir au BURUNDI. En 2015, avec la REVOLUTION COLORE RATEE [ http://burundi-agnews.org/revolution-de-couleur/ ], ces mêmes ENNEMIES des BARUNDI ont tenté de FAIRE REVENIR LES HIMA à la tête de l’Etat du Burundi, après avoir perdu LA GUERRE CIVILE BURUNDAISE ENTRE 1993-2003 [ http://burundi-agnews.org/guerre_civile_du_burundi_1993_2003.htm ] mais heureusement pour les BARUNDI ils ont échoué !
Aujourd’hui, en 2018, au Burundi, les BARUNDI et les HIMA Burundais cohabitent et se mélangent … La France, la Belgique, et les USA font un lobbying pour que le POUVOIR NKURUNZIZA incorpore à nouveau DANS SA GESTION DES HIMA burundais, parmi LES GENOCIDAIRES et ceux qui ont tenté le COUP D’ETAT MILITAIRE RATE le mercredi 13 mai 2015.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le mardi 29 mai 2018