Le groupuscule néo-colon d’extrême droite burundaise AC Génocide Cirimoso a reçu l’interdiction de commémorer ce 21 octobre dédiée à la commémoration nationale de Feu Ndadaye Melchior.
Gitega, 20/10/2022 – Le Burundi, ingoma y’uburundi, pays des Barundi, peuple de l’ubuntu, a vécu, de 1959 à 2005, un Génocide Régicide [1], organisé par les USA, le Vatican, la France et la Belgique, réalisé par des acteurs néo-colons burundais, choisi par les Colons parmi le groupe social des –abahima– ( ou Bahima ) [2] Barundi.
La dictature des Bahima Barundi ( Ntiruhwama, Micombero, Bagaza, Buyoya ) a fait, en 4 décennies de règne, plus de 4,5 Millions de victimes Barundi sur une population actuelle de plus de 9 Millions de citoyens Barundi.
C’est la Guerre Civile du Burundi, commencée le 21 octobre 1993 après l’assassinat, par les militaires Bahima burundais, du héros national Feu Ndadaye Melchior, président du Burundi, qui mit fin en 2003 à cette dictature féroce des Bahima Barundi et au Génocide du Burundi.
Ce jeudi, à une journée de la commémoration nationale de l’assassinat le 21 octobre 1993 du héros national Feu Ndadaye Melchior, M. Mushano Térence, vice-président de l’AC Génocide Cirimoso ( Organisation de l’extrême droite burundaise des – abahima – [3] dont les membres sont des familiers de l’ancien régime dictatorial des néo-colons burundais ), s’est estimé lésé par la décision prise par le Ministère burundais de l’Intérieur, de ne pas permettre sa manifestation commémorant la mort de 35 élèves Bahima tués [4] lors de la fameuse journée tragique de l’Histoire du Burundi du 21 octobre 1993, hormis Feu Ndadaye, ayant occasionné la mort de dizaine de milliers de Barundi et mis sur la route, comme réfugiés, près de 900 000 Barundi du jour au lendemain, fuyant le régime dictatorial néo-colon des militaires Bahima burundais.
Pour M. Mushano Térence, cette décision ne favorise pas la réconciliation nationale. Pour l’Etat du Burundi, cette journée est dédiée à une commémoration nationale.
Après la guerre civile burundaise de 1993 à 2003, une grande partie des membres miliciens Bahima burundais de ce groupuscule néo-colon de l’extrême droite burundaise d’AC Génocide Cirimoso se sont exilés [5] en Europe, en Scandinavie, et surtout au Canada. Pendant que d’autres, comme M. Mushano, sont restés au pays.
Au Burundi, malgré leur instrumentalisation dans le Génocide Régicide, par les USA, le Vatican, la France, et la Belgique, les Bahima Barundi sont demeurés des membres sociaux à par entière, et très appréciés pour leur fonction au regard de l’ubuntu …
NOTES :
[1] Le Génocide Régicide du Burundi de 1959 à 2005 – https://burundi-agnews.org/le-genocide-regicide/
[2] umuhima, abahima – http://bdiagnews.com/HIMA
[3] L’Extrême droite des Bahima burundais – https://burundi-agnews.org/exdroite_documentation.htm | https://burundi-agnews.org/exdroite.htm
[4] Les massacres civils et militaires – https://burundi-agnews.org/guerre-civile-1993-2003/burundi-la-descente-au-pas-du-putsch-1993-2000-augustin-nsanze/#_Toc9417618
[5] Burundi : La diaspora, son histoire et sa composante sociologique – https://burundi-agnews.org/diaspora/burundi-la-diaspora-son-histoire-et-sa-composante-sociologique/
[ Commentaire depuis le Canada, octobre 2021 : 28 ème commémoration de la tragédie de Kibimba : https://www.youtube.com/watch?v=EgaIFzpT8NI ]
DAM, NY, AGNEWS, http://burundi-agnews.org, Jeudi 20 octobre 2022 | Photo : SOS Médias Burundi, AC GENOCIDE, TELE RENAISSANCE