JUSTICE – La Commission Vérité Réconciliation (CVR) au Burundi revient sur les PARODIES JUDICIAIRES de 1963,1965,1969,et 1999, impliquant comme nous le dicte l’HISTOIRE DU BURUNDI des acteurs HIMA burundais, dit TUTSI.
A Bujumbura, jeudi 2 novembre 2017, Mgr Nahimana Jean-Louis, président de la Commission Vérité Réconciliation (CVR) au Burundi, au cours d’une interview à l’Agence Burundaise de Presse (ABP), est revenu sur – les parodies judiciaires – qu’ a connu le Burundi depuis son indépendance en 1962 et lors de la période de la Dictature Hima burundaise ( 1965-66 à 2005, avec une petite intermède démocratique en 1993 ), notamment avec :
– le procès RWAGASORE (1963), accusation rapide de la famille Baranyanka ; – le procès de décembre 1965, accusation rapide, condamnation à mort de M. Bamina Joseph, Président du Sénat, plus 22 autres personnalités Barundi ( des parlementaires et autres ); – le procès des officiers et civils Barundi en 1969, accusation rapide pour tentative de coup d’Etat ; – et le procès NDADAYE en 1999, accusation rapide etc.
Au Burundi, la CVR a pour missions d’enquêter sur toutes les violations des droits humains perpétrées au Burundi sur une période de 46 ans ; c’est-à-dire depuis le 1er juillet 1962 (date de l’indépendance) jusqu’au 4 décembre 2008, date de la fin de la belligérance armée causée par la GUERRE CIVILE BURUNDAISE commencée en 1993,avec l’assassinat de Feu Melchior NDADAYE.
Le problème du Burundi a été causé par la Colonisation (cfr. Conférence de Berlin, 1885 ), qui est un crime contre l’Humanité. La justice internationale ne s’y est pas encore penchée car les familles des coupables sont, aujourd’hui, devenues les plus grands défenseurs des DROITS DE L’HOMME dans le monde ( cfr. Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève ). La Colonisation Allemande et Belge a déstructuré le Burundi: -1/ socialement, en créant des ethnies inexistantes HUTU-TUTSI-TWA ( cfr. 1929 Réforme administrative Belge ) ; 2/ et institutionnellement, en faisant entrer dans les institutions du Royaume des Barundi – INGOMA Y’UBURUNDI – les HIMA [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/burundi-lallergie-des-hima-a-la-democratie-africaine/ ], ce qui était un SACRILEGE. C’est comme si au pouvoir en FRANCE on avait mis des ANGLAIS.
Pour assurer le NEOCOLONIALISME après l’INDEPENDANCE en 1962, la FRANCE ( et les USA ) a mis fin à la MONARCHIE millénaire DES BARUNDI en mettant au pouvoir ( entre 1965 et 1966 ) le clan ultra-minoritaire des HIMA burundais. La conséquence a été le GENOCIDE REGICIDE du Burundi [ http://burundi-agnews.org/genocide.htm ], avec plus de 4,5 Millions de Victimes BARUNDI [ http://burundi-agnews.org/genocide.htm ; http://burundi-agnews.org/ccburundi.htm et http://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ], commis par les régimes HIMA successifs depuis MICOMBERO, passant par BAGAZA, et BUYOYA ( soit de 1965-66 à 2005 ).
La CVR du Burundi a déjà constaté que toutes les familles BARUNDI ont été touchées par le GENOCIDE REGICIDE réalisé par les régimes HIMA du Burundi, soutenus par la FRANCE, les USA, puis la BELGIQUE. Nombre de ces familles BARUNDI vivent encore aujourd’hui TRAUMATISÉES, avec une multitude de maladies psychologiques, qui leur empêchent de PARDONNER malgré la VERITE connue. Par exemple, au Burundi, tout le monde sait que les termes HUTU, TUTSI, TWA ne sont pas des ETHNIES, et que les HIMA ne sont pas TUTSI au Burundi, et dans la REGION. Mais, le problème, se disent ces familles BARUNDI traumatisées par le GENOCIDE COMMIS PAR CES REGIMES HIMA BURUNDAIS, est que SI ON ABANDONNE LES TERMES GEOPOLITIQUES COLONIAUX D’ETHNIES HUTU TUTSI TWA, ils ne pourront plus REVENDIQUER JUSTICE contre les CRIMINELS HIMA qui ont tué/genocidé leur FAMILLE respective dont la littérature et l’HISTOIRE DE CETTE PERIODE PRÉCISE ( GEOPOLITIQUE COLONIALE ) appellent TUTSI, ou ethnie TUTSI. Tous les documents de cette époque parlent de TUTSI pour désigner les HIMA burundais… Lorsque les CRIMINELS DES REGIMES HIMA DU BURUNDI seront condamnés par la JUSTICE BURUNDAISE, seulement à ce moment, les BARUNDI pourront commencer à PARDONNER. Car le PARDON dépend, d’abord, de la RÉCONCILIATION entre les ANCÊTRES victimes et ces familles TRAUMATISES. Le CULTE DES ANCÊTRES, abandonné par les BARUNDI pendant la COLONISATION, pèse dans ce dossier de RECONCILIATION – VERITE.
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, le lundi 6 novembre 2017